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Syrie : sale temps pour Israël

Auteur : Press TV (Iran) | Editeur : Walt | Mercredi, 26 Juill. 2017 - 19h17

L’inquiétude grandissante d’Israël en est le signe : la guerre en Syrie, qui a trop duré, semble se diriger vers un dénouement.

La CIA a stoppé son programme pour armer et former les terroristes dits modérés, franchissant un pas de plus dans le sens d’une entente avec la Russie. La trêve annoncée dans le Sud-Ouest syrien serait loin d’être un coup de propagande. Le président Trump ne paraît pas trop impressionné par les révélations successives de prétendues ingérences russes dans son élection à la présidence, quitte à approfondir ses coopérations avec la Russie de Poutine.

Tout le monde sait que les informations autour d’une rencontre secrète Trump-Poutine en marge du sommet de G20 de Hambourg n’auront visé en réalité qu’à nuire aux coopérations russo-américaines en Syrie. Idem pour cette autre information selon laquelle Donald Trump Jr aurait rencontré une avocate russe dans le cadre des ingérences présumées de Moscou dans la présidentielle US. En effet, Trump n’a pas trop de choix.

Dans la Syrie actuelle, il n’existe aucune autre alternative aux coopérations russo-américaines. Une plus grande implication des États-Unis dans la guerre contre Daech en Syrie revient à ouvrir la voie à un face-à-face militaire USA/régime Assad. Or, un tel scénario demande une large présence des troupes US sur le sol syrien comme cela a été le cas en Irak.

Mais quelles sont les chances de succès d’un tel scénario ? En effet, il faudrait beaucoup d’habilité à Washington pour éviter une confrontation militaire avec la Russie et l’Iran qui ne sont prêts ni l’un ni l’autre à lâcher prise en Syrie.

Ce qui semble être désormais une évidence est ceci : Trump tend à opter pour une politique qui lui éviterait une confrontation militaire avec la Russie. Mais pour éviter de confronter Moscou, il faudrait une plus grande concertation russe et américaine sur la lutte contre Daech. Ce qui n’est pas forcément pour plaire à Israël qui a compté jusqu’ici sur les terroristes takfiristes pour faire plier Damas et ses alliés. Que les terroristes soient combattus totalement, cela ne ferait que renforcer le gouvernement syrien et partant, l’Iran, même si la Russie fait semblant de vouloir assurer « les intérêts israéliens » dans le cadre du plan des zones de désescalade.

Que peut faire Israël ? Il est vrai qu’à moins d’un appui militaire massif des USA, les Israéliens n’ont d’autre choix que de continuer à alimenter les terroristes takfiristes en lutte contre Assad. La trêve dans le Sud est une calamité, une de plus pour Israël qui croyait trop naïvement pouvoir surfer sur la vague du conflit syrien pour diviser « sunnites et chiites » et pêcher en eaux troubles : les violences dans la ville occupée de Qods l’ont bien montré : Israël reste l’ennemi à abattre pour tous les musulmans.

Photo d'illustration: Les soldats israéliens debout sur des chars dans les hauteurs du Golan près de la frontière syrienne, le 19 mars 2014. ©Reuters


- Source : Press TV (Iran)

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