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Révélations en cascade sur l’imposture des attaques chimiques en Syrie: le silence coupable des médias

Auteur : Ben Norton | Editeur : Walt | Samedi, 25 Janv. 2020 - 14h31

Un enquêteur de l’OIAC témoigne à l’ONU : il n’y a pas eu d’attaque chimique à Douma

Voir ci-dessous la traduction intégrale de l’intervention de Ian Henderson à l’ONU le 20 janvier 2020, et, pour rappel, l’éditorial belliciste de l’Immonde déchet atlantiste le 10 avril 2018. Aucun média dominant (y compris les agences de presse & Mediapart) n’a fait état de cette session extraordinaire du Conseil de Sécurité.

Dans un témoignage devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, l’ancien chef de l’équipe d’inspection de l’OIAC et expert en ingénierie Ian Henderson a déclaré que leur enquête à Douma, en Syrie, avait conclu qu’en toute probabilité, aucune attaque chimique n’avait eu lieu. Mais leurs découvertes ont été censurées.

Un ancien enquêteur principal de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) s’est exprimé aux Nations Unies, déclarant sans équivoque que les preuves scientifiques indiquent fortement qu’il n’y a pas eu d’attaque au gaz à Douma, en Syrie, en avril 2018.

Le dissident, Ian Henderson, a travaillé pendant 12 ans au sein de l’organisation internationale de surveillance, en tant que chef d’équipe d’inspection et expert en ingénierie. Parmi ses tâches les plus importantes, il a aidé la mission d’établissement des faits (FFM) de l’organisme international sur le terrain à Douma.

Il a déclaré lors d’une session du Conseil de sécurité des Nations Unies convoquée le 20 janvier par la délégation russe que la direction de l’OIAC avait rejeté les recherches scientifiques de son unité d’investigation déléguée sur les lieux, congédié l’ensemble de l’équipe et produit un autre rapport qui contredisait totalement leurs conclusions initiales.

« Nous avions de sérieuses réserves quant à la survenue d’une attaque chimique », a déclaré Henderson, faisant référence à l’équipe FFM chargée par l’OIAC d’enquêter à Douma.

L’ancien inspecteur de l’OIAC a ajouté qu’il avait rassemblé des éléments de preuve au cours de mois de recherche qui « confirmaient davantage l’idée qu’il n’y avait pas eu d’attaque chimique ».

Des frappes aériennes occidentales fondées sur des allégations non fondées de djihadistes soutenus par l’étranger

Des terroristes soutenus par l’étranger et l’opération d’influence visant à un changement de régime financée par le gouvernement occidental connue sous le nom de Casques Blancs ont accusé le gouvernement syrien d’avoir largué des bouteilles de gaz et tué des dizaines de personnes dans la ville de Douma le 7 avril 2018. Damas a rejeté l’accusation, affirmant que l’incident avait été mis en scène par les insurgés.

A l’époque, Douma était contrôlée par la milice extrémiste salafiste-djihadiste Jaysh al-Islam, qui a été créée et financée par l’Arabie Saoudite et anciennement alliée au puissant affilié syrien d’Al-Qaïda, le Front al-Nosra.

Les gouvernements des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France ont répondu aux allégations d’une attaque chimique en lançant des frappes aériennes contre le gouvernement syrien dès le 14 avril. L’agression militaire était illégale en vertu du droit international, car les pays n’avaient pas d’autorisation de l’ONU [le docile Edwy Plenel s’est bien gardé de souligner cette illégalité flagrante lorsqu’il a timidement évoqué le sujet face à Macron, et n’a pas mis en doute la réalité de l’attaque].

