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Vendredi, 03 Mai 2024

Le nationalisme utilisé comme arme de guerre (Vidéo)

Auteur : Kla TV (Allemagne) | Editeur : Walt | Jeudi, 21 Janv. 2016 - 13h32


De plus en plus de personnes ont peur d’une nouvelle grande guerre sur le sol européen. Sans l’accord du peuple on ne peut pas faire des grandes guerres. C’est pourquoi il faut reconnaitre qu’avant chaque grande guerre, il y a une guerre de l’information.

Guerre de l’information – Qu’est-ce que c’est ? Qui fait ça? Et qui en profite ? Oui, c’est très simple: dans son discours Stratfor en février 2015, George Friedman a admis ouvertement que les États-Unis ont l’intention depuis plus de 100 ans d’empêcher la Russie et l’Allemagne d’associer leurs forces. Regardez aussi notre émission « Stratfor trahit la stratégie américaine en Ukraine » du 16 avril 2015. George Friedmann, qui est considéré comme un maître à penser des stratèges de guerre américains, a ouvertement déclaré que les États-Unis maintiennent et renforcent leur statut de pouvoir de suprématie en déstabilisant les populations ou les pays qui sont leurs rivaux et en les excitant les uns contre les autres.

Ils le font au moyen d’informations délibérément fausses dans les médias, mais aussi de préférence par le financement de groupes terroristes choisis, au moyen desquels ils déstabilisent intentionnellement des forces menaçantes pour eux. C’est exactement ce que le chef du think-tank américain, c’est-à-dire de l’équipe des conseillers militaires, a admis sans aucune gêne.

Le but de toutes ces opérations est que les peuples acceptent la guerre.

Par des propagandes délibérées, par exemple sur des atrocités de guerre, des événements terroristes dangereux, des attentats etc., des peuples entiers sont terrifiés. Des scénarios de menaces existentielles sont attisés délibérément et émis jusqu’à ce que même les peuples qui refusent la guerre en viennent à demander des interventions militaires, c’est-à-dire que des mesures soient prises. Les stratèges de guerre visent exactement ce cri : dès lors leurs militaires peuvent recourir à des armes de très grande ampleur.

Mais cela montre a contrario que des protestations populaires et des refus de la guerre constituent la barricade fâcheuse que tous les stratèges de guerre doivent surmonter. En bref : sans le peuple, pas de guerre. Car en règle générale au front des combats, ceux qui saignent, ce ne sont pas ceux qui ont manigancé et déclenché nos guerres, mais ce sont les civils dupés, les maris, les fils et pères de famille qui ne se doutent de rien.

La suite démasque une arme stratégiquement efficace qui est utilisée avec succès depuis des décennies dans la guerre de l’information.

« Nazis » : une arme contre la conscience nationale gênante. La découverte des efforts en vue d’un nouvel ordre mondial avec son gouvernement mondial unique a longtemps eu la réputation d’une théorie de conspiration bizarre jusqu’à ce que son existence apparaisse au grand jour de façon indéniable de la bouche même de ses opérateurs. On appelle aussi « globalistes » les architectes de ce nouvel ordre mondial. Pourquoi globalistes ? Pour la simple raison que dans la pensée de ces personnes qui travaillent à l’Etat mondial unique, il faut qu’il n’y ait plus de nationalités typiques. Un seul gouvernement doit régner sur le monde entier. Le monde ne doit plus être partagé en différents Etats nationaux, mais pour ainsi dire en districts mondiaux. Toute conscience nationale patriotique devient au regard de tels idéologues un ennemi, un empêchement de leur « idée globale du salut ». Celui qui tient pourtant à sa conscience nationale contre leurs plans d’hégémonie, et encore pire – à sa fierté nationale – deviendra un ennemi dangereux.

Mais comment fait-on disparaître la conscience nationale, alors que celle-ci a une tradition de plusieurs millénaires ? Encore plus difficile : Comment maîtrise-t-on la fierté nationale, alors qu’elle se manifeste tout simplement comme un instinct de l’homme ? Tout simplement : on la diabolise. On apprend au monde que toutes les guerres du passé ont leur origine principalement dans la conscience nationale et dans la fierté nationale. On cache intentionnellement les vraies causes des guerres passées, les intérêts de pouvoir, les pulsions sataniques de rapacité et de despotisme et tout ce genre de choses. C’est seulement leur propre version de la religion comme la seule légitime qui intéresse ces architectes du nouvel ordre mondial ; la responsabilité des guerres passées doit donc évidemment aussi avoir son origine dans des conflits religieux sans fin.

