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Syrie : Israël est en train de perdre la bataille

Auteur : Gilad Atzmon traduit par Résistance 71 | Editeur : Stanislas | Mercredi, 12 Juin 2013 - 16h11

Cette dernière semaine, nous avons suivi les tentatives désespérées des britanniques et des français pour pousser à une intervention militaire en Syrie.

C’est un secret de polichinelle que de savoir que les gouvernements britannique et français sont dominés par le lobby juif. En Grande-Bretagne, il s’agit de l’ultra sioniste Conservative Friends of Israel (CFI), qui rassemble apparemment 80% des parlementaires conservateurs britanniques comme membres de ce lobby pro-Israël. En France la situaton est même encore plus grave tant le système politique dans son intégralité a été détourné par le poussif CRIF.

Juste au cas où quelqu’un ne comprenne pas pourquoi le lobby juif pousse pour une intervention immédiate en Syrie, Debka File, un site internet israélien nous donne la réponse. Apparamment, l’armée arabe syrienne gagne sur tous les fronts. Les calculs militaires et géopolitiques israéliens ont été prouvés faux.

D’après Debka, “la bataille pour Damas est finie”. L’armée syrienne a virtuellement regagné le contrôle de la ville “dans une victoire épique”. Les rebelles, en très grande partie des mercenaires, ont perdu la bataille et ne “peuvent plus faire grand chose si ce n’est tirer sporadiquement. Ils ne peuvent plus lancer de raids ou poser une menace pour le centre de la ville, l’aéroport ou la grande base aérienne syrienne près de là. Les transports russes et iraniens amènent constamment des matériels afin de maintenir l’armée syrienne opérationnelle, ces transports peuvent maintenant attérir de nouveau à Damas après des mois de siège rebelle.”

Mais ce n’est pas juste la capitale. Debka rapporte que “les unités de l’armée syrienne et du Hezbollah ont resserré leur siège des poches rebelles dans le nord de la ville d’Al Qusseir, d’autres unités de l’armée syrienne ont repris la campagne autour de la ville de Hama et une troisième force combinée armée syrienne/Hezbollah a pris position autour de la ville d’Alep.”

Debka affirme que des officiers importants de la force de défense israélienne ont critiqué le ministre de la défense Moshe Ya’alon qui “a fourvoyé” la Knesset il y a quelques jours en estimant que “Bachar Al-Assad ne contrôlait qu’environ 40% du territoite syrien.” Debka suggère que le ministre de la défense a tiré ses plans sur “une fausse évaluation du renseignement et était concerné que les forces armées agissaient sur la base de données de renseignement erronées.” Debka insiste sur le fait que “des évaluations erronées… doivent mener à de mauvaises prises de décision.”

Debka est clairement sufisamment courageux pour admettre que les mauvais calculs de l’armée israélienne ont sûrement mené à des conséquences désastreuses. Il rapporte “Le bombardement massif israélien d’armes iraniennes stockées près de Damas à destination du Hezbollah a prouvé un mois plus tard avoir fait bien plus de mal que de bien. Cela a donné à Bachar Al-Assad un coup de pouce plutôt que d’affaiblir sa détermination.”

Debka est évidemment correct. Il ne faut par être un génie pour prédire qu’une attaque israélienne sur une terre arabe ne peut pas être acceptée par la rue arabe, même pas par les opposants les plus féroces d’Assad.

Debka maintient que “le renseignement se focalisant sur les mouvements militaires en Syrie, spécifiquement autour de Damas pour être certain que des systèmes de missiles et d’armement avancé ne parviennent pas au Hezbollah, a mené à un échec quant à la détection de mouvements majeurs des unités des milices du Hezbollah vers la frontière syro-israélienne.”

Israël doit maintenant faire face à une nouvelle réalité. Il fait face à un renforcement du Hezbollah provenant du Liban vers les plateaux du Golan et sa frontière avec la Syrie.

Debka conclut qu’Israël va bientôt se retrouver “face à face pour la première fois avec des unités du Hezbollah equippées d’armement lourd et de missiles se déplaçant le long de la frontière syro-israélienne et postant des miliciens en opposition aux avants-postes israéliens du Golan et des villages.”

Debka a raison de suggérer qu’au lieu “de s’affaiblir, le proxy libanais de l’Iran est en phase d’ouvrir un autre front et de forcer la force de défense israélienne à s’adapter à un nouveau défi militaire venant du Golan syrien.”

Plutôt que les quotidiens Guardian de Londres ou Le Monde, c’est en fait la source israélienne Debka File qui aide à faire comprendre pourquoi les Britanniques et les Français sont si pressés d’intervenir. Une fois de plus, ils s’empressent de vouloir combattre une guerre sioniste.

Malheureusement, ce ne sont pas le Guardian ou le New York Times qui sont là pour révéler les derniers développements sur la Syrie et exposer les mauvais calculs léthaux d’Israël. C’est en fait une officine patriotique sioniste israélienne qui  nous donne la bonne analyse. Je pense en fait que cette forme de sévère auto-critique qui est intriquée dans la culture israélienne, est le moyen qui permet de maintenir l’hégémonie régionale israélienne. Cette faculté d’examiner de manière critique et de désapprouver votre propre commandement est quelque chose que je ne vois pas dans les médias occidentaux. Il transparaît que les médias en Israël soient bien plus tolérant envers la critique que ne le sont les médias dominés par les sionistes en occident.


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