Quand J-P Delevoye défendait l'exemplarité devant le Sénat en 2010
Le 23 février 2010, lors d'une audition au Sénat, Jean-Paul Delevoye clamait: « il y a un manque d'éthique et non respect de l’éthique et c'est vrai aujourd’hui certains nombre de comportements qui se doivent d'être exemplaires ».
Presque dix ans et trois oublis plus tard, celui que Jacques Chirac nommait "le grand con", se retrouve au centre de polémiques entourant ses activités dans un think thank à 5 386 euros/mois pour un total de 140 000 euros qu'il s'apprête à rembourser, mais aussi à la SCNF ainsi que dans un institut de formation.
La transparence qu'il évoquait alors devant le Sénat résonne aujourd'hui comme les paroles d'un menteur. Parler d'exemplarité mène-t-il au dévoiement ?
23/02/10, lors d'une audition au Sénat, #Delevoye déclarait:
— Pierre Schydlowski (@PSchydlowski) 14 décembre 2019
« il y a un manque d'éthique et non respect de l’éthique et c'est vrai aujourd’hui certains nombre de comportements qui se doivent d'être exemplaires »
V/ @achabus #delevoyegate
pic.twitter.com/Ne0NFFODXH
?????????FLASH - Intenable : le haut-commissaire aux #Retraites est en pleine tourmente après avoir enfreint la Constitution. La liste des mandats et fonctions non déclarés par Jean-Paul #Delevoye dans sa déclaration d'intérêts s'allonge de jour en jour :
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) 14 décembre 2019
-IGS
-IFPASS
-SNCF
-ORCP
-IRG
S'il a démissionné des postes en question, l'on sent pertinemment qu'il ne démissionnera pas des idées de Macron et du dossier dont il a la charge, celui des retraites.
"C'est moi qui dit, ce n'est pas moi qui fait"
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- Source : WikiStrike