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Samedi, 27 Avr. 2024

Stratégie et mode de fonctionnement des acteurs globalistes du N.O.M.: La dominance et la prédominance…mensonge et vérité (partie 3)

Auteur : Jean-Yves Jézéquel | Editeur : Walt | Vendredi, 22 Mars 2024 - 14h57

La dominance et la prédominance 

Comment ce mensonge est-il possible ? 

Il est possible parce que la nature du Mal c’est d’être intrinsèquement mensonger. Le Mal domine toute Institution qui se veut dominante ou prédominante. Il est impossible d’être « dominant » sans avoir fait un pacte avec le Mal. Tout dominant est égocentrique et l’égocentrique ne peut se faire valoir que par la négation du cosmocentrique. Le Moi égocentrique du dominant ne peut supporter la présence du Soi cosmocentrique entraînant avec lui la véritable liberté d’une conscience supérieure advenue. Pour être dominant, il faut que le système s’appuie sur la soumission des dominés. Pour être véritablement dominés il faut accepter le mensonge et donc l’illusion qui sont nécessaires à la soumission. La croyance en ces illusions fabriquées par le mensonge, remplace la conscience quant à elle génératrice de liberté. 

Comment un État prédominant pourrait-il dominer les autres si les autres étaient libres, conscients, heureux, indépendants ? 

Toute idée de dominance entraîne avec elle celle du Mal et du malheur. Seul un malheureux peut être manipulé, dominé, abusé, trompé, exploité, pillé… L’installation du malheur dans le monde est le présupposé à toute prédominance. Les peuples malheureux sont les seuls à se soumettre. Parfois, l’individu comme le peuple peut ignorer qu’il est malheureux, tellement l’illusion est parfaite ; tellement la manipulation est parvenue à lui faire croire que les barreaux de sa cage sont des protections bienfaitrices ! Si les peuples récalcitrants ne sont pas encore malheureux, il faut donc les rendre malheureux en installant chez eux la guerre, la destruction, la ruine, le crime, les horreurs des massacres, comme actuellement au Yémen, en Palestine, à Gaza, en Ukraine où les USA agissent via leurs alliés Européens, comme ils ont agi en Syrie via leurs mercenaires djihadistes Daéchiens, utilisant des égorgements filmés, ainsi que la terreur idéologique répandue par tous les moyens de la propagande du Mal au service d’un mensonge devenu la « post-vérité »!

Le mensonge est la « vérité ». Les massacres sont des libérations « démocratiques ». Les manipulations de l’opinion, par la propagande scandaleusement mensongère, sont de l’information. La morbidité est la vie. Le pillage est vertueux. La boucherie des tortures et les égorgements odieux sont canonisés et déclarés « saintes purifications » tout comme l’affirmait l’Inquisition après le feu des bûchers dressés pour torturer et tuer ceux et celles qui ne se soumettaient pas au dogme fanatique de la religion dominante… Les croisades du Mal sont transformées en « croisades de l’axe du bien »… Ce mensonge triomphant est allé trop loin : il indique donc le moment logique de la destruction finale, car la logique du Mal c’est la destruction pour la destruction.

Dans tout dominant, le Mal triomphe nécessairement. La domination est anachronique : elle est contre nature. La complémentarité des êtres est naturelle et bonne. La domination des êtres dominés est perversion et signe du Mal. L’État Profond de l’US Imperium est le Satan réel actuel de l’humanité se prenant pour le Messie. L’exorcisme de ce Satan réel actuel ne peut réussir qu’à travers son anéantissement définitif et irréversible pour que le peuple des USA retrouve par la même occasion sa grandeur et sa liberté d’avancer vers l’idéal démocratique encore à construire… Les étasuniens ont une révolution à faire contre leur État profond et pervers ! Nous avons la même chose à faire avec nos États vassalisés.

Le mystère du Mal est intrinsèquement lié à l’égocentrisme qui est une perversion du MOI dominateur l’ayant emporté sur le SOI destiné à un cosmocentrisme unificateur incompatible avec le MOI dominateur. Le choix individuel pour le MOI est toujours possible contre le SOI. Le choix collectif d’un État pour ses intérêts exclusifs est toujours possible contre le choix collectif d’un État pour accueillir la complémentarité et la diversité des richesses dans la réalité au service de l’intérêt de tous les peuples ! 

Au final, le Mal qui détruit massivement l’humanité, se traduit toujours par une revendication de « prédominance » d’un État s’imposant à l’intérêt supérieur de l’unité dans la diversité assurant la complémentarité des États et de leurs richesses spécifiques. C’est cela qui inspire l’idéologie du Nouvel Ordre Mondial.

