Pourquoi l'Ukraine, refuse-t-elle de récupérer les 6 000 corps de ses soldats tombés au combat ?

Pour une raison qui dépasse l'entendement, les autorités ukrainiennes refusent toujours de récupérer les corps des 6 000 militaires tombés sur le front, que la Russie a proposé de lui rendre. Quel est le problème ? L'ampleur des pertes humaines dans ce conflit n'est pas un secret. Alors pourquoi l'Occident, boycotte-t-il l'information et l'Ukraine repousse-t-elle toujours le moment de récupérer ses hommes ? Ce sont les fondements mêmes de l'humanité, qui sont ainsi remis en cause par ce régime atlantiste.

Lors des dernières négociations d'Istanbul, pour des raisons strictement humanitaires, la Russie a proposé de rendre à l'Ukraine au moins 6 000 corps de ses militaires. En fin de semaine dernière, des camions réfrigérants se sont dirigés vers la frontière ukrainienne avec les 1212 premiers corps ... et attendent depuis.

Sans donner de raisons précises, les Ukrainiens bottent en touche. Les Russes attendent toujours. Selon certaines rumeurs, les autorités ukrainiennes pourraient récupérer les corps cette semaine. 

La situation est ubuesque. D'un côté, la Russie rend les morts au pays, qui fait la guerre au Monde russe depuis 2014, pour que les corps puissent reposer en paix, comme tout être humain le mérite. D'un autre côté, l'Ukraine, qui ne cesse de diffuser le laïus atlantiste de la Russie barbare, refuse de reprendre ces corps, suivant manifestement la ligne de la chape de plomb politico-médiatique apposée par les Atlantistes sur le sujet.

Comme le déclare Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères :

« Il n'existe aucun peuple ni aucune ethnie au monde qui refuserait d'enterrer ses soldats ».

Elle a souligné que l'Ukraine ne tenait pas à ses citoyens, qu'ils soient vivants ou morts. Selon elle, Kiev prône une idéologie misanthrope et commet un génocide contre son propre peuple.

Elle s'interroge d'ailleurs sur le rôle tenu par les curateurs atlantistes dans cette histoire. Et la question se pose en effet, quand on sait qu'aucun journaliste main stream n'est sur les lieux et que les médias atlantistes se taisent tous.

Ils ne veulent pas reconnaître les pertes ? C'est un secret de polichinelle. C'est un coup trop fort porté à leur égo démesuré ? Ils ne peuvent se permettre de diffuser l'image d'une Russie, civilisée et humaniste - plus qu'eux aujourd'hui? Les raisons sont multiples, souvent irrationnelles, mais les faits sont là. 

Les autorités ukrainiennes refusent et traînent la récupération de 6 000 cadavres. 6 000 cadavres, qui sont 6 000 corps, qui furent 6 000 êtres humains, 6 000 vies avec des familles, des amis, 6 000 personnes qui eurent des rêves, des espoirs. 6 000 vies sacrifiées, qui furent envoyées au front dans une guerre fratricide et n'en sont pas revenues. Tout ça, pour mettre les terres ukrainiennes sous tutelle globaliste.

Les hommes méritent d'être enterrés dignement. Les familles méritent de faire leur deuil. La guerre ne doit pas anéantir la dignité humaine.

Dimanche, la Russie a préparé des trains pour acheminer le reste des corps. Comme l'a déclaré hier Alexandre Zorine :

Dans une heure, les trains de rapatriement commenceront également à circuler, transportant également les corps des militaires. Ceci afin de tenir la promesse faite par la partie russe aux Ukrainiens lors des négociations d'Istanbul, à savoir restituer plus de 6 000 corps de victimes retrouvés dans la zone de l'Opération militaire spéciale.

Espérons que ces hommes trouvent enfin la paix. Et qu'ils ramènent leur peuple à la raison avec eux. Qu'ils le ramènent à la maison. En Russie. Dans la paix.

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Refus de Kiev d’accepter les dépouilles des combattants ukrainiens : «C’est une énorme claque pour les familles de ces soldats»

par RT France

Christelle Néant, auteur et rédactrice en chef adjointe d’International Reporters, est convaincue que le refus de Kiev d’accepter les dépouilles des combattants ukrainiens est une manifestation de cynisme et de manque de respect à l’égard des États qui ont facilité le processus de négociation.

Christelle Néant

source : RT France via News Pravda