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Marlène Schiappa et les « menaces de mort » des Gilets jaunes : oh la grosse menteuse !

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Vendredi, 31 Mai 2019 - 22h57

À l’entendre, un régiment de Gilets jaunes assoiffés de sang en voulait à sa vie et à celle de ses enfants cette nuit-là. Manque de chance, l’exagération de la secrétaire d’État à l’Égalité femmes-hommes (elle a insisté pour mettre femmes devant hommes...) lui est revenue dans la poire. Le pire, c’est qu’elle insiste, et elle s’enfonce !

 

 

Personne n’a voulu attenter à sa vie et encore moins à celle de ses enfants. Un petit chahut social devant sa maison s’est transformé en troupeau haineux avide de lyncher une pauvre femme. Décidément, entre Castaner et elle, on ne sait pas qui ment le plus dans le gouvernement Philippe. C’est tragique pour la France, qui mérite quelque chose de mieux à sa tête. Macron est peut-être le roi de l’entourloupe, mais dans le genre, il ment mieux !

Le décryptage de son exagération n’a pas suffi au sous-ministre : elle réplique avec agressivité sur son Facebook. Sa souffrance n’est rien par rapport à celle des 2 000 Gilets jaunes blessés, énucléés, mutilés. Marlène convoque un style hugolien pour clamer l’injustice qui la frappe :

« À quel moment notre société a renversé son système de valeurs au point de considérer que les victimes sont les coupables et les agresseurs des victimes ? À quel moment des personnes trouvent normal, excusable, pas grave ce qui s’est passé ? Et après on se demandera pourquoi si peu d’agressions sont dénoncées... À quel moment on se dit que la version des auteurs des faits est la version qui fait foi ? ! »

Pour une fois, on est d’accord avec les Décodeurs du Monde (qui ont pour mission de dégommer Macron) et avec Plenel :


Heureusement pour la menteuse, Twitter France a suspendu tous les comptes qui avaient relayé les images de la maison (on ne voyait rien d’identifiable dessus) de la victime de la haine jaune, pour une raison douteuse : les tweets « ne respectaient pas la vie privée et la sécurité de la ministre ».

La technique est simple : on s’empare d’un petit fait divers, on le monte en épingle et quand on se fait choper par la patrouille, on hurle hystériquement et on censure l’adversaire. Résumé de l’arnaque par Le Point :

« Là où un internaute lambda peut parfois s’échiner à signaler des messages odieux sans aucun résultat, les signalements du cabinet de la secrétaire d’État semblent avoir eu un effet ravageur, Twitter bloquant à tour de bras les comptes de ceux qui se sont bornés à partager l’article. L’équipe de Marlène Schiappa explique à Libération avoir contacté Twitter pour leur annoncer qu’elle signalait “tous les tweets qui ne respectaient pas la vie privée et la sécurité de la ministre”. La plateforme semble s’être montrée coopérative, les internautes concernés ont été avertis par mail et avaient le choix de remplacer le tweet par un message d’erreur ou de faire appel, ce qui exige que le compte soit suspendu 12 heures avant examen de la situation. Le quotidien a rapidement flouté le fond de son image d’illustration pour que le domicile de Marlène Schiappa ne soit plus identifiable ».

Toute cette petite affaire montre une chose : que l’écœurement ne cesse de grandir entre les Français épris de justice et ces élites qui s’assoient sur cette même justice. On croyait que le gouvernement avait pondu une loi contre les fake news : il en a simplement privatisé l’utilisation. La fake news est devenue un privilège des élites. Ça n’a pas fini de péter !


- Source : E&R

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