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"Mon mari est devenu ma femme" : le Projet (politique) derrière la transition

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Vendredi, 14 Févr. 2020 - 04h32

« Je l’ai vécu comme un tsunami » : mon mari est devenu ma femme

Toujours à la pointe du progrès sociétal, Le Monde met en avant un cas extrême, qui devrait se multiplier dans les années qui viennent, les Années Bonheur, pour reprendre le titre d’une émission de télé très 1984 ou Meilleur des mondes. L’article qui suit a été publié le 7 février 2020. À sa lecture nous avons failli flancher, puis nous avons repris nos esprits, car nous sommes des guerriers après tout, mais à moitié traumatisés quand même.

Chaque samedi, c’était le même rituel. Lorsque Christine Denaes claquait la porte pour partir travailler à la pharmacie, Béatrice sortait le carton caché dans la gaine technique de la maison familiale et enfilait les vêtements féminins qu’elle avait achetés en ligne. Béatrice Denaes pouvait alors être elle-même. À l’époque, journaliste à France Info, Béatrice s’appelait Bruno et vivait encore dans le corps d’homme qui était le sien depuis sa naissance.

Ainsi commence cet article coup de poing, qui est pour nous une attaque contre la logique, le bon sens, la morale, la nature. Mais ne soyons pas juges, seuls comptent l’amour et le genre fluctuant. L’honnêteté journalistique nous oblige à diffuser les trois extraits suivants, car ils permettent de comprendre, ou du moins de cerner la problématique :

Mais, en 2012, après plus de trente ans de mariage, Béatrice Denaes annonce à son épouse Christine qu’elle est une femme transgenre, soit une personne qui ne se reconnaît pas dans le genre assigné à sa naissance. « Je n’ai pas fait exprès, ce n’est pas un phénomène de mode, ce n’est pas pour se faire plaisir ou pour emmerder le monde », se justifie-t-elle, à propos de cette nécessité de changement qui s’est imposée à elle.
« Je l’ai vécu comme un tsunami », se souvient Christine Denaes. Après tant d’années de vie commune, deux enfants élevés ensemble, des projets, des voyages, une maison, elle choisit de rester, au nom de la tendresse qui les unit toujours. Mais un tel bouleversement ne va pas sans déstabiliser l’équilibre familial.
« J’avais peur que les enfants nous abandonnent », confie Christine. Dans un couple, cette période de transition pendant laquelle une personne transgenre traverse de nombreux changements devient alors une aventure à part entière, dans laquelle le conjoint et l’entourage proche ont rarement choisi de s’embarquer.

Pour ne pas énerver les prestigieux rédacteurs du Monde, qui ne nous estiment pas beaucoup (alors que nous sommes abonnés, contribuant ainsi à leurs gros émoluments), nous allons résumer le plus possible cet article historique, qui crée un avant et un après ; c’est selon nous la définition de quelque chose d’historique. Cela entre dans l’Histoire, cela fait partie de l’Histoire, et devient en quelque sorte éternel, à l’instar du 13 septembre 1515 Marignan, 2 décembre 1805 Austerlitz, 11 novembre 1918 la fin de la boucherie, 7 mai 2017 la Banque gagne les élections françaises, 17 novembre 2018 les Français se réveillent contre la Banque.

On ajoutera donc à ces pierres blanches celle du 7 février 2020 quand Béatrice devient la femme de sa femme Christine. On a cherché dans l’article, on n’a pas trouvé le nom masculin originel de Béatrice. Ah si, c’est Bruno ! Sous le choc, on avait mal lu. Notre entendement, construit sur une logique naturelle de séparation entre l’Homme et la Femme, a du mal à admettre cet illogisme, ce retournement, cette fusion-destruction de valeurs éternelles. Mais c’est ainsi, les individus aujourd’hui prennent la liberté d’être ce qu’ils veulent, homme, femme, enfant ou chien, et pourquoi pas chaise, ce qui arrange évidemment le pouvoir politique qui voit ses sujets trouver une liberté à la con qui ne changera rien à l’exploitation, à la domination, à la destruction (à laquelle les êtres confus participent). Les trans sont les alliés du Système, c’est pourquoi le Système va en fabriquer de plus en plus.

