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Le vrai de par la loi

Auteur : Jean Goychman | Editeur : Walt | Jeudi, 03 Oct. 2019 - 17h01

Il y a quelques semaines, toute l’information était mobilisée sur un épisode caniculaire, ce qui n’avait rien d’extraordinaire en cette saison. Mais cette faculté de « créer l’évènement » en le reliant à d’autres phénomènes pour en justifier l’importance, au détriment de l’analyse élémentaire, permet de jeter le trouble dans certains esprits. Qu’il fasse plus chaud en été est une évidence. Que cette augmentation de chaleur soit imputable à ce phénomène appelé « réchauffement climatique » paraît beaucoup moins évident. La démarche est basée sur l’ignorance supposée de la grande majorité des gens concernant les grands principes de la thermodynamique.

Je ne surprendrai personne en disant que la Terre est un système isolé dans l’espace intersidéral et que les échanges d’énergie avec le reste de l’Univers ne peuvent se faire que par rayonnement, le vide interdisant tout contact nécessaire à la conduction. J’écarte volontairement tout ce qui peut provenir de l’intérieur de la planète et qui n’est pas d’une importance primordiale. Ceci implique donc que pour un bref intervalle de temps, la température globale de la planète reste sensiblement constante. Cela ne veut pas dire qu’elle est uniforme sur la surface. Compte-tenu des différents phénomènes météorologiques tels que : vents de surface, nébulosité, ensoleillement variable dans la journée et autres.

Cependant, à niveau d’énergie constant, force est d’admettre que s’il existe des zones « chauds », cela implique d’une façon corrélative l’existence de zones « froides » Le raisonnement qui conduit à lier l’existence des zones chaudes au réchauffement climatique devrait également valoir pour les zones froides qui devraient être alors la manifestation d’un refroidissement climatique. A ce stade, tout le monde comprend qu’on a volontairement évoqué un pur phénomène météorologique pour justifier un événement climatique.

L’an passé était publié par les éditions Kryos un ouvrage intitulé « Le vague tonitruant » écrit par un journaliste d’origine roumaine Raduc Portocala. Le titre du dernier chapitre était : « le vrai de par la loi ».

La plupart d’entre nous sont conscients de ce que nous vivons dans un monde d’apparence. Les médias veulent nous imposer une certaine vision des choses qui n’est pas nécessairement conforme à la réalité.

Le battage médiatique vécu cet été s’inscrit directement dans cette démarche

Depuis quelques années, l’hypothèse, c’est à dire la supposition que le réchauffement climatique ait pour seule et unique cause l’augmentation de la quantité de dioxyde de carbone résultant de l’activité humaine à l’exclusion de toute autre phénomène, s’est commuée en vérité incontestable. Un article récent publié sur France info, posait à ce sujet une question intéressante : « l’avenir de la planète se joue-t-il vraiment dans les dix-huit prochains mois ? »

Ce titre accrocheur incite naturellement à lire la suite. Compte-tenu de celui-ci, on se dit qu’il doit y avoir du nouveau, du lourd… On pourrait alors s’attendre à découvrir des évènements récents, des preuves indubitables qui jusqu’à présent ont fait défaut.

Or, il n’y a que des hypothèses, toujours les mêmes qui sont ressassées ad nauseam, mais aucun élément qui pourrait nous inciter à pencher vers une certitude. Aucun fait probant n’est relaté. La grande faiblesse de l’hypothèse du réchauffement uniquement dû à l’activité humaine en ne prenant pas en compte les facteurs « naturels » liés notamment à la distance Terre Soleil qui évolue cycliquement, est qu’elle paraît irréaliste car contraire au simple bon sens. Pensez-donc, les variations orbitales de la planète dûe à tout un tas de facteurs, la répartition et la densité des nuages, tout ceci n’aurait aucun effet sur la température de la planète à long terme.

