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Mardi, 23 Avr. 2024

Davos de la Défense à Munich: Les facéties du caporal Jupiter !

Auteur : Guillaume Berlat | Editeur : Walt | Mercredi, 26 Févr. 2020 - 02h02

« Je comprenais peu à peu que la matière d’une conférence diplomatique n’est rien. L’essentiel de l’exercice, c’est l’affirmation des suprématies » (François-Régis Bastide, 1994).

La traditionnelle conférence annuelle de Munich (15-16 février 2020) est à la sécurité ce que le Forum de Davos est à l’économie et à la finance. Pour cette 56ème édition placée sous le signe du déclin de l’Occident (« Westlessness »), le monde est devenu « postmultilatéral », chaotique, plus imprévisible que jamais, marqué au sceau du retour des puissances. À l’hôtel Bayerischer Hof, on croise le gotha de ce qui compte dans le monde sur les questions de défense et de sécurité qui déclament leur message à la tribune ou bien profitent de la présence d’interlocuteurs prestigieux pour les rencontrer. Outre les hôtes allemands (le maître de cérémonie, Wolfgang Ischinger, le président Steinmeier et le ministre des Affaires étrangères, Maas), on notait la présence de la vice-présidente exécutive de la commission européenne, Margrethe Verstager, du premier ministre canadien, Justin Trudeau, de la présidente de la chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi(1), de Mile Pompeo, de Serguei Lavrov, du secrétaire général de l’OTAN, le norvégien Jens Stoltenberg(2)… Pour être complet, cette conférence a été précédée d’une réunion des treize ministres de la défense de la coalition anti-EIIL à Münich après celle de l’OTAN, la veille à Bruxelles. L’atlantisme n’est jamais très loin en Europe, comme il se doit. Un programme chargé pour le monde de la défense. Pour la première fois, le président de la République française, Emmanuel Macron fait le déplacement en Bavière pour assurer le service après-vente de son discours à l’école de guerre sur la stratégie de défense et de dissuasion du 7 février 2020(3) sous forme d’échanges avec la salle (15 février 2020). Il ambitionne, une fois encore, de « faire revivre l’Europe comme une puissance politique stratégique »(4). Rien de moins ! Heureusement, quelques événements diplomatiques de premier plan viennent rehausser les débats, les monologues des uns et des autres.

LA DIPLOMATIE CLASSIQUE EN MARCHE

Plusieurs événements bilatéraux profitent de cette rencontre multilatérale pour se frayer un chemin dans le dédale d’un hôtel de la capitale bavaroise. Les voies de la diplomatie sont impénétrables pour celui qui sait les entendre.

Relations entre la Chine et le Vatican

Pour la première fois, des ministres des Affaires étrangères de la Chine et du Vatican, deux États sans relations diplomatiques depuis des décennies en raison de différends d’ordre religieux, se sont rencontrés. Le Chinois Wang Yi et son homologue Mgr Paul Gallagher se sont vus le 14 février 2020 à Munich, a indiqué le Quotidien du peuple, organe du Parti communiste chinois (PCC). Une rencontre à ce niveau diplomatique est une première depuis au moins six décennies, le Vatican et la République populaire de Chine n’ayant plus de relations diplomatiques depuis les années 1950. Elle intervient dans un contexte de réchauffement des relations bilatérales depuis la signature d’un accord historique en 2018 sur la nomination des évêques en Chine. « C’est aujourd’hui la première rencontre entre les ministres des Affaires étrangères de la Chine et du Vatican », a déclaré Wang Yi. « Cela ouvrira davantage d’espace pour les futurs échanges entre nos deux parties », s’est-il félicité.

Pékin se méfie de toute organisation, notamment religieuse, pouvant menacer son autorité. Il s’est longtemps méfié du Vatican en raison de son influence potentiellement politique sur les catholiques chinois. Les quelque 10 millions de catholiques de Chine sont censés ne fréquenter que les églises homologuées par l’Etat et dont le clergé est validé par le Parti communiste Mais beaucoup se rendent également dans des lieux de culte dirigés par des religieux fidèles au pape. Aux termes de l’accord « préliminaire » signé en 2018, le pape François a reconnu des évêques chinois qui avaient été nommés par Pékin sans son aval. Le texte donne toutefois aux deux parties un droit de regard sur les nominations. Malgré le rapprochement en cours, le rétablissement des liens officiels entre les deux Etats reste compliqué à concrétiser(5).