Bruno avant, Bruno après (mais Bruno toujours)

Nous sommes tous des trans en puissance

C’est là où l’on veut en venir : en proposant une libération de l’individu à travers un éventail de genres, très bien incarnés par l’ensemble des lettres LGBTQI+, le pouvoir veut avoir affaire à des sujets qui ne recherchent pas la libération de leur soumission, mais une libération personnelle faite de fantasmes et de sexe, un changement ou une évolution personnelle sans aucune conséquence politique dangereuse.

C’est d’ailleurs tout l’objet de la pornocratisation de la société, la voie royale proposée aux dominés pour se libérer de, de quoi d’ailleurs ? Du catholicisme castrateur ? Il suffit de trouver une fausse coercition, un faux écrasement, une fausse injustice, tiens, ce sera le patriarcat, ce symbole de la société d’avant, la colonne vertébrale de la France d’avant, la France vieillotte, rétrograde, paysanne et ouvrière, beauf (beaufe ? beauve ?), la France des Gilets jaunes, et le tour est joué. Fausse libération d’une fausse domination ! Une double arnaque magnifique imaginée par les tenants de la Décision.

Le Monde propose un autre cas, Laura et Virginie. On se perd un peu dans les prénoms féminisés, on a d’ailleurs l’impression qu’il y a plus d’hommes qui deviennent des femmes que de femmes qui deviennent des hommes. Serait-il plus facile d’être une femme aujourd’hui ? Voilà qui va donner du grain à moudre aux féministes et à leurs chefs, cheffes, chèves, la douce Caroline de Haas et la plantureuse Caroline Fourest, nos Carolines nationales, qui donnent effectivement très envie de changer de sexe, ou de genre.

Sept ans, c’est peut-être le temps qu’il faudra à Laura et Virginie Kerivel pour retrouver un quotidien ordinaire. Virginie a du mal à se faire à l’idée que « son mari » – comme elle continue régulièrement de l’appeler – est une femme transgenre. « Mon deuil n’est toujours pas fini et il ne le sera jamais. J’ai du mal à dire “ma femme”, alors qu’avant je disais “mon mari” », confie-t-elle.
À l’autre bout du tandem, Laura Annabelle Kerivel, une ingénieure en bâtiment de 43 ans, fait preuve de patience, sur les conseils de sa psy. « J’ai mis huit ans à comprendre et à accepter qui j’étais. Je ne peux pas demander à ma femme de le faire en quelques mois. Elle va peut-être avoir besoin d’autant de temps. » La terminologie, la manière dont on nomme l’autre, est ici loin d’être anecdotique. Du point de vue du conjoint, l’acceptation de ce processus de transition peut se faire sentir au travers d’une petite révolution pronominale qui est loin d’être anodine, le passage du « il » au « elle », ou du « elle » au « il ».

Et sous le chapitre Une nouvelle complicité, on peut lire une nouvelle activité à deux qui rend très optimiste, le co-shopping :

Dans leur relation, une nouvelle forme de complicité est née, au travers d’un rapprochement autour de la question de la féminité : elles aiment désormais courir les boutiques ensemble. « On se fait aussi les ongles toutes les deux ! », se réjouit Laura Kerivel.
Dans la transition de Laura, Virginie occupe une place importante. Elles ont choisi en commun le deuxième prénom de Laura (Annabelle) et Virginie la conseille tous les jours sur ses vêtements, son maquillage ou sur des manières de se tenir qu’elle estime, à l’occasion, ne pas être « assez féminines ».

On va arrêter là les emprunts, car on sent que les avocats du Monde, dirigé par les amis de l’humanité Niel, Pigasse, Bergé et Kretinski (barrez les mentions inutiles qui ont revendu leurs parts ou qui sont morts) sont en train de s’énerver, et c’est normal, nous sommes les mauvais et ils sont les bons. Avant que le ciel de la justice franc-maçonnisée jusqu’à l’os nous tombe sur la tête, voici un dernier extrait, mais le der des der, qui nous a choqués au milieu de notre choquement.

En revanche, pour le moment, il n’est plus question de relations sexuelles entre elles. « Quand on est sur le canapé, elle me dit : “Je ne peux pas te caresser, je ne peux pas caresser une femme. Ça me dégoûte de te toucher.” C’est dramatique pour moi », reconnaît Laura, qui a du mal à supporter ce rejet. Chaque petit geste tendre a donc des allures de victoire. Depuis quelques semaines, Virginie lui demande de nouveau de lui tenir la main et de l’embrasser en public. « Les choses évoluent au rythme de Virginie », décrit Laura, qui garde l’espoir que « quelque chose » se repasse un jour avec sa femme.