La méthode de la marchandisation

1 – Dans un premier temps, la méthode du Mal est de tout transformer en une marchandise qui peut être échangée sur le marché mondial : « terre, baux sur la terre, options pour acheter des terrains, des maisons, des bâtiments, des chambres dans les bidonvilles, le travail, des outils, des robots, l’eau, les droits sur l’eau, les droits miniers, les droits sur les lignes aériennes, les navires, les avions, le pouvoir politique, les actions des sociétés, les obligations d’État, les obligations municipales, les obligations des sociétés, les prêts étudiants qui ont été regroupés dans des instruments dérivés, les revenus des parkings des villes (ou des autoroutes), l’électricité, les logiciels, la publicité, le marketing, les medias, les medias sociaux, l’alimentation, l’énergie, les assurances, l’or, les métaux, le crédit, les swaps de taux d’intérêt et, en dernier lieu, les instruments financiers qui contrôlent et/ou organisent en pyramide tous les biens et avoirs réels qui ont été marchandisés (c’est-à-dire presque tout). » (Cf., Charles Hugh Smith)

Pourquoi cela est-il la première étape de cette organisation pour la domination ? 

Parce que, une fois marchandisées, les choses peuvent être achetées et vendues sur le marché mondial dans des devises fiduciaires – des devises qui n’ont pas de liens avec l’économie réelle, avec les choses du monde réel, et qui peuvent être créées « ex nihilo » par les banques centrales et privées, dit encore en substance C.H. Smith.

Une monnaie-dette est ainsi créée depuis le néant, puis cet « argent gratuit » est utilisé pour acheter le monde réel. C’est un tour de passe-passe parfaitement cynique ! Cet argent a été obtenu à des taux d’intérêt proches de zéro, puis il a été échangé avec des biens concrets et des services dont chacun a besoin pour vivre. C’est du pur machiavélisme qui organise une tyrannie sans le moindre problème et à laquelle chacun va se retrouver radicalement soumis !

2 – Dans un deuxième temps, le Mal va permettre aux banques privées de « créer de l’argent depuis le néant grâce au système bancaire des réserves fractionnaires. » (C.H.Smith)

« Les banques peuvent émettre 15 $ en nouveaux prêts pour chaque tranche de 1 $ en espèces qu’elles détiennent en réserve. Selon la réglementation en vigueur, cela peut aller de 10 $ à 35 $ qui peuvent être créés et prêtés pour chaque dollar détenu dans une réserve de trésorerie. » (C.H.Smith)

Grâce à l’avantage des taux d’intérêt zéro, « ce nouvel argent peut être emprunté à des coûts quasi nuls par les entreprises et les financiers. » (Idem)

3 – Dans un troisième temps, le Mal va établir une banque centrale ayant une capacité fondamentalement illimitée, en termes de création d’argent, puis il va l’utiliser pour appuyer le secteur privilégié des banques privées.

« Si les banques privées sont en difficulté, pas de problème, la banque centrale est là pour les renflouer avec des lignes de crédit illimitées et une capacité illimitée de créer de l’argent neuf. » (C.H.Smith)

4 – Dans un quatrième temps, le Mal va affaiblir ou carrément détruire la capacité des économies locales à organiser la production et la consommation sans utiliser de monnaie-dette et fiduciaire (c’est-à-dire l’argent contrôlé et émis par les banques centrales et privées). 

Échanger des marchandises commerciales par le troc devient impossible. Utiliser les liens sociaux plutôt que l’argent ou le crédit bancaire pour organiser la production et la consommation, devient également impossible ! Émettre des monnaies locales c’est contre la loi ! Utiliser le cash est un piège puisque tout le monde doit utiliser les banques et le crédit bancaire… Tout est verrouillé par le Mal qui s’est logé dans ce fascisme ultra libéral et le peuple des humains est « fait comme un rat » ! Le statut du dollar comme monnaie de référence mondiale et la prédominance des entreprises de l’US Imperium dans la finance internationale ont donné un pouvoir gigantesque aux USA – devenus pour cette raison le siège du Mal – sur tous les pays qui participent au système financier formel, sans espèces. Tous les pays sont obligés de se conformer aux lois étasuniennes plutôt qu’aux règlements locaux ou internationaux. 