Relations entre l’Iran et l’Union Européenne

Le Ministre iranien des Affaires étrangères déclare que son pays pourrait renoncer à tout ou partie des mesures annoncées en cas d’avantages économiques significatifs des Européens. Ceci intervient à moins d’une semaine d’élections législatives importantes en Iran dont on dit qu’elles pourraient donner lieu à une victoire des conservateurs au détriment des réformateurs(6).

Les Balkans, ventre mou de l’Europe

Nouveau gouvernement au Kosovo, dirigé par Albin Kurti

Emmanuel Macron a adressé une lettre le 15 février au président kosovar Hashim Thaçi dans laquelle il appelle le Kosovo et la Serbie à relancer leur dialogue sur la normalisation de leurs relations, se proposant de faciliter ce processus. Lancé en 2011, sous l’égide de l’Union Européenne, trois ans après la proclamation de l’indépendance par le Kosovo, ce dialogue est au point mort depuis novembre 2018, et les relations entre Belgrade et Pristina sont exécrables. Cet appel du président français intervient deux semaines après la formation d’un nouveau gouvernement au Kosovo, dirigé par Albin Kurti. Côté kosovar, le gouvernement est chargé de mener ce dialogue. Emmanuel Macron propose d’organiser à Paris, en coordination avec la chancelière Angela Merkel, un « sommet associant les dirigeants du Kosovo et de Serbie (…) pour faciliter la reprise du dialogue ». « Pour cela, des gestes sont attendus de la part des deux partie s: la suspension, par le Kosovo, de la taxe de 100% sur les produits en provenance de Serbie (…) et la suspension, par la Serbie, de sa campagne de « dé-reconnaissance » du Kosovo ». L’objectif est de « parvenir à un accord global, définitif et juridiquement contraignant », selon Emmanuel Macron, qui a écrit au président kosovar à l’occasion de la fête nationale de son pays. Dans une autre lettre, adressée au président serbe Aleksandar Vucic, il souhaite que ce dialogue reprenne « prochainement ». Relancé à l’été 2018, après une autre rupture et également par la médiation de Paris et de Berlin, ce dialogue a tourné court après l’obstruction serbe à la candidature du Kosovo à Interpol. Le Kosovo a répliqué par la taxation des produits serbes. Dans son discours d’investiture, Albin Kurti s’est dit « prêt à diriger les futurs pourparlers avec la Serbie », soulignant que ce dialogue devrait être « axé » sur « la reconnaissance mutuelle des deux États ». Aleksandar Vucic a précisé que cette mesure de Pristina avait réduit en 2019 d’un demi-point de pourcentage la croissance économique de la Serbie, estimée à environ 4% par la Banque nationale serbe. Le Kosovo affirme être reconnu par 116 pays, sur 193 membres de l’ONU. Mais Belgrade annonce régulièrement le retrait de leur reconnaissance par de petits pays. Le Kosovo indépendant est reconnu par les États-Unis et la plupart des membres de l’Union européenne, à la différence de Belgrade et de ses alliés russe et chinois(7).

Le président vert

Pour la première fois, Emmanuel Macron a rencontré des « verts » allemands, histoire de verdire son image à la veille des élections municipales.

Qu’en est-il des questions de défense et de sécurité développées par Emmanuel Macron durant son show médiatique ?

LA DIPLOMATIE DE L’INCOHÉRENCE EN MARCHE

Dans un exercice quasi-théâtral qu’il affectionne tout particulièrement, le président de la République, Emmanuel Macron a fait feu de tout bois pour défendre ses initiatives(8). Comment résumer un tel feu d’artifice ? Pas très aisé pour un esprit cartésien.