Faut-il être néo-gouine pour re-coucher avec son ex-mari devenu femme ?

C’est devenu trop compliqué pour notre cerveau, et si l’on conçoit que l’amour peut perdurer entre deux être malgré un changement de sexe, on se demande si on peut forcer son conjoint à jouer un jeu pour le moins étrange. Il existe néanmoins une solution, pour que le couple tienne : que l’autre, le non-transgenre (au départ, le Normal, quoi) change lui aussi de sexe ! Comme ça on retrouve un bon vieux couple hétéro, non ? Parce que nous, honnêtement on vous le dit, si notre conjoint change de sexe, on change de couple direct, et tout ça sans transphobie, mais tout dépend si une loi, une loi anti-transdiscrimination nous oblige à rester et à coucher avec notre ex-conjoint qui a changé de sexe...

Faut respecter l’Autre jusqu’au bout, même s’il se transforme en furet ou en poulet, c’est le progressisme à la Trudon-Macreau qui nous l’apprend ! Et qui va nous l’apprendre à coups de schlague juridique !

On a l’air de déconner, mais on ne déconne pas. On déconne, on déconne, et puis un jour c’est là. On ne se moque pas non plus des transitions qui foutent le bordel dans les couples, forçant le non-transité (?) à se redéfinir. Et vu le nombre de jeunes perturbés jusqu’au fond de leurs entrailles par la nouvelle injonction progressiste (qui est très paradoxale) « sois ce que vouldras », une injonction couplée avec le porno-déferlement, il est à craindre qu’un paquet de jeunes de la nouvelle génération (milléniaux ou suivante) tombe dans le piège de cette libération factice. Une libération de soi-même dont on ne sort pas par le bas (le cul), uniquement par le haut (la tête). Mais ça, le progressisme aux commandes ne vous le dira jamais, les gafilles !

Elle s’appelait Jean-Pierre :

La télévision participe à l’effort de contagion du virus de la transidentité, de la transition et du méga bordel sexuel ambiant (MBSA, à nous de créer des sigles). La télé, à la pointe du progressisme, devance toujours les mœurs pour exprimer, de manière simple et attractive, les besoins du Big Business (vendre de la chirurgie, des hormones, des médocs, de la psy, tout en détruisant le couple hétéro – base de la famille à l’ancienne – pas assez consommateur et jugé encore trop indépendant, un contre-pouvoir énervant) allié à la Décision idéologique, et par Décision idéologique on entend ceux – les ingénieurs sociaux aux commandes – qui décident des grands changements, des évolutions, positives pour eux, pas forcément pour la société ou les gens.

Disons que c’est la version sociétale du pouvoir profond, mais un département très important de la dominance. C’est ce qui permet le changement en douceur, une douceur qui n’a rien à voir avec l’amour, mais avec la ruse. Violenter et brutaliser la société et les êtres en douceur, pour ne pas subir de réponse, de résistance, de retour du réel. Il s’agit d’apprivoiser la Bête immonde, ce peuple rétif et craintif dans l’esprit des élites, pour la tromper. Ceux qui céderont à ces sirènes se rendront compte que ce n’est pas la sexualité qui libère, mais la connaissance.

Ne manquez pas le début de ce talk-show (parle-spectacle) produit par la boîte de feu Jean-Luc Delarue, mort du cancer de la sarbacane, selon Gérard Fauré. Tout y est, les acteurs du grand théâtre de la transition psychologique de la télé-consommatrice : l’animatrice coquine, la chirurgienne – Sarah – spécialisée en « réassignation sexuelle », le psychologue qui rassure la téléspectatrice et apporte la caution nécessaire à la vente du progressisme aux cerveaux influençables qui regardent, et puis les couples invités venus vendre leur transbonheur.

« Alors, Laure, il y a quelques années vous étiez un jeune homme... »

Conclusion : en toute logique, les lois anti-transphobie devraient se multiplier dans les années qui viennent, avec la criminalisation de toute agression (c’est normal), de tout humour (là non !) et de tout questionnement sur ce phénomène qui tombe du ciel, celui de nos élites déguisées en dieux.
Quelque chose nous dit que ces faux dieux vont tomber de leur arbre, un jour, et sur la tête. Et que ces têtes vont éclater dans un bruit de tomate pourrie.


- Source : E&R

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