Cet exemple illustre bien la manière de procéder au pillage : les employés d’une entreprise allemande d’affacturage, (Gestion des comptes clients d’une entreprise par un organisme extérieur spécialiste du recouvrement et du contentieux), faisant des affaires parfaitement légales avec l’Iran, furent placés sur une liste de veille terroriste par les USA. Aussitôt, ils se sont retrouvés isolés de la plus grande partie du système financier, au point que certaines entreprises de logistique ne pouvaient même plus transporter leurs fournitures. Une banque allemande de premier plan a été contrainte de licencier plusieurs salariés à la requête des USA, alors qu’ils n’avaient rien fait d’illégal ou de répréhensible ! On pourrait citer une multitude de cas semblables qui démontrent à quel point le Démon de l’argent et son dévoué serviteur l’US Imperium possèdent le monde entier et le contrôle sans problème… Chaque banque active au niveau international, comme chaque entreprise nationale ou privée, peut subir le chantage de « l’État profond » US, afin de se conformer à ses ordres, car la révocation de leur licence commerciale aux USA ou en dollar équivaut à leur quasi fermeture. 

Si le système financier tel qu’il s’est organisé, a le pouvoir de ruiner les plus grandes banques des plus grands pays, c’est qu’il a aussi le pouvoir sur leurs Gouvernements. C’est cette organisation et ce pouvoir qui ont décidé de supprimer les espèces. Ce crime a été commis ouvertement et à grande échelle, au nom de l’exigence de l’US Imperium et avec l’aide de leurs complices, grassement récompensés, sur l’Inde toute entière qui a été mise à genoux en quelques jours, dans le courant de l’année 2016, les pauvres ayant été directement les victimes premières de cette infamie ! 

Moins il y aurait d’espèces en circulation, et plus étendu comme plus sécurisé serait le pouvoir de l’argent sur les humains ! L’usage des espèces constituait une trop large avenue permettant encore d’échapper au pouvoir du Mal. Avec la numérisation absolue, et un profit exorbitant pour le système de pillage qui l’impose, il n’y a plus aucune échappatoire, sauf celui de sortir de l’organisation en fabriquant un autre système d’échange autarcique. Mais là, c’est une déclaration de guerre, car pour l’Empire du Mal de l’argent, tout doit être soumis ou mourir ! On comprend pourquoi l’acharnement contre la Russie est si grand et à grand renfort de mensonges, elle qui refuse d’entrer dans ce système de dressage et de soumission au dieu de l’argent, elle qui refuse d’adorer le Mal, de se mettre à genoux et de baiser le cul du Satan Financier qui répand sa terreur sur le monde ! Aussi, il est logique que le Siège actuel des globalistes de Satan, les USA au service du N.O.M, menacent la Fédération de Russie de guerre totale pour y « sauver la démocratie » !

5 – Dans un cinquième temps, au final, le Mal triomphant va « acheter tous les actifs productifs et les flux de revenus du monde avec de la monnaie-dette presque gratuite. »  Aucun épargnant ne peut rivaliser avec les entreprises et les financiers ayant accès à des milliards de dollars de monnaie-dette presque gratuite. La technique est imparable. Le Mal est le Maître incontestable et incontesté ! Il détient l’existence de l’humanité entière dans ses mains et peut à tout moment la précipiter dans le désastre absolu s’il le veut !

« Peu importe si vous gagnez 1 000 $ ou 100 000 $ par année, vous serez dépassé.

Une fois que tout peut être acheté sur le marché mondial, et que vous avez un accès presque illimité au crédit super bon-marché, vous n’avez pas besoin d’une armée pour atteindre la domination mondiale. Tout ce dont vous avez besoin c’est d’un crédit bon-marché pour acheter tout ce qui génère la plus haute valeur et / ou revenu. » (C.H.Smith)

– Source : Charles Hugh Smith (États-Unis) 

Voilà comment l’homme peut devenir complice du Mal et faire le choix égocentrique de le servir avant d’en mourir fatalement. Dans ce désert de mort, nous sommes obligés de rendre un culte au veau d’or. L’homme est tenu de se mettre à genoux et de l’adorer. S’il ne le fait pas, il est exécuté sur le champ. S’il le fait il est aussi broyé par sa logique de destruction pour la destruction. Au final, l’homme est toujours assurément perdant, quoi qu’il fasse. C’est cela la nature en soi du Mal. C’est cela la nature en soi du système parasitaire financier qui domine le monde en y répandant son malheur obligatoire avec la prétention d’être un Nouvel Ordre Mondial.