Sur le plan de la méthode, nous assistons à une répétition de la geste jupitérienne. Le président de la République présente ses idées en France, sans la moindre consultation préalable de ses partenaires. Ces derniers n’apprécient peu ces méthodes peu diplomatiques et renâclent d’autant plus d’autant plus à adhérer aux propositions françaises qu’ils sont loin de les partager. On pourrait dire que pour eux, point sa salut en dehors de l’OTAN. Ils n’ont que faire d’une défense européenne autonome et de la dissuasion nucléaire française. Une fois compris cet important facteur, on imagine que le chef de l’État peut raconter ce qu’il veut, il prêche dans le désert(9).

Sur le plan de la substance, le président de la République a plaidé en faveur d’une « Europe souveraine, unie et démocratique ».

L’homélie jupitérienne

Le chef de l’État a manifesté des signes « d’impatience » à l’égard de son partenaire allemand, invité par Paris à s’engager plus résolument dans les affaires européennes. « Je n’ai pas de frustrations mais des impatiences », a déclaré le président français en réponse à une question de, Wolfgang Ischinger, lui demandant s’il n’était pas « frustré par la non-réponse de l’Allemagne » à ses propositions européennes. « Il faut aller plus vite, plus fort et de manière plus ambitieuse » a répété le président. Quelques jours après son discours de l’École de Guerre, où il avait proposé d’intégrer les pays européens à un dialogue sur la dissuasion nucléaire, Emmanuel Macron est venu tester la réaction des autres chancelleries occidentales. « Nous avons besoin d’une Europe de la défense plus forte et de projets capacitaires communs », a-t-il répété, se félicitant du développement du futur chasseur franco-allemand SCAF. « Mais il ne s’agit pas d’un projet contraire à celui de l’OTAN. L’OTAN et l’Europe doivent être les deux piliers de notre défense », a-t-il insisté, dans un souci de rassurer l’Allemagne qui, elle, s’inquiète d’une mise à l’écart de l’Alliance atlantique et du partenaire américain. La veille, le président allemand, Frank Walter Steinmeier avait déclaré : « Il ne suffit pas de renforcer l’Union Européenne dans le domaine militaire, nous devons aussi continuer à investir dans le lien transatlantique »(10).

Le président français a plaidé pour un renforcement du dialogue avec la Russie. « Nous avons été défiants et faibles avec la Russie et les sanctions n’ont rien changé », a constaté Emmanuel Macron, raison, selon lui, de « réengager un dialogue stratégique » avec Moscou. Mais nous ne devons « rien céder » de nos exigences, a-t-il précisé. La Russie, dit-il, « continuera à déstabiliser les démocraties occidentales et se montrera toujours un acteur agressif », quitte à recourir à des « partenaires privés » dans le cadre du cyber-espionnage. Les projets de l’Élysée à l’égard de Moscou sont vus avec une certaine méfiance à Berlin. Emmanuel Macron déplore « un affaiblissement de l’Occident ». Enfin, il a écarté toute intention de dominer le couple franco-allemand. Dans un esprit de conciliation, il a rappelé que dans le passé, nombre de responsables politiques allemands avaient émis des propositions pour relancer le projet de construction européenne, auxquelles la France n’avait pas davantage répondu. Le chef de l’État a insisté sur sa volonté de rebâtir une relation stratégique avec Moscou. « Je ne suis pas pro-russe ni antirusse, je suis pro-Européen ». Il s’est livré à un violent réquisitoire contre les activités déstabilisatrices de la Russie, faisant une référence appuyée à l’affaire de la diffusion de vidéos à caractère sexuel qui ont conduit au retrait de la candidature de Benjamin Griveaux à la mairie de Paris. Est-il en mesure d’apporter des preuves de ce qu’il avance. S’il n’en avait pas, il aurait été inspiré de se taire. Dans les relations internationales, si la parole est d’argent, le silence est d’or. C’est bien le message subliminal transmis au président de la République par ses homologues durant toute la conférence sur la sécurité créée en 1962. Mais, quelques jours après, nous apprenons que le chef de l’État n’a pas dit ce qu’il aurait dit.

