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Vendredi, 26 Avr. 2024

Macron : Cambriolage de la présidentielle

Auteur : Georges Zeter | Editeur : Walt | Vendredi, 17 Mai 2019 - 13h28

Avant... Avant macron, tout candidat arrivait à l’élection suprême avec un parti, des militants, une idéologie et une puissance financière. Le « jeunot » lui, est arrivé les mains dans les poches, car de fabrication d’un autre acier ; On peut dire qu’il est un missile téléguidé par des puissances qui l’ont installé là où il est et qui n’ont rien à voir avec la démocratie.

Macron est un homme de réseau, car, il n’avait pas de grosse machine politique derrière lui, mais il n’avait pas non plus toutes les casseroles que ces machines créent. Il a su en prenant, à droite surtout, à gauche, au centre (pauvre Bayrou), se fabriquer des liens d’affidés qu’il a su placer dans tous les rouages de l’état et ces liens sont devenus ses obligés qui n’existent que par sa volonté. C’est le pouce de l’empereur, en haut la vie, en bas la mort !

Il faut croire que c’était en lui, cet arrivisme forcené, ce cynisme sans borne...

La petite histoire pas trop ébruité

Ca a commencé dans un lycée, le lycée Saint-Louis-de-Gonzague, dit Franklin, dans le XVIe arrondissement de Paris où les enfants de gens influents et de milliardaires vont sous la houlette de professeurs triés sur le volet, dont une Madame Macron Brigitte qui y professait, apprendre l’entre-soi (matière non-académique).

Le parisianisme de tout temps s’est connecté dans ces établissements de prestige, où la bonne société par le biais de leurs progénitures se rencontre, s’invite, fraternise. A l’époque la mère de Bruno Lemaire était à la tête de l’établissement et les enfants de Jean-Pierre Jouyet, de Renaud Dutreil et ceux de Delphine Arnault étaient les eleves en français de la surnommée BAM, pour Brigitte Auzière-Macron.[1] Comme les enseignants rencontrent souvent les parents et bien de fil en aiguille les Arnault et les Macron devinrent proche, à tel point et c’est une anecdote cité dans le livre deMarc Endeweld qui selon cet l’auteur reproduirait des mots échangés entre Bernard Arnault et un de ses bras droit Christophe Girard : « François Hollande ne comprend rien à l’économie, par contre, il faut absolument aider Emmanuel Macron » cela se passait en 2012... Quant à Jean Pierre Jouyet, il sera un des hommes clé de l’ascension du futur president en l’introduisant dans le cercle restreint de Jacques Attali et sa commission, qui le pilotera vers Alain Minc qui le pilotera vers les Rothschild et leur banque. Arnault grand pote de Niel fait qu’en 2014, macron et l’homme de Free dinent ensemble en Californie et fait que macron peut rencontrer tout ce qui compte dans la Silicon valley, dont Mark Zuckerberg de Facebook, encore reçu à l’Elysées il y a deux jours... Un petit monde, dans un monde si petit.

L’envolée de macron part bien de cet établissement parisien qui par le truchement de Brigitte macron, a vu l’envol de « l’homme miraculeux » vers les cieux du pouvoir, mais aussi un plafond de verre car, le nerf de la guerre macroniste n’est pas de nature politique et idéologique, mais de nature de l’arrivée d’un arriviste au service d’hommes de l’ombre sans scrupule aucun.

L’oligarchie des Drahi, des Arnault, des Niel ne pouvait plus se permettre une incartade telle François Hollande, il fallait installer aux manettes un « homme neuf », un personnage lisse, sans parti, sans attache, sans passé et c’est ce qu’ils firent en utilisant toutes les forces de leurs empires médiatiques. Il est connu qu’un message rabâché à l’infini devient une vérité, et celle qui fut vendue aux masses fut celle du candidat jeune, hors système. Un vrai tour d’esbroufe !

Pour que le poisson macron soit bien ferré, il fallait user du nerf de la guerre, l’argent, les fonds. Vers février 2017, en pleine campagne, les caisses de en marche étaient vides. Pourquoi, et bien les grands partis politiques de par leur puissance peuvent emprunter aux banques facilement pour financer leurs campagnes, et peuvent se permettre d’attendre les remboursements d’après campagne à partir de plus de 5% de votants ; comme le parti de macron n’avait aucun historique, les banques refusaient de prêter, c’est alors que des amis providentiels intervinrent et que les 25 millions de la campagne macron purent être trouvés... Mais à quel prix ? Il est curieux qu’une des premières mesures de l’ère macron fut la suppression de l’ISF... Et tous les autres avantages octroyés à la grande finance.

Il est donc vain de penser une seule seconde que cet individu entendra le bruit de la foule (haineuse) venue de la rue, tant il est dépendant de ce petit cénacle, d’autant qu’il en partage les mêmes non-valeurs.

Macron est l’enfant fabriqué de l’oligarchie, mais n’en est pas membre, car, venant de la petite bourgeoisie provinciale, il en a tout ce qui est d’esprit étriqué, de mépris de classe et d’obstination à ne rien entendre, ne rien écouter et surtout de vouloir tout contrôler en ne faisant confiance à nul-autres, en ça, il n’est donc que le valet d’un milieux qui l’admet, mais ne l’acceptera jamais et le rejettera à la première occasion... Et comme ses incartades sont nombreuses... Son temps est compté.

Un majordome n’est utile à son maître tant qu’il sait faire la barbe sans couper, sans faire saigner ou alors, dehors... Et au suivant ! (qui a mon avis est déjà dans la rampe de lancement).

Livres de Marc Endeweld

L'Ambigu monsieur Macron  : Flammarion, 2015.

Le grand manipulateur : Les réseaux secrets de Macron  : Stock, 2019.

Video : Denis Robert interview Marc Endeweld


- Source : Georges L. ZETER

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