Le mensonge inspire toutes les stratégies de domination

Le Mal est « père du mensonge » et le mensonge permet la manipulation des masses.  

L’oligarchie, chevillée au système de la haute finance internationale, impose au monde entier son ordolibéralisme. Chacun aura remarqué ces derniers temps, que le monde des « élites », imposant à tous une loi de profit mais seulement pour la caste de ses privilégiés, est entré dans la surenchère de la falsification, de la manipulation, du mensonge, du discours « va-t-en guerre », de la militarisation à outrance, « du management de la terreur », car il est aux abois et sur le point de s’effondrer. On ne compte plus les listes qui se succèdent dénonçant les sites innombrables « diffusant de la fausse information » les « fakes news ».

Les premiers prix de mensonge et de falsification, les maîtres de la diffusion de fausses informations, ont pris l’initiative de créer des systèmes qui permettraient aux personnes de boycotter les innombrables « sites et réseaux sociaux se livrant à la désinformation de masse » ! Les loups s’adressent aux moutons en espérant leur faire croire qu’ils sont les garants et seuls protecteurs de leur liberté de savoir, l’ultime rempart assurant leur liberté de penser et de la pensée, ceux qui se soucient de leur sort et se penchent attentivement sur leur condition de moutons exposés au risque de ne plus vouloir accepter de se faire tondre et déchiqueter pour le plus grand bonheur des prédateurs ! Les loups sont soucieux, quant à eux, de voir leurs victimes, continuer de jouer ce rôle de victimes qui les a si bien enrichis et à si bon compte…

Comment les moutons pourraient-ils devenir autre chose que des moutons ?

Il y avait sans doute pour ces prédateurs, le danger de voir surgir une mutation du troupeau docile en horde de fauves déchaînés ! Il fallait arrêter cela d’urgence. Il fallait trouver les coupables ou sorcières ayant fomenté une telle mutation, sans tarder.

On a donc vu pousser comme une forêt de champignons hallucinogènes, les listes des condamnés, publiées par les grands inquisiteurs de la vérité et de la vertu, déclarant la croisade d’un « axe du bien » mobilisé pour une chasse aux sorcières !

Comme le « Malleus maleficarum » de Kramer et Sprenger, publié en 1488 servait de guide pour la chasse aux sorcières, aujourd’hui le « bréviaire » des nouveaux Inquisiteurs est publié lui aussi pour aider ces fanatiques du « journalisme », aux ordres de l’Église du fascisme néo conservateur et ultra libéral, à dénicher les « fauteurs de troubles », les « empêcheurs de tourner en rond », les « lanceurs d’alertes », les « hérétiques dissidents » de la pensée unique et du politiquement correct, les « non alignés », les « journalistes indépendants », les « analystes non-conformistes », les « subversifs critiques », ceux qu’ils aiment tant nommer « les rouge-bruns » du Web ou les « complotistes » des réseaux sociaux, bref, cette nouvelle « sorcellerie » qui s’oppose à l’empire tout puissant de la « vérité révélée » idéologique et donc sectaire qu’est  le fascisme ultra libéral hégémoniste.

(Cf., article : « Pourquoi l’ultra libéralisme est-il un fascisme ? », in mondialisation.ca, JYJézéquel, le 18 mai 2017) 

Tous ceux qui ne pensent pas le monde et ne regardent pas le monde avec les filtres de cette idéologie doivent être arrêtés, torturés, exterminés par le feu des bûchers de la malveillance, du mensonge devenu la « vérité »…

C’est là l’avènement de ce que ces nouveaux apôtres de l’intolérance ont nommé « la post-vérité » prenant sans complexe la place de la « vérité » congédiée quant à elle dans les cachots obscurs de la condamnation diffamatoire et parfaitement odieuse !

Alors, comment se nomment les nouveaux « Malleus maleficarum » de la « Post-vérité » ? 

L’avocat Dan Shefet et la sénatrice Nathalie Goulet présentaient le 30 mars 2017 à 18h30, au Sénat en France, un projet de loi pour lutter contre les « fakes news », prévoyant jusqu’à un an de prison ferme et 15.000 euros d’amende pour ceux qui auraient diffusé des fausses informations. Ces gens-là avaient l’intention de s’appuyer sur le « Décodex » et le « CrossCheck » ! On ne peut pas imaginer un système plus corrompu au point qu’il s’encense lui-même, se congratule lui-même, se louange lui-même, s’auto proclame comme une référence suprême de vérité et de moralité ! Cette loi en soi, c’est comme si Al Capone était plébiscité par le Sénat pour devenir la référence de la lutte efficace contre la mafia et les mafieux et Eliot Ness l’exemple du trublion renégat à éliminer coûte que coûte ! 