La validation de toute théorie physique implique une expérience cruciale

Une hypothèse peut être vraie ou fausse. Si elle est vraie, on peut la vérifier dans tout son domaine d’application, par tout moyen approprié (calcul, observation, etc) Seulement et seulement si l’hypothèse paraît fiable, on peut se hasarder à émettre une théorie. Qu’il faudra ensuite justifier afin de la valider, S’il existe un seul cas où la théorie est prise en défaut, à moins de démontrer qu’il s’agit « d’un point singulier »1 c’est toute la théorie qui s’effondre. Le cas du réchauffement climatique est un « cas d’école ».

Lier par une fonction a-priori linéaire (ou affine) la température de la basse atmosphère à la concentration en CO² de celle-ci impose de démontrer l’existence de cette relation. A un taux de concentration de CO² doit correspondre une et une seule température de cette base atmosphère, puisque la fonction à étudier semble croissante sur son domaine d’étude. Or, les mesures faites par différentes méthodes permettant de « remonter le temps » montrent qu’à certaines périodes le taux de CO² était moindre et la température plus élevée. Comment les sachants du GIEC peuvent-ils l’expliquer? Les molécules de CO² auraient-elles des propriétés variables dans le temps? Dans ce cas, toute conclusion serait aléatoire par principe car il faudrait admettre que la concentration du CO² dans la basse atmosphère puisse tantôt réchauffer ou tantôt refroidir l’atmosphère, ce qui paraît très peu probable . Cette hypothèse n’a jamais été émise dans les différents rapports du GIEC.

Rien ne permet de l’affirmer

Pourtant, un certain nombre de pays, et c’est le cas du nôtre, n’ont pas hésité à légiférer en spéculant sur cette hypothèse que rien n’étaye vraiment. C’est une situation totalement paradoxale qui oblige les citoyens à observer des règles alors même que personne ne peut dire si elles sont justifiées ou non et si les mesures prises auront le moindre effet. Cette position purement dogmatique risque, au cas ou il s’avérerait que les variations climatiques procéderaient d’autres causes plus prépondérantes, d’augmenter le discrédit qui pèse déjà sur notre classe politique. Est-il acceptable que notre pays, dont chacun semblait reconnaître la rationalité issu du « siècle des lumières » comme une des bases de notre système éducatif, puisse se laisser entraîner vers des dérives dogmatiques qui témoigneraient d’un changement total de paradigme ?

Peut-on laisser à une sorte d’obscurantisme quasi-religieux le pouvoir d’influencer notre existence en profondeur ?

Principe de précaution dévoyé

Est-ce au nom de ce « principe de précaution » tant décrié, alors même que notre pays ne représente qu’une fraction minime du total de ces émissions de CO² par rapport à celles de l’humanité que nous devons nous soumettre à untel diktat dont l’efficacité apparaît dérisoire ?

Enfin, pourquoi dramatiser à outrance un événement en contractant  l’échelle de temps alors que celle la plus adéquate semble être celle de la géologie ?

On pourrait tout aussi bien annoncer que le sort de la Terre va se jouer  vendredi prochain ou même ce soir à 17h30. Cela reviendrait à admettre la non-linéarité dans le temps de l’effet de serre du CO² qui d’un seul coup, se mettrait à croître exponentiellement. Et d’où viendrait l’énergie nécessaire à augmenter la température de la basse atmosphère ? Les molécules de CO² vont elles fusionner pour dégager sui-généris une telle énergie ? Aucune de ces question n’est abordée. D’où viendrait un tel effet de seuil ?Franchement tout ceci laisse perplexe. Que cache cette dramatisation ?  Ceux qui nous dirigent devraient commencer à penser à l’utilité d’un véritable débat et non un simulacre comme celui auquel nous avons assisté au cours du premier trimestre 2019.

La démocratie ne consiste pas à imposer des lois ou des décrets qui participent plus d’ une croyance résultant surtout d’un battage médiatique que sur des faits réellement avérés,. Comme dit le dicton populaire, « une hirondelle ne fait pas le printemps » pas plus que quelques périodes de canicule ne sauraient présager à elles seules un réchauffement général de la basse atmosphère de la planète.

Rendons à César ce qui appartient à César….

Note:

1- Point singulier : Point d ‘une courbe mathématique ayant des propriétés particulières qui interdisent de lui appliquer une règle commune aux autres points de la courbe (NdR)


- Source : RI

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