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Vendredi, 26 Avr. 2024

Macron veut lutter contre le «séparatisme islamiste»

Auteur : Olivier Renault | Editeur : Walt | Jeudi, 20 Févr. 2020 - 14h18

Le président français s'est rendu à Mulhouse, dans un quartier qualifié, selon les autorités françaises, de «zone connaissant le séparatisme islamiste». C'est nouveau.

Le gouvernement utilise la nouvelle notion de «sépratisme islamiste» pour faire face à la volonté de sécession d'une partie de la population vivant en France. Et les moyens envisagés par Emmanuel Macron pour, comme il le dit «remettre de l'ordre dans la République» se limitent à redonner de l'argent à ces zones qui veulent la quitter.

Le président français a proposé ses nouvelles mesures comme si il marchait sur des œufs. L'audience des Français et résidents présents sur cette zone de la visite présidentielle était plutôt sur le mode méfiance envers le jeune président français qui vit dans les dorures de l'Elysée. Les services de sécurité regardaient d'un œil inquiet en direction des immeubles situés autour du lieu de la rencontre. Nous «avons la volonté d'être tous des Français ensemble», a déclaré le président en faisant le constat que «depuis des décennies des fractures se sont installées». Il y a «des parties de la république qui veulent se séparer. Une partie de la population considère qu'on la fait vivre derrière des murs au titre d'une religion dont elle déforme le contenu», a déclaré Macron. Mais le président français a refusé de «stigmatiser l'islam» car il y a «la volonté de vivre ensemble» et insisté sur le devoir de respecter les lois de la République en excluant que la laïcité soit «un instrument d'une bataille de reconquête». «Notre ennemi est le séparatisme» mais «un plan contre l'islam serait une faute profonde», a-t-il insisté. Emmanuel Macron appelle à combattre le séparatisme, pas l'islam mais les «influences étrangères» qui viennent d'Algérie, du Maroc ou de Turquie avec des enseignants non homologués par l'éducation nationale.

Emmanuel Macron propose quatre lignes de force pour lutter contre ce séparatisme:

1 - Reprendre le contrôle, lutte contre les influences étrangères

2 -  Organiser mieux le culte musulman en France

3 -  Lutter contre le repli communautaire

4 - Ramener la République là où elle a démissionné

Le chef d'Etat a annoncé donner plus d'argent aux zones qui menacent de faire sécession notamment en investissant encore plus dans les associations, en rénovant l'urbain,en aidant les familles et en aidant en priorité les habitants de ces zones à avoir un emploi ce qui est encore l'application de la discrimination positive. Les populations de ces secteurs ont déclaré au président français de ne pas pouvoir trouver de travail à cause des discriminations à l'emploi. On apprend que la France à quatre-vingts cités éducatives pour un budget de cent millions sur trois ans et quarante-sept quartiers de reconquête républicaine.

Le plan de lutte du gouvernement français contre le séparatisme islamiste tourne autour de la suppression de l'islam consulaire qui est selon les dires du président «l'importation des imams nommés par d'autres pays». La France a la volonté d'avoir ses imams estampillés made in France car ceux -trois cents imams concernés par an- qui viennent de l'étranger «ne parlent pas bien le français». L'objectif est de lutter contre les «prédicateurs autoproclamés» ce qui représente «une dérive de l'islam». «Il faut traquer les dérives», a déclaré le président français en précisant «qu'on n'est pas citoyen français mais qu'on le devient» en insistant que la République c'est «liberté, égalité, fraternité». «Il faut réapprendre à tous de devenir des citoyens avec beaucoup de patience et beaucoup de fraternité», a conclu Emmanuel Macron.

Cependant lors de l'intervention d'un homme de confession musulmane ayant déclaré vivre en France avec sa famille depuis dix-neuf ans et réclamant la nationalité française ce dernier à dit «si Dieu le veut» en remerciant Emmanuel Macron qui annonçait à demi-mot aider ce migrant à devenir français. «Il faut remercier la France» a précisé Emmanuel Macron, visiblement agacé, en tentant de ne pas réagir trop brusquement.


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