Le « PropOrNot », par exemple, a publié une liste de 200 sites web accusés d’être des « agents de la Russie ». Mais la ficelle s’étant avérée un peu trop grosse, la même liste a été attribuée à une inconnue : Melissa Zimdars. On trouve sa publication sur le site de la bibliothèque de l’Université d’Harvard. Cet agent de l’inquisition médiatique qualifie les éléments de la liste en question comme « diffuseurs de fausses informations ». Il est sans doute intéressant de connaître cette liste que l’on trouve au complet dans un article posté sur mondialisation.ca le 23 mars 2017 par le Dr. Paul Craig Roberts : « Les medias traditionnels en pleine débâcle ».

Quand, dans une société, on en arrive à un tel degré d’aveuglement ou d’une volonté consciente parfaitement assumée, déclarant sans ambages la « post-vérité » comme légitime, c’est qu’on est soit un imbécile, soit un pervers, du moins une parfaite ordure ! Dans les deux cas de figure il faut envisager un grand coup de balai sur ce monde crépusculaire, sans états d’âme !

De son côté Google disait qu’il allait bloquer les 200 sites en question, diffusant de la fausse information, inscrits sur la liste noire des inquisiteurs patentés.

Facebook annonçait qu’il allait mettre en place un filtre pour trier les fausses nouvelles ! YouTube pratique la censure à tour de bras !

Le PDG de Apple déclarait mettre au point des outils capables de faire échec aux « Fakes News » ! Face à une telle certitude, on se demande chaque fois qui donc peut bien détenir ainsi la vérité révélée infaillible ?

« Le Monde » persistait et signait en affirmant que son « déconnant Décodex » était absolument fiable : il était capable de détecter les mensonges et donc les menteurs par la même occasion ! Jamais, dans toute l’histoire de l’humanité, le mensonge et le cynisme ne sont allés aussi loin ! Le Mal est en fête, cet enfer est son paradis actuel.

Dernièrement, nous avons eu le droit en France à l’épisode sidérant d’un article 4 au cœur du projet de loi, soit disant élaboré pour la lutte contre les dérives sectaires : cet article allant jusqu’au délire des criminels qui l’ont écrit (Mme Rist et Véran) …

Assemblée Nationale – 2 février 2024 – N°CL47 – Art.4 – Visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires – (N°2014) – Adopté.

Amendement présenté par Mme Rist – Article 4 – Rétablir cet article dans la rédaction suivante :

« Après l’article 223-1-1 du code pénal, il est inséré un article 223-1-2 ainsi rédigé :

« Art. 223-1-2. – Est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, lorsque cet abandon ou cette abstention est présenté comme bénéfique pour la santé des personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifestement susceptible d’entraîner pour elles, compte tenu de la pathologie dont elles sont atteintes, des conséquences graves pour leur santé physique ou psychique.

« Est punie des mêmes peines la provocation à adopter des pratiques présentées comme ayant une finalité thérapeutique ou prophylactique pour les personnes visées alors qu’il est, en l’état des connaissances médicales, manifeste que ces pratiques les exposent à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente.

« Lorsque la provocation prévue aux deux premiers alinéas a été suivie d’effets, les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

« Lorsque ces délits sont commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables ».

Imaginons un instant ce scénario.

Il existe une de ces nombreuses expériences menées par des psychologues cognitivistes, qui consistait à placer dans un amphithéâtre un groupe de 100 journalistes. Une dizaine de comédiens devait mettre en scène une action rapide, surprenante, inattendue, sur une durée d’une minute, avec plusieurs événements enchaînés dans ce laps de temps très court.

A la fin de la mise en scène, les journalistes étaient immédiatement invités à faire chacun un compte rendu de ce qu’il avait vu.

L’expérience renouvelée de multiples fois a démontré qu’il y avait autant d’événements que de journalistes. Les cent récits étaient tous différents les uns des autres : devant les mêmes faits, il n’y avait pas deux récits qui coïncidaient parfaitement au point qu’on pouvait penser que chacun avait assisté à des événement différents. Pourtant il s’agissait de la même histoire.