« Quand il a déclaré le 15 février à Munich, que la Russie [allait] ‘continuer d’essayer de déstabiliser’ les démocraties occidentales, les journalistes ont cru que Macron faisait une allusion à l’affaire Griveaux.

‘Ils ont tout confondu’ a-t-il répliqué à distance. ‘À Munich, j’ai évoqué les deepfakes, c’est-à-dire les logiciels qui permettent de faire des fausses vidéos en manipulant le son, dont Obama a lui-même été victime’.

Et Macron d’ajouter, en petit comité à l’Élysée, le 17 février :

‘En ce qui concerne Griveaux, il n’y a pas eu manipulation mais dévoiement d’images. De toute façon, je ne parlais pas de Griveaux, et encore moins là-bas (à Munich). D’ailleurs à ce stade, on ne sait rien’. Sous-entendu : d’une éventuelle implication de la Russie.

Macron pourra toujours poser la question à son nouvel ami Poutine »(11).

Revenons au cœur du propos jupitérien sur la dissuasion nucléaire et la défense !

La réaction négative des atlantistes. En dépit d’une « faille transatlantique béante »(12), le secrétaire général de l’OTAN et la ministre allemande de la Défense ont vanté la dissuasion nucléaire de l’Alliance atlantique et réagi fraîchement à l’offre de la France d’associer les Européens à sa propre force de frappe.

« Nous avons déjà une dissuasion aujourd’hui, c’est celle de l’Otan (…) et c’est la garantie ultime de sécurité en Europe » a déclaré le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg. « Les 28 alliés (de l’Otan) l’assurent chaque jour et ce n’est pas une promesse, c’est comme cela depuis des décennies », a-t-il ajouté. « Nous l’assurons ensemble avec les Etats-Unis. Ils ont déployé leurs armes (sur le Vieux continent). Les Européens fournissent des bases, des infrastructures », a poursuivi Jens Stoltenberg.

La ministre allemande de la Défense Annegret Kramp-Karrenbauer a accueilli l’offre avec réserve, soulignant qu’il n’était pas question de remettre en cause le parapluie nucléaire américain. « J’insiste, la protection de beaucoup de pays en Europe est garantie par l’Alliance atlantique, par le parapluie nucléaire des Etats-Unis », a-t-elle dit. « Si nous renforçons (la défense de) l’Europe, il s’agit avant tout de renforcer le pilier européen au sein de l’OTAN ». L’offre française est encore assez floue, selon elle. « Il faut savoir concrètement de quoi il retourne », a insisté la ministre. Pour l’heure, la seule certitude c’est que les Français « ne veulent en aucun cas placer leur arsenal nucléaire sous un commandement européen », a-t-elle fait observer. L’Allemagne craint de devoir être mise à contribution, en cas de dissuasion partagée, pour financer la rénovation de la force de frappe nucléaire française.

Compte tenu de tout ce qui précède, nous sommes surpris de lire sous la plume de Renaud Girard : « le président français a remplacé ses inutiles leçons de morale aux autres leaders européens par une vision géopolitique fondée sur les réalités. C’est diplomatiquement, un indéniable progrès »(13). Ce journaliste expérimenté aurait-il abusé de la bière dans les tavernes bavaroises pour parvenir à un tel constat ? Il serait bien en peine de nous décliner la « vision géopolitique fondée sur les réalités » en Libye, en Syrie, au Sahel, en Europe… tant il n’y a ni vision géopolitique, ni réalités Nous sommes dans la contradiction permanente de la diplomatie du en même temps qui permet de dire tout et n’importe quoi dans le même discours sans que cela ne trouble nos pseudo-experts des relations internationales. Ils seraient plutôt du genre perroquets qui répètent servilement les éléments de langage (EDL) des communicants sans prendre le temps de penser. Le clergé médiatique a encore de beaux jours devant lui sous la République en marche arrière.

MACRON MALADE … DE LA MACRONITE.

« Les Pactes et les traités désarmeront les passions tristes, le multilatéral liera les mains de l’unilatéral, l’Esprit vaincra la Nature »(14).

