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Dimanche, 05 Mai 2024

A la rencontre du groupe secret qui dirige le monde : la Banque des Règlements Internationaux de Bâle

Auteur : Tyler Durden-Traduction Résistance 71 | Editeur : Walt | Jeudi, 16 Avr. 2015 - 15h01

Petit rappel avant de lire cet excellent article de Durden: ce qui est appelé banques centrales: la BCE, la Bundesbank, la Banque d’Angleterre, la Banque de France, la Banque de la Réserve Fédérale des Etats-Unis etc… sont des consortiums de BANQUES PRIVÉES, qui sont gérées par des hauts fonctionnaires d’état, payés grassement des deniers publics. Ces gens s’enferment tous les deux mois dans des réunions secrètes à Bâle donc pour y décider en privé du sort économique du monde, le tout pour le profit d’intérêts banquiers PRIVÉS… et tout le monde trouve çà normal ? Ah oui c’est vrai, on est pas censé le savoir !

Qu’est-ce qu’une trahison déjà ?

Depuis des siècles, il y a eu bien des histoires, certaines basées sur des faits incertains, d’autres basées sur le ouïe-dire, la conjecture, la spéculation ou carrément le mensonge, au sujet de groupes de gens qui “contrôlent le monde”. Certaines sont partiellement vraies, d’autres largement hyperboliques, mais quand il s’agit d’archive historique, rien ne s’approche de plus près du stéréotype du groupe secret déterminant la destinée de 7 milliards d’individus que la Banque des Règlements Internationaux ou Bank for International Settlements (BRI/BIS), qui se cache tellement à la vue de tous, que très peu de personnes s’en sont jamais occupées.

Ce qui suit est un extrait de TOWER OF BASEL: The Shadowy History of the Secret Bank that Runs the World by Adam LeBor.

Le club le plus exclusif au monde a juste dix-huit membres. Ils se réunissent tous les deux mois un dimanche soir à 19:00 dans la salle de conférence E d’une tour circulaire dont les vitres teintées dominent la gare centrale de la ville de Bâle en Suisse.
Leur discussion dure une heure, parfois une heure et demie. Certains de ceux présents amènent un collègue avec eux, mais les aides parlent rarement durant ces conclaves des plus confidentiels. La réunion se termine, les aides s’en vont et ceux qui demeurent se retirent pour dîner dans la salle à manger du 18ème étage avec la confiance affirmée que le repas et les vins seront somptueux. Le repas qui dure jusqu’à 23:00 ou minuit est là où le vrai travail est effectué. Le protocole et l’hospitalité, peaufinés depuis plus de huit décennies, sont sans faute. Tout ce qui est dit à la table ne doit pas être répété ailleurs, c’est la règle.

Très peu de ceux qui jouissent de cette haute cuisine et de ces grands crus classés, parmi les meilleurs que la Suisse puisse offrir, seraient reconnus par des passants dans la rue, mais ils incluent un grand nombre des gens les plus puissants du monde. Ces hommes, car ce sont presque tous exclusivement des hommes, sont de banquiers centraux. Ils sont venus à Bâle pour assister à la réunion de l’Economic Consultative Committee (ECC) de la Banque des Règlements Internationaux (BRI), qui est la banque des banques centrales. Ses membres actuels (en 2013) incluent: Ben Bernanke, le président de la banque de la réserve fédérale américaine, Sir Mervyn King le gouverneur de la banque d’Angleterre, Mario Draghi, de la Banque Centrale Européenne (BCE), Zhou Xiaochuan de la Banque de Chine et les gouverneurs des banques centrales d’Allemagne, de France, d’Italie, de Suède, du Canada, d’Inde, du Brésil. Jaime Caruana, un ancien gouverneur de la banque d’Espagne et maintenant le General Manager de la BRI, se joint à eux. (NdT: Notons au passage que le patron de la banque de chine est présent… pas celui de la Russie, ce qui en suffisamment dit long à notre sens…)