De nombreux lanceurs d’alertes et des fuites multiples de l’OIAC remettent en cause les allégations des gouvernements occidentaux

En mai 2019, une évaluation technique interne de l’OIAC a été divulguée au public. Le document, rédigé par Ian Henderson, déclarait que « les dimensions, les caractéristiques et l’apparence des cylindres » à Douma « n’étaient pas conformes à ce qui aurait été attendu dans le cas où l’un des cylindres aurait été largués à partir d’un avion », ajoutant qu’il y a « une probabilité plus élevée que les deux bouteilles aient été placées manuellement à ces deux endroits plutôt que d’être largués par avion. »

Après avoir examiné le rapport qui avait fuité, le professeur émérite de Sciences, Technologies et Sécurité Internationale du MIT Theodore Postol, a déclaré à The Grayzone : « Les preuves sont accablantes : les attaques au gaz ont bel et bien été mises en scène. » Postol a également accusé la direction de l’OIAC de superviser des « rapports falsifiés » et d’ignorer des preuves scientifiques.

En novembre, un deuxième lanceur d’alerte de l’OIAC s’est manifesté et a accusé la direction de l’organisation de censurer les preuves contradictoires, sous la pression de trois représentants du gouvernement américain.

WikiLeaks a publié de nombreux courriels internes de l’OIAC qui révèlent des allégations selon lesquelles le personnel de direction de l’organisme aurait falsifié le rapport Douma.

Courriel du chef de cabinet de l’OIAC, Sébastien Braha, demandant la suppression du rapport technique de Ian Henderson : « Veuillez retirer ce document du DRA [Archives du registre des documents]… Et veuillez supprimer toute trace, le cas échéant, de sa livraison / stockage / quoi que ce soit dans le DRA. » Ce rapport faisait notamment état de l’impossibilité que les prétendus cylindres de gaz aient transpercé des structures métalliques sans présenter de bosses ou d’entailles, la non-concordance entre la taille des cylindres et celle de l’ouverture au plafond, l’incompatibilité entre les symptômes observés chez les victimes alléguées et l’exposition à la chlorine, etc.

Au fur et à mesure que les preuves de la suppression interne augmentaient, le premier Directeur Général de l’OIAC, José Bustani, a décidé de s’exprimer. « Les preuves convaincantes d’un comportement irrégulier dans l’enquête de l’OIAC sur l’attaque chimique présumée de Douma confirment les doutes et les soupçons que j’avais déjà », a-t-il déclaré.

« Je ne pouvais pas comprendre ce que je lisais dans la presse internationale. Même les rapports officiels d’enquête semblaient au mieux incohérents. La situation est certainement plus claire maintenant, bien que très inquiétante », a conclu l’ancien chef de l’OIAC.

Témoignage d’un lanceur d’alerte de l’OIAC lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à Douma

Le 20 janvier 2020, Ian Henderson a livré son premier témoignage en personne, dénonçant des actes de censure de la direction de l’OIAC. Il s’est exprimé lors d’une réunion Arria-Formula (par visioconférence) du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le rapport de mission d’enquête sur Douma.

La mission de la Chine aux Nations Unies avait invité Ian Henderson à témoigner en personne à la session du Conseil de sécurité. Henderson a déclaré dans son témoignage qu’il avait prévu d’y assister, mais n’avait pas pu obtenir de dispense de visa du gouvernement américain. (L’administration Trump a à plusieurs reprises bloqué l’accès à l’ONU pour les représentants de pays qui ne se plient pas à ses volontés, transformant les visas de l’ONU en une arme politique en violation flagrante de l’accord de siège de l’organisme international.)

Henderson a déclaré au Conseil de sécurité, dans un message vidéo préenregistré, qu’il n’était pas le seul inspecteur de l’OIAC à remettre en question le traitement réservé par la direction à l’enquête de Douma.

« Ma préoccupation, qui a été partagée par un certain nombre d’autres inspecteurs, concerne le verrouillage subséquent imposé par la direction, ainsi que les pratiques dans l’analyse et la compilation ultérieures d’un rapport final », a expliqué Henderson.

Peu de temps après l’incident présumé à Douma en avril 2018, l’équipe FFM de l’OIAC s’était déployée sur le terrain pour mener une enquête qui comprenait des échantillons environnementaux, des entretiens avec des témoins et la collecte de données.

