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La malbouffe cause plus de morts par an que le sexe, l’alcool et le tabac réunis

Auteur : Mathilde Joris | Editeur : Walt | Jeudi, 01 Déc. 2016 - 13h14

Une étude met en lumière les conséquences sanitaires de la malnutrition et prévoit une augmentation du taux d’obésité, même dans les Etats touchés par la sous-nutrition endémique.

Le constat des effets dévastateurs

Le groupe d’experts britannique Global Panel a publié une étude, relayée par Le Point, détaillant les effets dévastateurs de l’obésité sur la santé publique et l’économie des Etats concernés. Les conclusions indiquent que le pourcentage de personnes en surpoids risque de passer de 1,33 milliard en 2005 à 3.28 milliards en 2030. D’après les chiffres de l’organisation mondiale de la santé (OMS), le surpoids est un fléau sanitaire qui concerne à l’heure actuelle plus de 1,9 milliard de personnes dans le monde, dont 600 millions d’obèses avérés.

Les conséquences sanitaires

Si la lutte contre le tabagisme, l’alcool et les relations sexuelles non-protégées sont au cœur des préoccupations de santé publique, le nombre de morts liées à ces trois facteurs seraient en réalité inférieur à celui lié à l’obésité. En cause, le grand nombre de conséquences sanitaires d’une mauvaise alimentation sur l’organisme (diabète, maladies cardio-vasculaires, hypertension artérielle, cholestérol).

Le constat dans le monde

L’obésité touche principalement les pays développés mais la tendance commence à s’inverser. Les pays en voie de développement, situés en particulier sur les continents africains et asiatiques, ont une augmentation du taux d’obésité aussi importante que celle du taux de sous-nutrition, voire plus.

Certains Etats sont confrontés à la fois à la sous-nutrition et au surpoids. C’est le cas pour les hommes africains subsahariens et les femmes sud-asiatiques. En 2030, le taux de surpoids et d’obésité en Chine aura atteint les 50%.

L’obésité coûte 20 milliards d’euros par an

Le surpoids n’est pas forcément lié à une alimentation excessive mais aussi à une alimentation de mauvaise qualité, qui n’apporte pas les éléments nutritionnels nécessaires au développement des enfants et à la bonne condition physique des adultes.

Dans les pays en voie de développement, les ventes de produits transformés, responsables avec le sucre et le gras de la prise de poids, devraient approcher celles des pays riches, en 2035. Par ailleurs, la consommation de boissons sucrées et de viandes transformées sont en augmentation dans toutes les régions du monde, à des degrés divers.

Le surpoids maladif n’est pas qu’une plaie sanitaire mais également un problème économique. A titre d’exemple, la lutte contre le surpoids, un mal qui touche un tiers des Français, coûte 20 milliards d’euros par an, d’après une étude du Trésor public. Un montant « comparable » à la lutte contre l’alcool et le tabac.


- Source : Amessi

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