Début 2013, lorsque ce livre fut mis sous presse, King, qui devait quiter la Banque d’Angleterre en Juin 2013, présidait l’ECC. L’ECC, qui était auparavant connu sous le nom de réunion des gouverneurs G-10, est la plus influente des nombreuses réunions se déroulant sous l’égide de la BRI, ouverte seulement à un petit groupe sélectionné de banquiers centraux des économies avancées. L’ECC fait des recommandations sur le membership et l’organisation des trois comités de la BRI qui gèrent le système financier mondial, les systèmes de paiement et les marchés internationaux. Le comité prépare aussi des propositions pour la réunion sur l‘économie mondiale et guide son agenda.

La réunion commence à 09:30 du matin le Lundi dans la salle B et dure trois heures. Là, King préside sur les gouverneurs des banques centrales de trente pays jugés les plus importants de l’économie mondiale. En plus de ceux qui étaient présents au dîner de la veille au soir, la réunion du Lundi inclut des représentants de pays comme par exemple la Pologne, l’indonésie, l’Afrique du Sud, l’Espagne, la Turquie. Les gouverneurs des quinze banques centrales de pays plus petits comme la Hongrie, Israël et la Nouvelle-Zélande sont autorisés à y assister en tant qu’observateurs, mais ne parlent généralement pas. Les gouverneurs de tierces banques comme la Macédoine ou la Slovaquie ne sont pas autorisés à assister à la réunion. Ils doivent se contenter de dénicher des informations lors des pauses café et pauses repas.

Les gouverneurs de toutes les 60 banques centrales membres de la BRI se joignent ensuite à un buffet-déjeuner dans la salle à manger du 18ème étage. Conçue par Herzog & Meuron, l’entreprise d’architecture suisse qui créa le stade “nid d’oiseau” pour les JO de Pékin, la salle à manger a des murs blancs, un plafond noir et une vue spectaculaire sur 3 pays: la Suisse, la France et l’Allemagne. A 14:00 les banquiers centraux et leurs aides-de-camp retournent dans la salle B pour la réunion des gouverneurs afin de discuter de sujets d’intérêt jusqu’à la fin de la réunion à 17:00

King a une approche différente de son prédécesseur Jean-claude Trichet, l’ancien président de la BCE, dans sa façon de présider la réunion sur l’économie mondiale. D’après un ancien banquier central, Trichet était très gaulois dans son style: un protocolaire qui appelait les banquiers centraux à parler par ordre décroissant d’importance en commençant avec le gouverneur de la Fed américaine, puis celui de la banque d’Angleterre et celui de la Bundesbank allemande, puis progressivement en descendant la hiérarchie. King, lui par contraste, adopte une approche plus égalitaire et thématique: il ouvre la réunion et annonce que chacun peut particper à sa guise en invitant les discussions et les contributions en provenance de tous ceux présents.

Les conclaves des gouverneurs ont joué un rôle crucial pour déterminer la réponse du monde à la crise financière globale.
“La BRI a été un point de rencontre très important pour les banquiers centraux depuis le début de la crise et la logique pour son existence s’est développée plus encore”, a dit King. “Nous avons eu à faire face à des défis que nous n’avions jamais vu auparavant. Nous avons dû travailler pour comprendre ce qui se passait, quels instruments nous devions utiliser lorsque les taux d’intérêt sont si proche de zéro, comment communique t’on une politique financière. On en disctute à la maison avec nos personnels, mais il est très utile que les gouverneurs se rencontrent et en parlent entre eux.”

Ces discussions, disent les banquiers centraux, doivent être confidentielles. Quand vous êtes au top, au poste #1, on peut parfois se sentir bien solitaire. Cela aide grandement de rencontrer d’autres #1 et de dire: “Ok, voilà mon problème, comment faites-vous pour le gérer ?” continua King. “Etre capable de parler de manière informelle et ouvertement au sujet de nos expériences a été quelque chose de grande valeur. Nous ne parlons pas dans des forum publics, alors nous pouvons vraiment dire ce que nous pensons et croyons, nous posons des questions et demandons des réponses, nous profitons de l’expérience des autres.”

