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Samedi, 20 Avr. 2024

La com, toujours la com

Auteur : Maxime Tandonnet | Editeur : Walt | Vendredi, 05 Févr. 2021 - 14h46

12 principes d’une belle communication par temps d’épidémie :

 

 

 

 

 

  • Noyer les échecs dans un climat d’autosatisfaction permanente, ne jamais reconnaître ses fautes : sur les masques, les tests, les vaccins, les places en réanimation, le désastre économique et social ;
  • Principe d’irresponsabilité : un dirigeant ne se trompe jamais et il n’assume jamais (démission, révocation exclues quelles que soient les défaillances) ;
  • Monopoliser la parole, saturer l’espace médiatique parler sans cesse pour recouvrir d’un flot verbeux l’impuissance et faire taire les voix discordantes ;
  • Diaboliser toute parole dissidente, toute critique d’une gestion de crise, en la traitant de « complotiste » ; nouveau terme qui se substitue aux classiques « réactionnaire », « populiste », « fasciste » ;
  • Donner le tournis, le vertige, semer le désarroi, la confusion et l’angoisse, brouiller les pistes en brandissant chaque semaine des nouvelles et des annonces contradictoires par des acteurs différents ;
  • Brandir sans cesse la menace du pire, « le confinement », châtiment suprême,  signe de toute-puissance – à tout moment nous avons les moyens de vous boucler à domicile – en compensation de l’impuissance quotidienne ;
  • Infantiliser, traiter les gens comme des imbéciles irresponsables (« soyez raisonnables, petites gens, pour les fêtes et les vacances ») et marquer ainsi le clivage entre les dirigeants et les dirigés ;
  • Désigner des boucs émissaires (restaurateurs, saisonniers des stations de ski, commerçants, artistes et comédiens) dont la persécution sera perçue comme un remède expiatoire (« ces pelés, ces galeux ! »)
  • Répandre périodiquement la peur avec des prophéties hystériques et mensongères (centaines de milliers de morts inévitables), un parfum d’apocalypse, puisque la peur soumet ;
  • Ne jamais reculer devant l’aberration et l’absurdité bureaucratique  pour donner l’illusion de la fermeté : obligation de porter le masque dans la rue, couvre-feu à 18H, ou stations de ski fermées* ;
  • Privilégier toujours l’impression immédiate, s’affranchir de tout sens des responsabilité face à l’avenir (montagne de dettes qu’il faudra bien rembourser un jour) ;
  • La table rase ou balayer sans vergogne, en s’appuyant sur la peur, les valeurs et les principes d’une civilisation, les libertés individuelles et publiques, l’État de droit et la démocratie.

* Au prétexte minable que les blessés du ski risquent d’encombrer les hôpitaux, alors que le ski fait 9 fois moins de blessés que le football et le rugby qui ne sont pas interdits et que l’immense majorité des blessures (entorses, foulures) sont bénignes ne nécessitant pas d’hospitalisation lourde.


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