En juillet 2018, la FFM a publié son rapport préliminaire, déclarant n’avoir trouvé aucune preuve d’utilisation d’armes chimiques à Douma. (« Les résultats montrent qu’aucun agent nerveux organophosphoré et aucun de leurs produits de dégradation n’ont été détectés dans les échantillons environnementaux ou dans les échantillons de plasma prélevés sur les victimes présumées », indique le rapport.)

« Au moment de la livraison du rapport intérimaire en juillet 2018, il était établi que nous avions de sérieuses réserves quant à la survenue d’une attaque chimique », a déclaré Henderson au Conseil de sécurité.

Après cette inspection qui a conduit au rapport préliminaire, cependant, a déclaré Henderson,  la direction de l’OIAC a décidé de créer une nouvelle équipe, « la soi-disant équipe de base FFM, ce qui a de facto abouti au licenciement de tous les inspecteurs qui faisaient partie de l’équipe déployée dans des localisations à Douma et avaient mené à terme leurs conclusions et leur analyse. »

Puis en mars 2019, cette nouvelle équipe de l’OIAC a publié un rapport final, dans lequel elle affirmait que des armes chimiques avaient été utilisées à Douma.

« Les conclusions du rapport final FFM étaient contradictoires, étaient un revirement complet avec ce que l’équipe avait compris collectivement pendant et après les déploiements de Douma », a fait remarquer Henderson lors de la session de l’ONU.

« Le rapport n’a pas précisé quels nouveaux résultats, faits, informations, données ou analyses dans les témoignages, les études toxicologiques, l’analyse chimique, l’ingénierie, et / ou les études balistiques avaient abouti à ce revirement complet de la situation par rapport à ce qui a été compris par la majorité de l’équipe, et toute l’équipe [de base FFM] de Douma en juillet 2018 », a déclaré Henderson.

L’ancien expert de l’OIAC a ajouté : « J’avais poursuivi mes analyses par six mois d’études d’ingénierie et balistiques supplémentaires sur ces cylindres, dont le résultat avait conforté l’idée qu’il n’y avait pas eu d’attaque chimique. »

Pression du gouvernement américain sur l’OIAC

Le gouvernement américain a répondu à ce témoignage historique lors de la session de l’ONU en attaquant la Russie, qui a parrainé la réunion Arria-Formula.

La représentante américaine par intérim, Cherith Norman Chalet, a fait l’éloge de l’OIAC, a vigoureusement condamné le « régime Assad » et a déclaré à l’ONU que les « États-Unis sont fiers de soutenir le travail vital et salvateur des Casques blancs » (une organisation soutenue par Washington et Londres, qui a beaucoup collaboré avec Daech et al-Qaïda et a été impliquée dans de nombreuses exécutions par des terroristes en territoire syrien occupé).

Le gouvernement américain a une longue histoire de pression et de manipulation de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques. Au cours de la période précédant l’invasion de l’Irak, l’administration George W. Bush a menacé José Bustani, le premier directeur de l’OIAC, et l’a poussé à démissionner.

En 2002, alors que la Maison Blanche de Bush se préparait à faire la guerre à l’Irak, Bustani a conclu un accord avec le gouvernement irakien de Saddam Hussein qui aurait permis aux inspecteurs de l’OIAC de se rendre dans le pays à l’improviste pour des enquêtes sur les armements. Cela a rendu le gouvernement américain furieux.

Le secrétaire d’État adjoint de l’époque, John Bolton, a déclaré à Bustani en 2002 que le vice-président américain Dick « Cheney veut que tu sortes ». Bolton a menacé le directeur général de l’OIAC, déclarant : «Vous avez 24 heures pour quitter l’organisation, et si vous ne le vous soumettez pas à cette décision de Washington, nous avons des moyens de riposter contre vous… Nous savons où vivent vos enfants. »

Attaquer la crédibilité de Ian Henderson

Alors que les dirigeants de l’OIAC sont restés curieusement silencieux au milieu du scandale autour de leur rapport Douma, un média interventionniste appelé Bellingcat a fonctionné comme un centre de presse externalisé, défendant agressivement le récit officiel et attaquant ses critiques les plus éminents, y compris Ian Henderson.

