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La logique de la responsabilité: lutter ou arranger la vie?

Auteur : Olga | Editeur : Walt | Vendredi, 15 Mai 2015 - 20h33

Comment s’est-on retrouvé dans un monde basé sur la tromperie? Bien sûr, maintenant tous les moyens sont à leur disposition: médias, professeurs, experts, analystes, auteurs de livres et d’ouvrages… une armée entière pour duper le peuple. Toutefois, les gens en quelque sorte laissent faire, en acceptant les patterns inventés, référencés souvent sur les « valeurs ». Nous vivons l’époque des clichés, des substitutions et des imitations. La pensée libre est largement remplacée par les patterns du comportement, élaborés, dans bien des cas, dans les instituts « de recherches » spéciaux.

Toute personne cultivée se rend compte que l’argent que nous utilisons est de la dette, ou du « crédit ». Généralement, un banquier faisant un « crédit » inscrit: « j’ai donné telle somme à… », et cette simple écriture fait « l’argent », car l’emprunteur doit rembourser la somme enregistrée avec intérêts. Cet argent dont nous nous servons à court terme, représente, à long terme et à grande échelle, une machine à pomper les ressources matérielles, et la base d’un pouvoir aux mains d’un tout petit groupe de personnes, leur donnant les moyens d’asservir les peuples.

La réserve « fédérale » des États-Unis appartient à plusieurs banquiers dynastiques. La création de cet organisme en 1913 fut une démarche insolente et effrontée des banquiers, ayant inauguré et prédéterminé le siècle «fou, inhumain, et pourri» (Françoise Sagan).

Avec le temps les banques centrales nationales de nombreux pays sont devenues ses filiales. Fait curieux, le fondateur de la « réserve fédérale » John Morgan était un descendant du fameux pirate surnommé « Cruel ». Le système de réserves fractionnaires contemporain est tout à fait équivalent à la production de la fausse monnaie.

L’extrait du discours de Sir Josiah Stamp, président de la Banque d’Angleterre et deuxième homme le plus riche en Grande-Bretagne dans les années 20 du siècle dernier, prononcé à l’Université du Texas en 1927: « Le système bancaire moderne fait de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le plus surprenant de tous les trucs jamais inventés. Le système bancaire a été conçu dans l’inégalité et né dans le péché. La terre appartient aux banquiers. Supprimez-la leur, mais en leur laissant la production de l’argent, d’un trait de plume, ils créeront assez d’argent pour la racheter. Enlevez-leur ce pouvoir immense, et toutes les grosses fortunes comme la mienne disparaîtront, et les gens dans le monde vivront mieux et plus heureux. Mais si vous voulez rester esclaves des banquiers et les traîner comme un boulet, alors laissez-les créer l’argent et contrôler les prêts ».

Comment les pires personnes de l’espèce humaine sont arrivées à soumettre leurs semblables? Par tromperie, ayant comme avantage l’absence de toutes limites morales et toutes interdictions qui pourraient restreindre leurs actions. En engageant des complices aux niveaux les plus bas de la pyramide, ils leur disent: « Regardez-les… nous gérons les animaux qui nous obéissent, ils suivent tous nos modèles comme des bamboches mécaniques ».

Pourquoi donc gagnent-ils? Avouons que ce ne serait pas possible sans un partenariat que nous leur accordons. Oui, quand nous optons pour ce qui est plus simple, les idées toutes faites, quand nous nous sentons loués d’être « progressistes » et en vogue. Ainsi, on manipule les gens en les séduisant par la simplicité des solutions, la facilité en tout, et bien sûr par l’attirance du fruit défendu. Dans ce contexte, peut-il exister autre chose, comme par exemple, l’esprit humain et la bonne volonté? Si, depuis le berceau, on a grandi avec une image distordue du monde, et que l’on n’a d’autres horizons que cette distorsion, il est difficile de s’en tirer par soi-même…

Il en résulte un conditionnement permettant l’acceptation d’une situation factice dans laquelle la répartition des biens se fait en faveur d’une petite minorité parasite. On voit les technologies de pointe (toujours utilisées, en premier lieu, pour produire des moyens sophistiqués de meurtre) en progrès permanent et, dans le même temps, la conscience humaine délibérément réprimée. Nous entendons parler des ressourses naturelles limitées? Mais la bonne moitié de ces ressources sert à produire les moyens à tuer. Si l’on considère la richesse du point de vue de la capacité à consommer, il est évident qu’un humain n’a pas besoin de manger pour trois, malgré toutes les incitations à la consommation. L’accumulation de richesses entre quelques mains, les mains de ces « êtres suprêmes », outre qu’elle sert à dévoyer les futurs collaborateurs, est surtout destinée à accumuler et conserver le pouvoir absolu…

Les patterns intégrés dans la société convertissent peu à peu l’impossible en habituel. L’absurdité devient une nouvelle norme. Or, dans un tel environnement il est facile de gérer selon la formule « provocation – réaction – mesures voulues ».

En incorporant le mariage homosexuel ou les organismes génétiquement modifiés, en supprimant le cash, on nous conduit directement vers la transition à l’état animal au sens strict du terme. Par conséquent, obéir aveuglément, accepter tout sans réfléchir, sans faire attention et sans voir en perspective, signifie trahir son essence humaine.

Comment s’en sortir ? Il n’est, en tout cas, pas possible de compter sur les partis politiques et autre organisations qui font déjà partie du système qui les a fait naitre et par lequel ils vivent. Certains proposent déjà de « construire une alternative viable, parallèle au système, éventuellement clandestine »… Clandestine, car toute alternative parallèle sera inévitablement absorbée et substituée.

Quels que soient les objectifs des uns et des autres, la tromperie peut se loger à tous les niveaux. Considérons, par exemple, cette révolte, voire la haine, envers les sionistes ou les anglo-saxons et faisons un parallèle avec ce qui s’est passé sur la place Maïdan à Kiev. Bien que l’on sache que c’était une opération des services secret américains, les gens simples y participaient comme figurants, ils voulaient « chasser » Yanoukovich (ou plutôt on les a fait vouloir) et devenir «européens». Le résultat est bien connu, il est très loin des leurs vœux Il importe donc de réfléchir pour comprendre comment ça marche, et les possibilités de manipulation qui sont à la base.

Déléguer ses responsabilités, comme l’histoire le prouve, amène beaucoup de risques et offre peu de gains. Ainsi, l’issue ne tient qu’à la capacité de chacun de prendre ses responsabilités dans la société, tout simplement dans ses choix au quotidien, à commencer par éviter tout assujettissement quel qu’il soit, médiatique, numérique, vis-à-vis du « crédit », etc. Prendre part à la vie locale, faire du jogging, ou encore mille choses… Agir chacun à sa façon et dans l’esprit commun, ça fait un ensemble, une révolution de type inconnu.


- Source : Olga

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