Les gestionnaires de la BRI travaillent très dur pour assurer que l’atmosphère soit amicale et conviviale durant tout le week-end, cela semble être efficace. La banque organise une véritable flottille de limousines qui vont chercher les gouverneurs à leur arrivée à l’aéroport de Zürich et les amène directement à Bâle. Des petits déjeuners, déjeuners et dîners séparés sont arrangés pour les gouverneurs des banques nationales qui supervisent des économies nationales de types et de tailles différents, ainsi personne ne se sent exclut. “Les banquiers centraux sont plus relax et se sentent plus à la maison avec leurs collègues banquiers centraux qu’au sein de leur propre gouvernement”, se rappelle Paul Volcker, ancien président de la Fed américaine, qui s’est rendu aux week-ends de Bàle à plusieurs reprises. La qualité exceptionnelle de la nourriture et des vins servis facilitent l’esprit de camaraderie, dit Peter Akos Bod, un ancien gouverneur de la banque centrale de Hongrie. “Les sujets de discussions principaux étaient les vins et la stupidité des ministres des finances. Si vous n’aviez pas une bonne connaissance des vins, vous ne pouviez pas vous joindre aux conversations.”

La conversation est généralement stimulante et agréable, disent les banquiers centraux. Le contraste entre le comité fédéral des marchés libres à la Fed et les dîners du dimanche soir du G-10 des gouverneurs était notoire, se rappelle Laurence Meyer, qui fut un membre du comité des gouverneurs de la Fed entre 1996 et 2002. Le président de la Fed ne représentait pas toujours la banque aux réunions de Bâle, ainsi Meyer s’y rendit de temps en temps. Les discussions de la BRI étaient toujours très vivantes, focalisées et ingénieuses. Aux réunions de la Fed, du moins lorsque j’y participais, les membres ne faisaient que lire des déclarations qui avaient été préparées à l’avance. Ils se ne se référaient que très rarement à des déclarations d’autres membres et il n’y avait pratiquement jamais d’échanges verbaux entre deux membres ou une discussion ouverte au sujet d’options possibles sur des politiques financières. Aux dîners de la BRI, les gens se parlent et les discussions sont toujours stimulantes, interactives et focalisées sur des problèmes sérieux auxquels doit faire face l’économie mondiale.”

Tous les gouverneurs présents à la réunion de deux jours sont assurés d’une confidentialité totale, d’une discrétion et du plus haut niveau de sécurité. Les réunions se tiennent sur plusieurs étages qui ne sont utilisés que quand les gouverneurs sont là. On donne aux gouverneurs un bureau et tout le soutien logistique et personnel possible, incluant des secrétaires. Les autorités suisses n’ont absolument aucune jurisdiction sur les lieux de la BRI. Fondé par un traité international et encore plus protégé par l’accord de QG avec le gouvernement suisse en 1987, la BRI possède le même type de protections que celles garanties au QG de l’ONU, du FMI et des ambassades diplomatiques. Les autorités suisses ont besoin de l’autorisation express de la direction de la BRI pour entrer dans les bâtiments de la banque, qui sont décrits comme étant “inviolables”.

