Le Crif exploite l’attentat de Jérusalem pour saborder la reconnaissance de la Palestine

Découvrez la manière dont Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France, utilise l'attaque survenue aujourd'hui dans une synagogue de Jérusalem pour «intervenir» auprès des «élus» afin d'empêcher la reconnaissance de la Palestine.

Le Président de la République François Hollande a adressé, mardi 18 novembre, un message à Roger Cukierman, Président du CRIF, dans lequel il exprime son émotion devant l’attentat de Jérusalem.

Tels sont les termes du communiqué publié aujourd'hui par le site du Crif.

Pourquoi François Hollande a-t-il jugé nécessaire de s'adresser au Crif au sujet d'un acte criminel  survenu à l'étranger, en l'occurence à Jérusalem-ouest, alors qu'aucune victime française et juive n'est à déplorer? Mystère.

En parallèle et à titre d'illustration, le chef de l'État n'a jamais exprimé une quelconque forme de solidarité auprès du Conseil français du culte musulman lorsque, par exemple, des attaques ont été lancées par des extrémistes hindous ou bouddhistes contre des mosquées.

Un autre communiqué relate également "l'horreur" du Crif face à cet attentat et "souligne que la présence du Hamas dans le gouvernement palestinien de Mahmoud Abbas disqualifie les initiatives de reconnaissance unilatérale de l’État Palestinien".

Cette tentative de raccorder deux évènements distincts -un attentat à Jérusalem commis par deux Palestiniens et la question (qui sera débattue le 28 novembre) de la reconnaissance de la Palestine par l'Assemblée nationale- apparaît également dans cette vidéo, mise en ligne ce mardi soir.

Face caméra, Roger Cukierman affirme "en avoir marre de condamner chaque jour des actes terroristes" et conclut sa prestation-express en fustigeant le prochain vote parlementaire dévolu à la reconnaissance de la Palestine.

Cerise sur le gâteau: le président du Crif reconnaît -sans rougir- faire pression sur quantité d'élus locaux et de responsables politiques pour empêcher un vote favorable à l'Assemblée nationale.

Dans le monde anglo-saxon, le Crif serait, pour de tels agissements, aisément qualifié de "lobby juif".

À une nuance près : un tel lobbying semble davantage servir les intérêts du gouvernement Netanyahou-Liberman que ceux du Français juif lambda.