Avec cette diabolisation on rassemble très vite beaucoup de monde autour de soi, parce que les gens aiment décharger leur frustration et leur colère accumulée sur des boucs émissaires désignés. Comme il est impossible de diaboliser d’un seul coup des nations entières ou des grandes communautés religieuses, on commence en petit. En ce qui concerne la religion, c’est le dénigrement d’une secte. On prend n’importe quel groupe religieux marginal sans défense, on fait d’un point faible tout un scandale en mettant ce groupe dans le même sac que des groupes terroristes camouflés en groupes religieux comme par exemple Al-Qaïda ou d’autres groupes semblables. Ce faisant on accentue sans arrêt le danger fondamental de la religion et en outre toutes sortes de guerres du passé, on les éclaire sous cette même optique. On le fait jusqu’à ce que la religion soit devenue dans la conscience du peuple la source de presque toutes les guerres du passé.

Mais revenons au cœur du sujet. Comme il est impossible de diaboliser d’un seul coup la fierté nationale de peuples entiers, on commence aussi en petit. Comment cela se voit-il en pratique ? Ces jours-ci dans le journal USA-today on peut lire en grandes lettres (je cite) « Le bataillon bénévole ukrainien AZOW est plein de Nazis ! » Mais quelques lignes plus loin, il est écrit en petites lettres que le bataillon Azow a recruté des guerriers bénévoles, qui se qualifient eux-mêmes de Nazis… C’est alors évidemment une toute autre chose.

Le chef de la CIA de l’ombre, George Friedman, a révélé dans son discours de Stratfor de février 2015 que les Etats-Unis effectuent de telles actions depuis plus de 100 ans déjà, pour déstabiliser leurs rivaux. Ben Laden en a été un exemple typique. Il est prouvé que Ben Laden a été formé et mis en scène par le gouvernement américain, c’est-à-dire par la CIA.

Le thème central de ce show était surtout l’élimination des religions et le lancement des lois de surveillance. Le groupe terroriste des Etats islamiques, DAESH, continue à travailler actuellement au même thème central. Ils abattent des civils avec une brutalité jamais vue, ils décapitent des pasteurs, le sang coule abondamment et cela au nom d’une religion fondamentaliste. Mais la religion est uniquement le prétexte stratégiquement instrumentalisé ! Car en réalité il s’agit uniquement de terrorisme instrumentalisé et planifié, du terrorisme salarié, autant chez al-Qaïda que chez DAESH et beaucoup d’autres ! Il est bien connu que DAESH a reçu des Etats-Unis comme salaire sa nomination et ses armes. Cela n’a absolument rien à voir avec une vraie religion car tout le monde sait que dans toutes les grandes religions le plus grand commandement est : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Des groupes fanatisés par contre, existent à tous les niveaux de la condition humaine, à commencer par les Hooligans sur chaque terrain de football. Assimiler ces derniers à des civils normaux serait aussi faux que d’assimiler les sectes terroristes aux religions ordinaires ou aux communautés confessionnelles.

De façon stratégique on a associé religion et terrorisme, c’est ce lien qu’il s’agit absolument de supprimer. La même chose est valable en ce qui concerne les prétendus Nazis. Celui qui fait du terrorisme au nom du nationalisme est et reste un terroriste – et rien d’autre. Pourquoi cela ? Parce qu’il utilise le terme de « Nazi » uniquement comme couverture et prétexte. Tout vrai nationaliste peut se défendre pour sa propre patrie, sa famille et sa maison avec une arme en cas d’attaque. Mais autant la religion et le terrorisme n’ont rien à voir l’une avec l’autre, autant un véritable nationaliste n’a rien à voir avec un terroriste. Parce que les forces de la mondialisation veulent éliminer la fierté nationale et toute conscience nationale, elles les assimilent constamment au terrorisme. C’est leur stratégie.

Bref : l’ennemi mondialiste du nationalisme infiltre partout ses terroristes salariés camouflés en nationalistes et il les lâche sur les femmes, les enfants et la population. Eux-mêmes se disent « Nazis » bien qu’en réalité ils n’ont absolument pas d’intérêts nationalistes. Ce sont des terroristes, des meurtriers égoïstes et des serviteurs de ceux qui arrachent et font disparaître actuellement toute la conscience nationale et la fierté nationale. De même que tout vrai représentant religieux aime ses semblables et ne les combat pas, aussi vrai tout véritable nationaliste aime sa nation et ne la combat pas ! Donc il faut encore une fois dissocier ce terme de guerre stratégique « Nazi » de toute pure conscience nationale ou de la fierté nationale. Avoir une conscience nationale n’est pas un péché et ne le sera jamais. Avoir une conscience nationale restera toujours une partie intégrante de l’instinct humain. Mais diffamer quelqu’un comme Nazi à cause de sa conscience nationale, c’est un crime et cela reste un crime. Ce qui est dit ici sur la diabolisation de la conscience nationale et de la religion est valable aussi pour tous les autres obstacles qui barrent le chemin des globalistes. Partout où on diabolise publiquement quelque chose en lui appliquant d’autres termes, il s’agit de l’examiner de façon critique, de le remettre en question et de mettre à la lumière la véritable motivation qui se cache derrière.


- Source : Kla TV (Allemagne)

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