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Les États-Unis doivent leur liberté à un seul homme, Bachar al-Assad

Auteur : Gordon Duff | Editeur : Walt | Samedi, 30 Nov. 2019 - 09h15

Est-ce que ce titre est une déclaration imprudente ou est-ce la vérité ? Alors que le Parti Démocrate US s’autodétruit, avec des candidats de 3e classe se déchaînant les uns contre les autres comme des rats affamés, une candidate est au-dessus des autres, la représentante Tulsi Gabbard de Hawaii.

En 2017, Tulsi Gabbard, ou peut-on l’appeler Major de l’Armée US Tulsi Gabbard, une ancienne combattante décorée, s’est rendue à Damas et a rencontré, entre autres, le Président Assad.

Ce fait est continuellement utilisé par une cacophonie de Démocrates pour accuser Gabbard « d’inaptitude ». Quelles sont les réelles croyances de Gabbard ?

Mettons les choses au clair : elle promet de mettre fin aux guerres de changement de régime dans lesquelles les États-Unis semblent continuellement s’engager, décennie après décennie, même si elle ne dit pas non plus, par prudence, ce qui doit être fait.

Les guerres de changement de régime des États-Unis sont toutes menées au nom des gangsters, la « Casher Nostra », qui contrôle la dictature militaire qu’est devenue Israël sous les Likoudistes et les milliardaires et « oligarques » qui ont payé pour installer Netanyahou au pouvoir à maintes reprises malgré le souhait d’une majorité qui vote contre lui dans chaque élection.

Qui est Assad ? Eh bien, il a passé une grande partie de sa vie à Londres, il est médecin, qualifié pour la médecine générale avec une spécialité en ophtalmologie.

Sa politique personnelle est simple, c’est un démocrate libéral, selon les normes US, ou « travailliste » comme on pourrait l’appeler au Royaume-Uni, extrêmement populaire en Syrie et élu avec une large majorité.

Lui et sa femme voyagent en Syrie sans aucune sécurité. Il se conduit lui-même et peut se présenter à l’improviste, comme je l’ai vu, se promenant dans le hall de l’hôtel Dama Rose à Damas, sans gardes du corps, et, franchement, personne n’a semblé le remarquer.

Il est généralement très apprécié des dirigeants politiques US, britanniques et français, mais aucun ne s’opposera aux attaques orchestrées par l’État Profond, à l’exception de Tulsi Gabbard et peut-être John Kerry.

Quelles sont ses réalisations ? Singulièrement, par simple volonté, par volonté et grâce au sacrifice du peuple syrien, victime non seulement de Daech et d’Al-Qaïda, il a défait les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Turquie, Israël et l’Arabie Saoudite.

Voyez-vous, l’occupation d’une grande partie de la Syrie par des « combattants de la liberté » recrutés et payés par l’État Profond n’aurait pas pu causer autant de souffrances et de privations sans tant de gouvernements, tant de gouvernements corrompus, qui cherchaient un Moyen-Orient dirigé par un État Islamique nucléaire armé.

Cet État, dirigé par des acteurs de la crise et des agents du Mossad, de la CIA, du MI-6 et de tant d’autres organisations, suivait le plan que les néoconservateurs US avaient élaboré après le 11 septembre, un plan qui allait mettre la région sous contrôle étasunien, pillé et dépouillé.

La méthodologie de Rice, « Wolfie » et le gang n’a jamais été exposée en détail, mais a toujours inclus l’utilisation de substituts de la CIA, le terrorisme sous faux drapeaux, la collecte de fonds via les narcotiques et le trafic d’organes, et bien sûr un faux mouvement islamique ressemblant aux Frères Musulmans mais avec beaucoup de nouvelles tendances comme on a pu le voir.

Quant au « nucléaire », cela a toujours été prévu. Lorsque Mossoul est tombée aux mains de Daech, le centre de recherche nucléaire a commencé à développer la capacité de produire des armes à fission à rendement modéré de troisième génération, de 2 à 10 kilotonnes encore hautement classifiées.

