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OGM : les mensonges…

Auteur : Christina Sarich | Editeur : Walt | Vendredi, 16 Juin 2017 - 12h42

Vous rappelez-vous les affirmations péremptoires de Big Biotech, affirmant que les aliments génétiquement modifiés étaient la principale raison pour laquelle le monde jouissait de la nourriture avec moins de résidus de pesticides ? Eh bien, il s’avère que ces promesses étaient comme toutes les autres revendications biotechnologiques – sans fondement.

Ce qui s’est réellement passé, c’est qu’une classe de pesticides nuisibles a simplement été remplacée par une autre. Une augmentation massive des néonicotinoïdes toxiques a remplacé les insecticides chimiques utilisés précédemment.

Ce n’est pas la première fois qu’une étude scientifique révèle que Monsanto et ses semblables provoquent vraiment une utilisation accrue des pesticides, mais une nouvelle étude souligne spécifiquement comment la biotechnologie a entraîné une « augmentation rapide » de l’utilisation d’insecticides néonicotinoïdes – en particulier dans le maïs génétiquement modifié et les cultures de soja. De quelle augmentation parlons-nous pour répondre à tous ceux qui veulent prétendre qu’il n’y a pas de preuve « statistique » contre l’agriculture OGM ?

Plus de néoniques ont été utilisés en 2011, de 34% à 44% de plus pour les surfaces traitées de soja OGM et de 79% à 100% des surfaces de maïs OGM.

Je dirais que cela représente une « augmentation spectaculaire », peu importe la façon dont vous voulez regarder les chiffres. Nous ne discutons pas ici d’un demi-point de pourcentage – la biotechnologie a causé une augmentation de près de 100% des pesticides chimiques nuisibles au cours des dernières années.

Margaret Douglas, étudiante diplômée en entomologie à l’Université d’État de Pennsylvanie et auteur de l’étude, a commenté :

« Des études antérieures ont suggéré que le pourcentage d’acres de maïs traités avec des insecticides a diminué au cours des années 2000, mais une fois que nous avons pris en considération le traitements des semences, nous avons trouvé la tendance opposée. Nos résultats montrent que l’application des néonicotinoïdes aux semences de maïs et de soja a entraîné une forte augmentation des terres cultivées aux États-Unis traitées avec des insecticides depuis le milieu des années 2000 ».

Pas étonnant que les abeilles et les papillons meurent. L’étude a également révélé que plus de 40 millions d’hectares de terres ont été transformés en néonotiques, car l’industrie a favorisé une « approche axée sur l’assurance pour la lutte antiparasitaire », ce qui provoque une disponibilité limitée de semences non neonicotinoïdes, les agriculteurs n’ont plus le choix.

De plus, l’étude souligne que les cultures Bt n’étaient pas incluses dans les études originales de Big Biotech qui leur ont permis de prétendre que leurs cultures manipulées permettaient de répandre moins de pesticides – c’est parce que les cultures Bt sont un pesticide. Les toxines Bt sont à l’intérieur de chaque fibre de la plante une fois qu’elle se développe, et les insectes qui les mangent finissent, essentiellement, avec un intestin explosé provoquant une mort rapide et douloureuse.

Pour le dire plus gentiment, les chercheurs ont déclaré que les études affirmant que les cultures Bt ont entraîné une diminution de l’utilisation des insecticides « ne semblent pas avoir considéré le traitements de semences, ce qui peut avoir exagéré la réduction de l’utilisation des insecticides ».

Je veux dire que les toxines Bt de Monsanto ne font pas que tuer les insectes. Elles sont également connues pour nuire aux cellules embryonnaires humaines. La toxine Bacillus thuringiensis (Bt) a également été trouvée dans le sang des femmes enceintes et du cordon ombilical du bébé. Pourtant, Monsanto affirme que leur pesticide sous forme de cultures Bt est sans danger.

Voici directement des pages de Monsanto :

« Les aliments et les ingrédients développés par la biotechnologie (ou les OGM) sont-ils sûrs pour la consommation ?

Oui. Les plantes et les cultures ayant des caractéristiques OGM ont été testées plus que toutes les autres cultures, sans aucune preuve crédible de préjudice pour les humains ou les animaux.

En tant que consommateurs nous-mêmes, nous accordons la plus haute priorité à la sécurité de nos produits et effectuons des tests rigoureux et complets sur chacun. En fait, les semences avec des OGM ont été testées plus que toutes les autres cultures dans l’histoire de l’agriculture − sans aucune preuve crédible de nuire aux humains ou aux animaux.