Bellingcat est financé par la branche de changement de régime du gouvernement américain, la National Endowment for Democracy (NED), et fait partie d’une initiative financée par le ministère britannique des Affaires étrangères.

À la suite du témoignage de Henderson, le fondateur de Bellingcat, Eliot Higgins, a tenté de ternir la crédibilité de l’ancien ingénieur de l’OIAC en laissant entendre qu’il était utilisé par la Russie. Jusqu’en 2019, Higgins a travaillé au Atlantic Council, un groupe de réflexion pro-guerre financé par les gouvernements américain et britannique, ainsi que par l’OTAN.

 

Les partisans du rapport final manifestement falsifié de l’OIAC se sont largement appuyés sur Bellingcat pour tenter de discréditer les lanceurs d’alerte et les fuites croissantes. L’expert scientifique Theodor Postol, qui a débattu avec Higgins, a noté que Bellingcat « n’a aucune crédibilité scientifique à quelque niveau que ce soit. » Postol ajoute qu’il soupçonne même que la direction de l’OIAC a pu s’appuyer sur les affirmations très douteuses de Bellingcat dans ses propres rapports plus que douteux.

Higgins n’a pas d’expertise ni de références scientifiques, et même le New York Times a reconnu dans un article très complaisant que « Higgins attribuait ses compétences non pas à une connaissance particulière des conflits internationaux ou des données numériques, mais aux heures qu’il avait passées à jouer à des jeux vidéo, ce qui , a-t-il dit, lui a donné l’idée que tout mystère peut être percé ».

Dans son témoignage devant le Conseil de sécurité de l’ONU, Ian Henderson a souligné qu’il s’exprimait conformément à ses fonctions d’expert scientifique.

Henderson a déclaré qu’il n’aimait même pas le terme de lanceur d’alerte, et qu’il ne l’utiliserait pas pour se décrire, car « je suis un ancien spécialiste de l’OIAC qui a des préoccupations sur un sujet, et je considère que c’est un forum légitime et approprié pour expliquer à nouveau ces préoccupations. »

Le représentant de la Russie à l’ONU a ajouté que Moscou avait également invité le directeur général de l’OIAC et des représentants du secrétariat technique de l’organisation, mais qu’ils avaient choisi de ne pas participer à la session.

*

Vidéo de la session du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le rapport Douma de l’OIAC

Le témoignage de Ian Henderson commence à 57 h 30 dans cette vidéo officielle de l’ONU

https://www.un.org/webcast/1362235914001/B1J3DDQJf_default/index.html?videoId=6125087582001

Transcription du Témoignage du lanceur d’alerte de l’OIAC Ian Henderson au Conseil de sécurité des Nations Unies

« Je m’appelle Ian Henderson. Je suis un ancien chef d’équipe d’inspection de l’OIAC, ayant servi pendant environ 12 ans. J’ai entendu parler de cette réunion et j’ai été invité par le ministre, conseiller de la mission chinoise auprès de l’ONU. Malheureusement, en raison de circonstances imprévues concernant mon statut d’exemption de visa ESTA, je n’ai pas pu entrer aux Etats-Unis. J’ai donc soumis une déclaration écrite à laquelle j’ajouterai maintenant une brève introduction.

Je dois souligner d’emblée que je ne suis pas un lanceur d’alerte ; je n’aime pas ce terme. Je suis un ancien spécialiste de l’OIAC qui a des préoccupations sur un sujet, et je considère que c’est un forum légitime et approprié pour expliquer à nouveau ces préoccupations.

Deuxièmement, je dois souligner que je tiens l’OIAC en très haute estime, ainsi que le professionnalisme des membres du personnel qui y travaillent. L’organisation n’est pas brisée ; je dois souligner cela. Cependant, la préoccupation que j’ai concerne certaines pratiques de direction spécifiques dans certaines missions sensibles.

