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Mardi, 23 Avr. 2024

Venezuela – Et ça continue encore et encore… Juan Guaido dans les bras de membres du cartel narco-paramilitaire colombien…

Auteur : Romain Migus | Editeur : Walt | Dimanche, 22 Sept. 2019 - 15h44

C’est que le début d’accord, d’accord….

De nouvelles photos de Juan Guaido dans les bras de membres du cartel narco-paramilitaire colombien Los Rastrojos viennent d’être révélées. Elle ont été prises le même jour que les précédentes. Cette fois-ci, Guaido semble bien s’amuser avec Jonathan Orlando Zambrano García, alias ‘Patrón Pobre’, responsable des kidnappings et de la contrebande d’essence dans la zone frontalière de Boca de Grita. Sur la photos ci-dessus, on voit, à sa chemise, que c’est lui qui conduit la voiture de Guaido. L’excuse du « selfie innocent », colportée par les médias dominants, ne tient plus. Une autre photo montre Guaido dans les bras de Argenis Vaca, alias « Vaquita », un des responsables des finances du groupe de narco-trafiquants, recherché pour meurtre et extorsion.

Le chauffeur officiel de Guaido (voir la chemise) n’est autre que Jonathan Orlando Zambrano García, responsable du cartel colombien Los Rastrojos pour les kidnappings et la contrebande d’essence dans la zone frontalière de Boca de Grita

Alias Vaquita, recherché pour homicide, trafic de drogue, kidnapping, extorsion 

Dans une interview exclusive, il y a quelques mois, Freddy Bernal, préfet de la région vénézuélienne frontalière nous rappelait que « les paramilitaires colombiens jouent en Amérique latine le rôle que DAESH joue au Moyen Orient ».

Les mercenaires médiatiques qui essaient péniblement de minimiser le scandale devraient prendre plus de précautions. Car les liens qui unissent les cartels narco-paramilitaires colombiens et l’opposition vénézuélienne sont plus profonds qu’ils ne peuvent se l’imaginer. Ce type de révélations n’ira qu’en augmentant, au gré des divisions internes des forces de sécurité colombiennes (ceux qui ne veulent pas de guerre contre le Venezuela sont une des principales sources des révélations contre Guaido), ainsi que des légendaires affrontements au sein de l’opposition vénézuélienne (ceux qui veulent la peau de Guaido n’hésitent pas à balancer leur petit camarade).

Cette article du très droitier journal PanamPost, daté du 18 juin 2019, révèle la corruption à grande échelle des proches de Guaido. Par huit fois, l’article cite les services de renseignements colombiens comme source principale. 
Pour lire l’article, cliquez ici

Entre temps, depuis la publication des premières photos, deux des trois paramilitaires qui étaient apparus avec Juan Guaido ont été victime de tentative d’assassinat. Ayant raté leurs objectifs, les tueurs ont assassiné 4 membres de la famille de Jhon Jairo Durán Contreras, alias “el Menor” et 4 membres de la famille de Hernando Iván Posso, alias “Nandito”(dont ses parents).

Si quelqu’un voulait faire taire des témoins gênants pour l’avenir politique (déjà très compromis) de Guaido, il ne s’y prendrait pas autrement. Reste à savoir qui est derrière ces assassinats.

Au delà des frasques de l’opposition vénézuélienne avec les paramilitaires et les cartels de la drogue colombiens, se pose la question du modèle politique que certains cherchent à implanter au Venezuela. La vision de l’opposition ce n’est pas seulement de rétablir le néolibéralisme au Venezuela, mais d’atomiser l’Etat-nation en une multitude de territoires sous contrôle de groupes armés (d’où les multiples liens avec les paramilitaires). Et pour cela, le laboratoire des stratèges états-uniens (et accessoirement vénézuéliens), c’est la Colombie.

Nous ne saurons que recommander une fois de plus notre article sur les liens militaires entre narco-paramilitaires colombiens et opposition vénézuélienne, écrit plusieurs mois avant ces « révélations », qui n’étonnerons que les plus candides.

Pour rappel, la Colombie est en ce moment en campagne électorale pour élire les gouvernements régionaux et les maires. Depuis le début de la campagne, la violence politique s’est exacerbée, la Fondation Paz y Reconciliación dénonce 21 militants assassinés, 178 blessés.

Jhonathan Orlando Zambrano Garcia, responsable des kidnappings et de la contrebande d’essence dans la zone frontalière de Boca de Grita. Il est lié á d’autres membres du Parti politique politique de Leopoldo Lopez et Juan Guaido ; notamment, Sergio Vergaro et Roberto Marrero (ex directeur de cabinet de Guaido). Ces deux politiciens ont été arrétés en mars 2019, soit un mois après les photos montrant Juan Guaido avec Los Rastrojos.  L’analyse des données de leurs téléphones portables et de leurs ordinateurs aboutira á l’arrestation par la police vénézuélienne de Wilfredo Torres Gómez, alias Necocli, commandant en chef du cartel narco-paramilitaire Los Rastrojos, qui se cachait dans la ville vénézuélienne de Valencia.

Le narco-paramilitaire n’est autre que le chauffeur officiel de Juan Guaido. Il suffit de regarder la chemise de celui qui conduit la voiture du député Guaido. La thèse colportée par les médias dominants du « selfie innocent » ne tient plus. L’opposition vénézuélienne a bien pactisé avec le gang narco-paramilitaire des Rastrojos pour assurer le passage clandestin de Juan Guaido en Colombie, le 22 février 2019.

Alias Nadito et alias El Menor ont subi une tentative d’assassinat. Qui donc a intérêt á faire taire ces témoins essentiels du lien entre l’opposition vénézuélienne et les cartels narco-paramilitaires colombiens?


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