L’auteur présumé de la fusillade à Strasbourg abattu

L’auteur présumé de la fusillade qui s’est produite à Strasbourg le 11 décembre aurait été neutralisé, relate France Info se référant à des sources au sein des forces de l’ordre. Par la suite, ces informations ont été confirmées par le ministre de l'Intérieur.

Confirmant les informations de France Info, le ministre de l'Interieur, Cristophe Castaner, a déclaré jeudi que Cherif Chekatt, le suspect de la fusillade à Strasbourg, avait été abattu par des agents des forces de police qui essayaient de l'interpeller dans le quartier de Neudorf. Le Président et le Premier ministre en ont été informés.

Selon France Info qui se référait à des sources policières, l’homme s’était réfugié dans un entrepôt situé à la Plaine des bouchers, dans le quartier de la Meinau, non loin du Neudorf, le quartier où il aurait été aperçu pour la dernière fois le 11 décembre.

Cherif Chekatt avait été repéré jeudi après-midi par une femme qui avait remarqué qu'il ressemblait au fugitif et qu'il était blessé au bras, a appris l'AFP de source proche de l'enquête. Le Président de la République a remercié «l'ensemble des services mobilisés» dans la traque de l'auteur de l'attentat.

L'assaillant serait un «soldat» de Daech* et aurait perpétré l'attaque «en réponse à l'appel à viser les citoyens [des pays, ndlr] de la coalition internationale» antiterroriste, indique l'AFP citant l'agence de propagande du groupe terroriste.

Plus tôt, l’agence Reuters citant un témoin a annoncé que des coups de feu avaient été entendus au sud du cœur de Strasbourg, un hélicoptère survolait le quartier de la Meinau.

Une fusillade s'est produite le 11 décembre dans le centre-ville de Strasbourg, où se tient un marché de Noël. D'après différentes sources, l'auteur présumé de l'attaque, Cherif Chekatt, était fiché S. Il a réussi à fuir les lieux de la tragédie et n’a pas été localisé jusqu’à présent.

Le bilan, toujours provisoire, est désormais établi à trois personnes décédées, cinq blessés graves et huit blessés légers après la fusillade de mardi soir. À la suite du drame, le niveau d'alerte du plan Vigipirate a été élevé à «urgence attentat».