La préoccupation concerne bien sûr l’enquête de l’équipe de base FFM sur l’attaque chimique présumée du 7 avril à Douma, en Syrie. Ma préoccupation, qui a été partagée par un certain nombre d’autres inspecteurs, concerne le verrouillage subséquent imposé par la direction, ainsi que les pratiques dans l’analyse et la compilation ultérieures d’un rapport final.

Il y avait deux équipes déployées : une équipe, que j’ai rejointe peu après le début des déploiements sur le terrain, était à Douma en Syrie ; l’autre équipe s’est déployée dans le pays X [Israël].

La principale préoccupation concerne l’annonce en juillet 2018 d’un nouveau concept, la soi-disant équipe de base FFM, ce qui a de facto abouti au licenciement de tous les inspecteurs qui faisaient partie de l’équipe déployée dans des localisations à Douma et avaient mené à terme leurs conclusions et leur analyse.

Les conclusions du rapport final FFM étaient contradictoires, constituaient un revirement complet avec ce que l’équipe avait compris collectivement pendant et après les déploiements de Douma. Au moment de la livraison du rapport intérimaire en juillet 2018, il était établi que nous avions de sérieuses réserves quant à la survenue d’une attaque chimique.

Ce que le rapport final FFM n’indique pas clairement et ne reflète donc pas le point de vue des membres de l’équipe qui ont été déployés à Douma (je ne peux vraiment parler que pour moi à ce stade). Le rapport n’a pas précisé quels nouveaux résultats, faits, informations, données ou analyses dans les témoignages, les études toxicologiques, l’analyse chimique, l’ingénierie, et / ou les études balistiques avaient abouti à ce revirement complet de la situation par rapport à ce qui a été compris par la majorité de l’équipe, et toute l’équipe [de base FFM] de Douma en juillet 2018.

En ce qui me concerne, j’avais poursuivi mes analyses par six mois d’études d’ingénierie et balistiques supplémentaires sur ces cylindres, dont le résultat avait conforté l’idée qu’il n’y avait pas eu d’attaque chimique.

Nous devons résoudre ce problème correctement, croyons-nous, à travers les rigueurs de la science et de l’ingénierie. En ce qui me concerne, ce n’est pas un débat politique. Même si je suis très conscient qu’il y a un débat politique autour de cela.

Peut-être un dernier commentaire de ma part est que j’étais également le chef de l’équipe d’inspection qui a élaboré et lancé les inspections, les inspections très intrusives, de l’installation de Barzah SSRC, juste à l’extérieur de Damas. Et j’ai fait les inspections et j’ai rédigé les rapports des deux inspections précédentes, et l’inspection après que l’installation chimique, ou le complexe de laboratoires à Barzah SSRC, a été détruite par la frappe de missiles.

Il s’agit cependant d’une toute autre histoire, et je m’arrête maintenant. Je vous remercie ».

***

Pourquoi les voix de la raison anti-guerre n’ont-elles pas été entendues ? Parce que les médias dominants alignés sur l’État n’existent que pour protéger le pouvoir de la vérité et faire croire aux gens que la guerre est nécessaire. Les médias dominants ont rarement soumis à un examen sérieux le moindre récit officiel, sauf bien après l’événement, lorsque la poussière est retombée sur les conséquences dévastatrices de leur complicité. L’abolition du scepticisme est responsable de la dévastation et des effusions de sang qui sont les conséquences de ces guerres, menées sous de faux prétextes criminels.

Ces journalistes ne se contentent pas d’ « accepter » la désinformation, ils applaudissent de manière chauviniste & atlantiste à la destruction de nations et de peuples dont ils ne savent pratiquement rien.

Les journalistes qui capitulent consciemment aux agendas de politique étrangère et aux récits officiels qui y sont associés, fabriqués de toutes pièces pour faciliter la mise en oeuvre de ces agendas, sont des complices de ces crimes et violations du droit international.

Vanessa Beeley

Traduction : lecridespeuples.fr


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