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Vendredi, 26 Avr. 2024

TOUT SAUF MACRON, Pourquoi ?

Auteur : Quenel+ | Editeur : Walt | Samedi, 23 Avr. 2022 - 17h22

A la veille des élections, il convient d’abord de dresser un bilan de son action en tant que président.

Macron c’est :

-Une gestion désastreuse, 600 milliards de dettes en 5 ans.

-Un mépris et une répression impitoyable de l’opposition et du peuple. Combien de gilets jaunes arrétés, condamnés, tabassés, éborgnés ?

-La dictature sanitaire, le pass vaccinal voire l’obligation vaccinale, une société de contrôle permanent et de division entre vaccinés et non-vaccinés.

-Scandale sur scandale et magouilles avec la haute finance et autres intérêts étrangers : Benalla, Alstom, McKinsey, Rothschild…

-Un mépris de la France et de son peuple. “les gens qui ne sont rien”, “emmerder les non-vaccinés”, “traversez la rue”, “il n’existe pas de culture française” ou encore le drapeau européen sous l’Arc de triomphe.

-Un programme simple : prendre aux pauvres pour donner aux ultra-riches.

En 2017, si certains pensaient devoir choisir entre la peste et le choléra, cette fois, la France est en phase terminale. Avec Marine, rien ne dit qu’on ne chopera pas une verrue, mais Macron on sait que c’est la gangrène !

***

  • Alors que Macron semble bien parti pour être réélu, il convient d’abord de dresser un bilan de son action en tant que président. Pendant cinq ans, son mandat a été marqué par des scandales politiques qui avaient tous la même origine : la volonté de ce président, issu de la banque d’investissement, de faire fonctionner l’État comme une start-up — c’est-à-dire de faire fonctionner l’État sans les services de l’État.
  • Macron a essayé de créer une milice privée qui travaille autour de l’organisation de la sécurité de la présidence de la République… toujours au nom de l’efficacité, il a demandé à des sociétés de conseil (comme McKinsey ; Boston Consulting Group, Accenture), à la place des grandes institutions de l’État et des ministères, de formuler des politiques en matière d’environnement, de santé, de sécurité, de travail et de retraite.
  • La méfiance et le mépris ont déclenché le mouvement de protestation des Gilets Jaunes en 2019, lorsqu’une augmentation du prix des carburants a provoqué des mois de manifestations de la classe ouvrière française – ceux que la mondialisation a relégués à la périphérie des grandes villes et qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler. Ce mouvement de protestation, méprisé et incompris, a été réprimé par la police avec une extrême violence.

La crise du Covid-19 a été le point culminant de ce fonctionnement de « l’État sans l’État ». Bien que la France soit l’un des pays les plus organisés en matière de santé, Macron a choisi de gérer la pandémie directement avec le cabinet McKinsey. « [P]our gérer cette crise (du covid), le pouvoir politique, notamment en raison d’un manque de confiance dans les institutions de la République, a préféré ignorer les dispositifs et compétences existants et confier des missions stratégiques à des cabinets de conseil », explique François Alla, professeur de santé publique et directeur adjoint de l’Institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement.

Même son de cloche chez Barbara Stiegler, professeur agrégé de philosophie politique et directrice du master « Soin, éthique et santé » de l’université Bordeaux Montaigne :

« [C]e recours au conseil trahit la profonde méfiance de ces nouveaux dirigeants, issus du monde de l’entreprise, à l’égard de l’État et du savoir académique ». En s’enfermant dans son Conseil de défense, Macron a choisi de décider, à la fois sans l’État et sans les chercheurs, de toutes les grandes orientations de la crise sanitaire.

La méfiance de Macron envers l’État semble également se doubler d’une méfiance envers le peuple français. Macron est un homme qui a régulièrement insulté les Français. Avant de devenir président, alors qu’il était encore ministre de l’Économie, Macron a traité les ouvrières de l’abattoir Gad dans le Finistère d' »illettrées ». En outre :

  • À Lunel, le 27 mai 2016, dans l’Hérault, il a insulté deux grévistes en déclarant : « Le meilleur moyen de se payer un costume, c’est de travailler. »
  • À Hénin Beaumont (Nord), en 2017, il a méprisé la population ouvrière en disant : « dans ce bassin minier (…) il y a beaucoup de tabagisme et d’alcoolisme. »
  • En 2017, à Athènes (Grèce), Macron juge que « la France n’est pas un pays qui se réforme. »
  • Au Danemark, il a critiqué les Français, ces « Gaulois réfractaires au changement… »

- Source : Quenel+

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