Les organismes de réglementation gouvernementaux, les organisations scientifiques et les principales associations de santé du monde entier conviennent que les aliments provenant des cultures génétiquement modifiées sont sans danger pour le consommateur. L’Organisation mondiale de la santé, l’American Medical Association, l’Académie nationale des sciences des États-Unis, la British Royal Society, entre autres qui ont examiné les preuves, arrivent à la même conclusion : la consommation d’aliments contenant des ingrédients dérivés de cultures génétiquement modifiées est saine et pas plus risquée que la consommation des mêmes aliments contenant des ingrédients provenant de plantes cultivées modifiées par des techniques classiques d’amélioration ».

Études trompeuses

Comme exemple du type de bidouillage de données auquel Monsanto aime jouer, il y a eu une méta-analyse publiée par Klumper et Qaim, qui a annoncé une réduction de 37% de l’utilisation de pesticides chimiques pour les cultures génétiquement modifiées et une réduction de 42% pour les cultures insecticides Bt. Bien sûr, cette étude a été influencée par les pro-OGM : « Regardez, nous ne vous empoisonnons pas vraiment ! » Ce rapport a complètement négligé le traitement insecticide des semences. Cela a été souligné dans OGM : Mythes et Vérités, ainsi que par le Dr Doug Gurian-Sherman.

Celui-ci explique :

« En réalité le maïs fabriqué pour tuer certains insectes nuisibles – le maïs AKA Bt – a principalement abouti au remplacement d’un groupe d’insecticides chimiques par un autre ». La nouvelle étude prouve cela avec des données solides. Les auteurs de l’étude mettent en garde : « Cette pratique d’utilisation peut avoir des conséquences involontaires, à savoir la résistance des ravageurs ciblés, la flambée de parasites non ciblés et la pollution avec des effets néfastes en cascade pour la faune… Certains de ces effets ont déjà émergé. » Il est certainement conseillé de prendre en compte ce qu’a révélé une autre étude, à savoir que l’insecticide néonicotinoïde, la clothianidine, a été trouvée dans le trèfle (la nourriture du papillon monarque) à des niveaux nocifs pour les larves de monarque (résumé ci-dessous).

Cela signifie que les abeilles, les papillons, etc. sont décimés en raison de « stressants »supplémentaires sous forme d’herbicides OGM, de pesticides et d’insecticides – peu importe comment vous les appelez, ou comment ils sont appliqués – pulvérisés ou génétiquement introduits dans la plante en modifiant son ADN, c’est fichtrement toxique et ne devrait pas être utilisé dans notre alimentation.

Une bonne lecture pour l’industrie de la biotechnologie serait le livre du professeur Robert Van Den Bosch intitulé The Pesticide Conspiracy, qui explique que l’utilisation des pesticides active les attaques de ravageurs par l’élimination des prédateurs naturels des nuisibles. Un livre plus récent, Poison Spring, écrit par l’ancien membre de l’Agence US pour la protection de l’environnement, Evaggelos Vallianatos, démolit la notion selon laquelle l’utilisation des pesticides repose sur quelque type sérieux de science que ce soit.

L’extrait dit : « Les papillons monarques (Danaus plexippus) consomment souvent du trèfle dans et à proximité des agroécosystèmes et, par conséquent, peuvent être exposés à des pesticides comme les néonicotinoïdes. Nous avons effectué une étude de réponse à la dose pour déterminer les doses létales et sublétales de la clothianidine en utilisant un scénario d’exposition de 36 heures. Nous avons ensuite quantifié les niveaux de clothianidine trouvés dans les feuilles de trèfle végétal adjacent aux champs de maïs. Les tests de toxicité ont révélé les valeurs de LC10, LC50 et LC90 de 7.72, 15.63 et 30.70 ppb, respectivement. Les effets sublétaux (sur la taille des larves) ont été observés à 1 ppb. Le trèfle contaminé avait des doses moyennes de 1,14 ± 0,10 ppb de clothianidine, avec un maximum de 4 ppb dans une seule plante. Cette recherche suggère que la clothianidine pourrait fonctionner comme un facteur de stress pour les populations de papillons monarques ».

Traduit par jj, relu par Catherine pour le Saker Francophone

 


- Source : Katehon (Russie)

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