La BRI a le droit de communiquer en code, d’envoyer et de recevoir de la correspondance dans des sacs scellés, couverts par la même protection que les valises diplomatiques ce qui veut dire que les sacs ne peuvent pas être ouverts par quiconque.
La BRI est exempte d’impôts en Suisse, ses employés ne doivent pas payer d’impôts sur leur salaire, salaires en général très généreux et qui sont faits pour être compétitifs avec le secteur privé. En 2011, le salaire du General Manager était de 763 930 FS, tandis que les chefs de départements étaient rémunérés 587 640 FS par an (exonérés d’impôts !!), à cela s’ajoutent de très généreuses primes et facilités. Les privilèges légaux de la banque sont aussi étendus à son personnel et à ses directeurs. Les Senior Managers bénéficient d’un statut à part très similaire à celui de diplomates, lorsqu’ils sont en service commandé sur le territoire suisse, c’est à dire qu’ils ne peuent pas être arrêtés, ni fouillés, sauf s’il y a évidence d’un acte criminel direct et leurs papiers et documentations sont inviolables. Les gouverneurs de banques centrales voyageant à Bâle tous les deux mois pour la réunion de la BRI bénéficient des mêmes status lorsqu’ils sont sur le territoire suisse. Tous les personnels de banque ont une immunité légale devant la loi suisse, à vie et pour tous les actes commis et perpétrés dans le cours de leur vie professionnelle. La banque est un endroit très demandé pour y travailler, pas seulement pour les salaires. La BRI compte 600 employés venant de 50 pays différents. L’atmosphère y est cosmopolite et multi-nationale, bien que très suisse dans son fonctionnement, mettant une grande emphase sur la hiérarchie bancaire. Comme bien des gens travaillant pour l’ONU ou le FMI, les gens travaillant pour la BRI se sentent investis d’une sorte de mission, ils pensent travaller pour des intérêts supérieurs, quasi divins et sont donc immunisés contre toutes formes de considérations normales de responsabilité et de transparence.

La direction de la banque a essayé de planifier toute éventualité de façon à ce que la police suisse ne soit jamais appelée. Le QG de la BRI possède des systèmes de sécurité et anti-incendie ayant plusieurs niveaux de fonctionalité, il y a une clinique interne et elle a son propre abri anti-bombe et cas d’attaque terroriste ou de conflagration armée. Les biens de la BRI échappent à tout contrôle civil et public sous la loi suisse et ne peuvent JAMAIS être saisis.

La BRI garde un secret bancaire des plus stricts. Les minutes, agenda et la liste de participants des réunions sur l’économie mondiale ou l’ECC ne sont divulgués sous aucun format, pour la simple et bonne raison, que tout cela n’existe pas, il n’y a pas d’archives tenues des réunions, bien que certains banquiers gribouillent parfois leurs propres notes. Parfois, la banque se fendra d’une très brève conférence de presse ou d’une déclaration ennuyeuse après coup, mais jamais rien ne sera détaillé. Cette tradition de confidentalité privilégiée remonte à la création même de la banque.

“La tranquilité de Bâle et sa caractéristique absolument non-politique fournit un environnment parfait pour ces réunions tout aussi tranquille et non-politiques”, écrivit un officiel américain en 1935. “La régularité des réunions et leur quasi perpétuelle existence et attendance par presque tous les membres du comité font qu’elles n’attirent qu’une très faible attention de la part des médias et de la presse. “Très peu a changé en plus de 40 ans”, dit Charles Coombs, un ancien directeur des changes à la Fed américaine de New York et qui a participé aux réunions des gouverneurs entre 1960 et 1975. Les banquiers qui étaient admis dans le cercle intérieur des réunions des gouverneurs avaient une confiance absolue les uns envers les autres, se rappele t’il dans ses mémoires. “Quelques soient les sommes d’argent impliquées, aucun accord ou memo n’était jamais signé ou des compromis initialisés, La parole de chaque officiel était suffisante et il n’y a jamais de déceptions.”

Qu’est-ce que cela peut donc bien faire pour le reste d’entre nous ? Les banquiers ont rassemblé la confidentialité depuis que l’argent a été inventé. Les banquiers centraux aiment à se considérer comme les grands prêtres de la finance, comme des technocrates supervisant les rituels de l’arcane monnétaire et d’une liturgie financière comprise seulement par une toute petite élite auto-sélectionnée.