Les psychologues voulaient démontrer ainsi que la subjectivité est toujours présente dans n’importe quelle démarche humaine et il est stupide de prétendre à l’objectivité absolue dans la manière de rapporter les faits. C’est une personne qui regarde et vit les choses avec ce qu’elle est, avec son bagage intellectuel, sa formation, son parcours de vie, ses conditionnements sociaux, ses a priori, normatifs, religieux, culturels, familiaux…

Personne ne peut prétendre à l’objectivité absolue. Quand un journaliste prétend ne rapporter « que des faits », il se fait des illusions et se leurre lui-même et il serait impératif qu’un tel individu ne soit pas journaliste. Même un scientifique qui observe le comportement d’une particule élémentaire dans une chambre de Wilson, constate que la particule tient compte de la manière de faire et d’observer du scientifique en adaptant son comportement à ce que cet observateur cherche à faire ou à voir ! Ce qui veut dire que quelque chose de la personne agit à l’insu de la personne sur le phénomène pourtant extérieur à la personne.

Après avoir précisé une telle réalité indiscutable, quel est le Grand Inquisiteur qui va pouvoir se présenter devant nous, la gueule enfarinée, pour nous dire ce que sont les « faits objectifs » à retenir comme tels dans les réseaux d’information et ce que sont les « faits erronés » à bannir des réseaux d’information ? On est en plein délire. Tous ces charlatans qui veulent se faire passer pour les tenants de la « vérité » appelée désormais « post-vérité », ne sont pas autre chose que des sectateurs pratiquant le sectarisme à haute dose et faisant passer leur secte comme détentrice de la « plénitude des moyens de salut » et à laquelle chacun d’entre nous doit adhérer par croyance, par obligation, par devoir, pour le salut du système qui veut notre soumission et notre adoration inconditionnelle ! L’article « 4 » s’applique donc directement à ces crétins qui l’ont imposé aux Français dans le but de lutter contre les dérives sectaires !

Le Mal a perfectionné avec le temps, sa technique, sa « magie » du mensonge. La psychologie du fonctionnement de l’esprit humain et de l’âme humaine est devenue une obsession majeure pour le système qui est entre les mains du « père du mensonge ». 

L’intention du Mal ne peut être que « malveillante ». Au lieu de dépenser une énergie pour donner à la vérité son nouveau statut d’existence, le Mal a préféré organiser la dérive des principes qui passeraient du lumineux à l’obscur ! En faisant de la simplicité de la vérité une nouvelle vérité infiniment complexe, puisque mensongère, le Mal était persuadé que la majorité des gens capitulerait et abandonnerait toute velléité à vouloir démêler la tromperie. Le but n’était pas de détruire la vérité qui ne peut être détruite, mais de l’occulter soigneusement au regard de la conscience éveillée et de la raison alertée ! 

Le mensonge est fragile en soi, car il ne peut pas contrôler l’ensemble de la réalité. Le surgissement inattendu d’une seule vérité peut détruire en un instant une myriade de mensonges, en provoquant des bouleversements impossibles à gérer. On assiste en ce moment, à « l’affaire Navalny » qui est exactement de ce cru : un simple détail qui est ressorti et mis en lumière sur la scène de l’actualité ruine d’un seul coup tout le narratif compliqué élaboré par la malveillance contre Vladimir Poutine ! Comment le Mal va s’y prendre pour promouvoir la désinformation ? Comment pouvons-nous identifier les racines de la désinformation et les réduire efficacement ? Comment pouvons-nous démonter le mensonge omniprésent dans les medias « officiels » ou inféodés et l’empêcher d’atteindre son but de manipulation pour le dressage à aimer notre soumission ? 

A suivre …

Image en vedette : Capture d’écran. Affiche de Sarkozy représentant Pinocchio lors des manifestations contre la réforme des retraites en octobre 2010 à Paris. Flickr/Sylke IbachCC BY-NC-ND

Articles précédents :

Partie 1 : Stratégie et mode de fonctionnement des acteurs globalistes du Nouvel ordre mondial 

Partie 2 : Stratégie et mode de fonctionnement des acteurs globalistes du N.O.M.: Prédominance, dictature, esclavage des peuples 

L'auteur, Jean-Yves Jézéquel, est psychanalyste, psycho-oncologue, pratiquant l’introspection analytique par les thérapies émotionnelles, les états modifiés de conscience (psychothérapie transpersonnelle, sophrologie analytique par l’hyperventilation, EMDR) depuis plus de trente ans… Sa formation universitaire de théologien a fait aussi de lui un spécialiste dans les questions concernant les spiritualités et les religions, domaine de compétence qu’il a continué à cultiver librement, émancipé de tout engagement confessionnel.


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