Les recevant pour resserrer les rangs, Emmanuel Macron a dit à ses députés : « Soyez fiers d’être des amateurs. » Est-ce bien malin ? Car de l’amateur au bras cassé, il n’y a pas loin…Quand un défaut répété devient une maladie chronique, il faut nommer la maladie. Appelons-la, très simplement, la macronite, cette propension irrépressible du président aux débordements langagiers, dérapages ou formules malheureuses. Les exemples abondent de ses saillies qui heurtent l’opinion, choquantes ou reçues comme telles. Peu importe d’ailleurs si telle ou telle est instrumentalisée, comme ce « pognon de dingue » dont Macron ne s’afflige en fait que parce qu’il n’atteint pas le but que l’on attend de lui. Un pouvoir qui est mal compris a toujours tort(15). Les mensonges et les calculs de court terme ont raison de tout. Ce qui vaut sur la scène intérieure vaut a fortiori, autant si ce n’est plus, sur la scène du grand théâtre du monde qui joue le rôle de chambre d’écho des diverses diplomaties. En ce premier trimestre 2020, le jeune premier agace prodigieusement par ses coups de menton comme celui sur la « mort cérébrale de l’OTAN » et sur bien d’autres sujets. L’angélisme est une plaie en ces temps conflictuels. « Un acteur ne peut pas savoir ce qu’il veut avant de savoir ce qu’il est » (Alexander Wendt). « On pensait avoir un Napoléon Bonaparte, on a un Sarko multiplié par mille »(16). Le moins que l’on puisse dire, à la lumière des réactions plus que réservées à ses géniales idées sur la dissuasion nucléaire et sur la défense (européenne ?), que nous avons été les témoins d’un Münich du caporal Jupiter.

Notes:

(1) Pierre Avril, À Munich, la rivalité entre les États-Unis et la Chine éclate au grand jour, Le Figaro, 17 février 2020, p. 6.

(2) Pierre Avril (propos recueillis par), Jens Stoltenberg, « Nous avons besoin d’une plus grande capacité européenne de défense », Le Figaro, 17 février 2020, p. 6.

(3) https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2020/02/07/discours-du-president-emmanuel-macron-sur-la-strategie-de-defense-et-de-dissuasion-devant-les-stagiaires-de-la-27eme-promotion-de-lecole-de-guerre

(4) https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2020/02/15/conference-sur-la-securite-de-munich-faire-revivre-leurope-comme-une-puissance-politique-strategique

(5) Chine-Vatican : très rare rencontre entre ministres des Affaires étrangères, AFP/Le Figaro, www.lefigaro.fr , 15 février 2020.

(6) Allan Kaval, À Téhéran le désespoir et l’exil pour horizon, Le Monde, 20 février 2020, p. 4.

(7) Macron invite la Serbie et le Kosovo à relancer leur dialogue, AFP, 15 février 2020.

(8) Isabelle Lasserre, Dissuasion : Macron veut convaincre et rassurer les Européens, Le Figaro, 15-16 février 2020, p. 7.

(9) Pierre Avril, L’Allemagne de Merkel tétanisée par le retrait du protecteur américain, Le Figaro, 15-16 février 2020, p. 7.

(10) Sylvie Kauffmann/Thomas Wieder, Dissuasion : premières réponses allemandes, Le Monde, 16-17 février 2020, p. 2.

(11) L’ombre bavaroise de Griveaux, Le Canard enchaîné, 19 février 2020, p. 2.

(12) Sylvie Kauffmann/Thomas Wieder, À Münich, la faille transatlantique béante, Le Monde, 18 février 2020, p. 3.

(13) Renaud Girard, Occasion unique pour la stratégie française, Le Figaro, 18 février 2020, p. 17.

(14) Régis Debray, L’Europe fantôme, Collection « Tracts », Gallimard, 2019, p. 11.

(15) Michel Richard, Macron malade … de la macronite, www.lepoint.fr , 16 février 2020.

(16) Marc Endeweld, Le Grand manipulateur, Stock, 2019, p. 325.


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