Les progrès dans la conception des armes, les plans volés aux États-Unis sous l’administration Clinton, les procédures de transformation du combustible nucléaire en bombes atomiques, pas en « bombes sales », mais en armes qui maintiennent une capacité de réaction en chaîne suffisante pour rivaliser avec les armes utilisées par les États-Unis contre le Japon pendant les derniers jours acharnés de la Seconde Guerre Mondiale.

Entre 2015 et 2017, des dizaines de tonnes de cargaisons de matières nucléaires ont été saisies sur le chemin de la capitale de l’État Islamique à Mossoul, saisies en Ukraine, en Géorgie, en Roumanie et en Turquie, et acheminées par des ONG censées opérer dans des hôpitaux et fournir une « protection civile » dans les régions de Syrie contrôlées par « l’Armée Syrienne Libre », selon des sources de l’AIEA.

Pour chaque cargaison saisie, combien sont passés ?

D’autres accusations ont également été faites, selon lesquelles les États-Unis auraient retardé la chute de Mossoul pendant de nombreux mois, en se battant même ouvertement contre les milices chiites irakiennes qui prenaient d’assaut les positions de l’EI, afin de permettre à ce dernier de terminer sa première arme.

Lorsque nous regardons la Syrie aujourd’hui, nous voyons les États-Unis s’enfoncer le long de la rive orientale de l’Euphrate, bloquant les approvisionnements pétroliers de la Syrie, ce qui mènera à un autre hiver froid pour des millions de personnes qui souffrent des décisions de l’administration Trump.

Pourtant, sans la présence des États-Unis, l’État Islamique est battu, battu par Assad, battu par le peuple syrien et par l’Armée Arabe Syrienne qui a battu l’EI au sol malgré les attaques continuelles des forces aériennes US et israéliennes.

Tulsi ne pourra jamais dire ces choses, elles ne seront jamais publiées aux États-Unis, et les Étasuniens, les Britanniques ou les Français ne sauront jamais à quel point le monde a failli se retrouver avec un État terroriste possédant le nucléaire.

On peut se demander pourquoi les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, on peut ajouter Israël et l’Arabie Saoudite à la liste, permettent une telle chose ? Alors nous pourrions nous rappeler qu’Israël est un État nucléaire et qu’il annonce continuellement au monde sa capabilité d’exécuter « l’Option Samson », de détruire le monde avec lui si Israël est menacé, en incendiant chaque capitale européenne.

Une fois la Syrie et l’Irak conquis, l’État Islamique aurait disposé d’une force aérienne, d’une petite marine composée principalement de patrouilleurs et, bien sûr, aurait pris la base navale russe de Tartous.

Quel genre de voisin serait une telle nation, dirigée par des « hacheurs de tête » et des fanatiques, du moins nous dit-on, pour Israël ou l’Arabie Saoudite ?

Pourtant, l’idée d’une puissance infiniment plus grande que l’Irak de Saddam Hussein, dépassant largement sa brutalité et son extrémisme, a semblé non seulement acceptable, mais réjouissante également.

Conclusion

On se demande ce que cela signifierait pour les États-Unis si Assad n’avait pas vaincu l’État Islamique alors que ses forces écrasent maintenant Al-Qaïda dans la province d’Idlib.

Quels dommages un ancien patrouilleur syrien ou irakien ayant une arme nucléaire à son bord pourrait-il causer à des cibles telles que le canal de Suez ou même le port de New York ?

Et si l’Iran tombait aux mains de l’État Islamique, comme le prévoyaient les plans originaux élaborés par la Maison-Blanche de Bush fils ? Les bombes nucléaires deviendraient plus petites, tellement plus petites, les missiles se multiplieraient et un état de terreur finirait par s’opposer à la puissance US à moins que cet État Islamique ne soit un substitut secret de l’État Profond qui contrôle les États-Unis et ses alliés ?

Traduit par Réseau International


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