Mais les gouverneurs qui se réunissent tous les deux mois à Bâle sont des fonctionnaires. Leurs salaires, leur billets d’avion, leurs facture d’hôtels et leurs fonds de retraites lucratifs lorsqu’ils prennent leur retraite sont payés des deniers publics. Les réserves nationales détenues par les banques centrales sont de l’argent public, la richesse des nations. Les discussions des banquiers centraux à la BRI, l’information qu’ils partagent, les politiques qu’ils évaluent, les opinions qu’ils échangent et les décisions subséquentes qu’ils prennent, sont profondément politiques. Les banquiers centraux, dont l’indépencance est protégée constitutionnellement, contrôlent la politique monnétaire du monde développé. Ils gèrent les réserves monnétaires des économies nationales. Ils décident des taux d’intérêts ainsi décidant de la valeur même de nos économies et de nos investissements. Ils décident de se focaliser sur l’austérité ou la croissance. Leurs décisions ont un impact direct sur nos vies.

La tradition du secret de la BRI remonte à des décennies. Pendant les années 1960 par exemple, la banque abritait la London Gold Pool. Huit pays entreprirent de manipuler le marché de l’or afin de maintenir le cours de l’or aux environs de 35 US$ l’once, en ligne avec les prévisions de l’accord de Bretton Woods qui dirigeait le système financier internatinal dans l’après seconde guerre mondiale.
Bien que Le London Gold Pool n’existe plus, son successeur est le comité des marchés de la BRI, qui se réunit tous les deux mois à l’occasion de la réunion des gouverneurs afin de discuter des tendances des marchés financiers. Des officiels de 21 banques centrales y participent. Le comité publie de temps en temps un article, mais son agenda et ses discussions demeurent secrets.

De nos jours, les pays représentés dans les réunions de l’économie mondiale comptent ensemble pour les 4/5 du PIB mondial, la plus grande partie de la richesse produite dans le monde, d’après les statistiques de la BRI elle-même. Les banquiers centraux maintenant “semblent plus puissants que les politiciens”, a écrit le magazine The Economist, “ils tiennent l’économie du monde entre leurs mains.” Comment cela s’est-il produit ? La BRI, l’institution la plus secrète au monde peut en clâmer la plus grande partie de la responsabilité. Du premier jour de son existence, la BRI a dédié son action à développer toujours plus avant les intérêts des banques centrales et à construire la nouvelle architecture de la finance transnationale. Ce faisant, elle a généré une nouvelle classe de technocrates dont les membres planent entre des positions hautement payées à la BRI, le FMI et les banques centrales et commerciales.

Le fondateur de cette cabale technocrate fut Per Jacobssen, l’économiste suédois qui servit comme conseiller à la BRI de 1931 à 1956. Le titre, en apparence si fade, est trompeur et cache bien son pouvoir et son amplitude. Très influent, très très bien connecté et très respecté par ses pairs, Jacobsen écrivit les tous premiers rapports annuels de la BRI, qui furent, et demeurent toujours, des lectures essentielles dans le monde des trésoreries. Jacobssen fut un supporteur de la première heure d’un fédéralisme européen. Il argumentait sans cesse contre l’inflation, les dépenses excessives des gouvernements et l’intervention de l’état dans l’économie. Jacobssen quitta la BRI en 1956 pour prendre en charge le FMI. Son héritage façonne toujours le monde actuel. Les conséquences de ses mélanges de libéralisme économique, d’obsession des prix et du démantèlement des souverainetés nationales, se jouent aujourd’hui tous les soirs sur nos écrans de télévision dans les JT...

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En complément de cet article: notre traduction du livre de l’historien Antony Sutton: « Wall Street et la montée d’Hitler », qui parle dès le premier chapitre de la collusion de Wall Street, de Schacht et de la BRI/BIS comme étant le cœur même avec JP Morgan et Rockefeller du financement de l’Allemagne nazie sous couvert des plans Dawes et Young de l’après 1ère guerre mondiale…


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