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50 ans après Woodstock : légende hippie ou expérience sociale de masse ?

Auteur : de nm./ham | Editeur : Walt | Jeudi, 26 Sept. 2019 - 15h14

Beaucoup connaissent les images du mouvement légendaire de 1968 : manifs pour la paix, musique nouvelle, vêtements colorés, sexe et drogues, ainsi que le légendaire festival de Woodstock. En apparence, le mouvement hippie était un nouveau départ né des jeunes. Mais il y a des indications concrètes que ce qu’on appelle cette « contre-culture » a été planifiée et contrôlée sur une longue date, que les jeunes ont été délibérément instrumentalisés…

Le 15 août 2019 était le 50e anniversaire du légendaire Festival de Woodstock dans l’État de New York. Au cours de l’été 1969, plus de 400 000 personnes sont allées en pèlerinage aux trois jours de ce festival de musique, qui est toujours considéré aujourd’hui comme l’apogée du mouvement hippie. La présentation courante du mouvement de 1968 faite par les médias est que des jeunes rebelles aux Etats-Unis ont protesté contre la politique étrangère et les activités belliqueuses de leurs pères, et ont essayé de se créer un style de vie complètement nouveau. Les expressions de ce prétendu mouvement de jeunesse étaient par exemple des manifestations pour la paix, de la musique nouvelle, des vêtements colorés, la liberté sexuelle et la drogue, ainsi que le légendaire festival de Woodstock. Jusqu’à aujourd’hui, beaucoup de gens connaissent ces images. Elles sont toujours présentées comme un phénomène autodéterminé des jeunes, comme une « contre-culture ». Mais cette contre-culture était-elle vraiment si autodéterminée ? L’écrivain Robin de Ruiter décrit de façon saisissante dans son livre « Les appâts du culte de Satan » que cette contre-culture des années 60 était avant tout une vaste expérience sociale de masse menée par la CIA, les services secrets britanniques MI6 et l’Institut Tavistock.

Le Tavistock Institute of Human Relations (en français « Institut pour les relations humaines), est un institut de recherche en sciences sociales qui a commencé ses activités en 1913 à Wellington House à Londres. [Bureau britannique pour la propagande de guerre]. La mission de l’Institut Tavistock était de développer des techniques de propagande pour la guerre psychologique afin de diriger l’opinion publique dans une certaine direction. L’organisation a d’abord été financée par la famille royale anglaise, puis par les fondations familiales des Rothschild ainsi que des Rockefeller, parmi d’autres.

Ainsi de nouveaux mots-clés, tels que « teenagers » et « beat generation », « hippies » ou « flower children », qui ont particulièrement imprégné le mouvement de 1968, ont été créés par l’Institut Tavistock. Ces termes ont créé un nouveau groupe de population jeune qui était nettement différent et détaché des normes existantes et qui, selon Robin de Ruiter, devait servir à diviser les générations.

En outre, pour l’expérience sociale de masse, on a utilisé une substance psychotrope d’une efficacité extraordinaire, le LSD, fabriquée par l’entreprise pharmaceutique suisse Sandoz SA. Le LSD n’était pas encore interdit à l’époque. Par exemple, des drogues hallucinogènes comme le LSD ont été distribuées aux participants du Festival de Woodstock en 1969 et mélangées à des boissons. Ce qui a eu pour effet de transformer des milliers de victimes qui ne se doutaient de rien en psychotiques déchaînés. À la fin du Festival de Woodstock, 5 000 urgences au total ont été signalées.

Même John Lennon, le chanteur et guitariste du groupe de rock britannique les Beatles, a mentionné peu avant sa mort dans une interview pour le magazine Playboy que certaines drogues comme le LSD avaient été délibérément distribuées dans la société pour provoquer un chaos social et un effondrement général de celle-ci.

Robin de Ruiter décrit dans son livre que les concerts de rock de l’époque ont servi à éduquer la jeune génération en masse à une « contre-culture » saturée de drogues et adonnée à la liberté sexuelle. Il cite l’activiste hippie et clown Wavy Gravy comme étant l’un des principaux coordinateurs de l’expérience de Woodstock.

Wavy Gravy

Gravy était membre de « The Merry Pranksters », un groupe d’artistes qui a voyagé aux États-Unis dans un autobus scolaire aux couleurs vives pour organiser des fêtes LSD et influencer toute une génération au nom du plaisir, du chaos et des paradis artificiels. Gravy aurait travaillé pour les services secrets américains de la CIA et était officiellement responsable de la sécurité du festival de Woodstock avec sa communauté hippie « Hog Farm », en français « Ferme porcine ». Selon de Ruiter, toute la contre-culture, y compris la scène rock, a été infiltrée par des hommes de main des services secrets.

La philosophe Claudia Simone Dorchain a aussi examiné le mouvement légendaire de 1968. Elle a également conclu qu’il s’agissait d’un programme des puissants qui voulaient apparemment tester dans quelle mesure on peut programmer des couches de la population jusqu’à l’impuissance. Le summum de la manipulation est, cependant, lorsque la jeune génération d’adolescents sur laquelle cette expérience sociale de masse a été menée, interprète faussement comme une libération le fait qu’elle ait été délibérément influencée dans son libre-arbitre.


- Source : Kla TV (Allemagne)

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