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Sueurs froides sur les marchés après les élections en Italie

Auteur : | Editeur : Admin | Mercredi, 27 Févr. 2013 - 10h32





Les marchés financiers européens ont subi une journée noire mardi. L'idée que l'Italie devienne ingouvernable à l'issue des élections législatives et ne fasse replonger la zone euro dans la crise les a pris de panique.

La plus directement concernée, la Bourse de Milan, a achevé la séance sur un plongeon de 4,89 % à 15'552 points, les valeurs bancaires étant les plus touchées avec des reculs de -10 % pour certaines d'entre elles.

Les autres places boursières européennes ont également terminé dans le rouge vif: -2,27 % pour Francfort, -1,34 % pour Londres, -3,2 % pour Madrid, -2,67 % pour Paris et - 1,90 % pour Zurich.

"La menace de retombées possibles des élections italiennes a toujours été une possibilité et c'est devenu aujourd'hui une réalité alors que l'impasse (politique) laisse le pays lourdement endetté, sans gouvernement en état de fonctionner, à un moment où il doit mettre en oeuvre un agenda considérable de réformes", a commenté Angus Campbell de Capital Spreads.
Wall Street en hausse

A l'inverse de ses consoeurs européennes, Wall Street a ouvert en hausse, portée par de bons chiffres économiques américains et un discours du président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke devant le Congrès à Washington. Vers 18h20, le Dow Jones Industrial Average gagnait 0,44 %.

L'euro est de son côté tombé mardi matin à 1,3018 dollar, son niveau le plus faible depuis sept semaines, avant de remonter à 1,3059 dollar vers 18h00, tandis que les taux italiens et espagnols se tendaient nettement sur les marchés obligataires.

Le Trésor italien, qui a emprunté dans la matinée 8,75 milliards d'euros sur six mois, a vu lui aussi les taux bondir au plus haut depuis octobre, mais le véritable test de confiance est attendu mercredi lorsqu'il procédera à l'émission d'obligations à échéance cinq et dix ans, beaucoup plus risquées.

En Espagne, autre pays considéré comme un maillon faible de la zone euro, le ministre de l'Economie Luis de Guindos a admis que l'Italie avait un effet de contagion sur les marchés financiers, mais s'est dit persuadé que cet effet négatif ne se ferait ressentir qu'"à court terme".

Les marchés financiers souhaitaient de longue date et misaient encore lundi avec une certaine confiance sur une alliance pro-réformes entre le dirigeant du centre gauche Pier Luigi Bersani et le président du Conseil sortant Mario Monti.


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