(2) Il est d’ailleurs regrettable que le débat public sur le PNGMDR ne demande pas aux Français s’ils sont d’accord pour gérer sur leur  sol  les  déchets  radioactifs  produits  par  une  vingtaine  de  réacteurs  nucléaires  qui  fonctionneraient  pour  les  besoins  de l’étranger (et le cas échéant à perte).

* « La CRIIRAD dénonce le contenu du dossier qui sert de base et de cadre au débat. La Criirad ne souhaite pas apporter sa caution à ce énième débat public. Pour autant, elle ne se privera pas d’intervenir au  cours  des  prochains  mois sur les questions posées par les déchets radioactifs, qu’elles soient traitées ou pas dans le cadre du débat public.  » (communiqué du  mai 2019)

(3) Le ministère de la transition écologique et solidaire et l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

(4) Il s’agit ici des stériles de sélectivité (et non des stériles francs dont la radioactivité est comparable à celle des roches du secteur).

(5) Citons  par  exemple  les stockages de phosphogypse, de déchets de production d’alumine, de cendres de charbon, de résidus de traitement de minerai, notamment de monazite, etc.

(6) Une installation avec le statut d’Installation Nucléaire de Base(INB),  réservé  aux  installations  les plus  dangereuses. L’activité totale des radionucléides à vie  longue présents  dans les  déchets du CSM est en effet très  supérieure (plus  de 80 fois) au seuil de classement en INB (à moyen terme, avec la production d’américium 241, le dépassement sera même supérieur à 1000 fois).

(7)à l’issue de la phase de surveillance, l’activité massique moyenne en émetteurs alpha de l’ensemble des déchets radioactifs du CSA ne  devra  pas  dépasser  370 millions  de  becquerels  par  tonne  (Bq/t), avec  une  activité  massique  maximale parcolis inférieure «en règle générale»à 3700 millions de Bq/t, des possibilités de dérogation pouvant aller jusqu’à 18500 millions de Bq/t.