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Dimanche, 28 Avr. 2024

La démocratie, c’est le mensonge

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Mercredi, 20 Sept. 2023 - 22h39

Avant, les hommes po ne disaient pas tout, mais c’était pour le bien du peuple. On mentait par omission, mais il y avait une certaine morale, disons un code d’honneur. Les journalistes ne mentaient pas, ils relayaient, car ils étaient choisis pour leur « sérieux ». On ne révélait pas ce qui pouvait nuire au pays. Qui peut dire que Hitler, de Gaulle, Mao ou Lénine mentaient ? Sankara, Chavez, Kadhafi, Ahmadinejad ? Poutine, Xi ?

En revanche, Macron, Trudeau, Leyen, Biden, ça a la langue fourchue. C’est aussi parce que la démocratie n’existe pas, qu’il s’agit d’une tyrannie déguisée, et que le discours politique doit en permanence cacher cette dure vérité aux naïfs. Le pouvoir doit faire croire aux naïfs que ce sont eux qui décident, ce qui est du plus grand comique. Le mensonge n’est que la conséquence logique de cet état de fait. D’où notre proposition : le mensonge est consubstantiel à la tyrannie démocratique.

Démocratie & barbarie

Aujourd’hui, et c’est le problème numéro un des « démocrates » occidentaux, il est plus difficile de mentir, ou de ne pas dire la vérité. Le mensonge, surtout s’il est grossier, est débunké sur les RS, de manière quasi simultanée : les désinformateurs de l’oligarchie sont attendus au tournant.

Heureusement pour les hommes po, les journalistes mainstream mentent aussi. C’est dans leur intérêt : les médias mainstream étant en perdition, ils ont besoin de l’argent de l’État, d’où le combo soudé « homme po-journaliste ».

Cependant, chaque nouveau mensonge qui s’ajoute à la pile de mensonges agrandit la fracture entre le combo et le peuple. On a lu chez un journaliste mainstream que le peuple ou le concept de peuple n’existait pas, donc voici notre définition : est peuple tout ce qui n’appartient pas au système médiatico-politique, ce qui inclut évidemment des piliers économiques.

Sur le cas des envahisseurs de Lampedusa, le pouvoir doit mentir, car la politique d’invasion programmée d’un torrent exogène sur nos terres sacrées est impossible à admettre, et en même temps à cacher. C’est un repoussoir pour l’esprit et pour le pays. Le pouvoir fait semblant d’être démuni devant cet assaut, or, c’est lui qui l’organise, le facilite, l’entretient. Mais il est obligé de dire qu’il essaye de lutter contre, que c’est dur, car c’est quand même nos frères humains, le devoir d’humanité, les droits de l’homme, la charte européenne, etc.

Évidemment, les hommes po et leurs larbins journalistes n’en pensent pas moins, et, surtout, eux ont le cul au chaud : ils ne vont pas se confronter à ces barbares. Car du point de vue de notre culture, ce sont des barbares. C’est la définition. Ils n’ont pas le même niveau de développement, de conscience politique, se foutent du collectif s’il n’est pas leur, c’est-à-dire tribu ou clan. Or, nous, vivons selon un sens collectif qui a permis et notre développement économique, et notre développement spirituel. Il y a une grande différence avec ceux qui viennent profiter, se servir (mais aussi travailler, bien entendu). 

Une invasion moralement autorisée, sous le prétexte, il est vrai, qu’ils ont été envahis par nos ancêtres, et de manière assez féroce. Ce qui n’est pas faux, mais si on commence à faire le procès des morts, on peut remonter à très loin, et ça ne va pas forcément arranger les marchands d’esclaves issus de leurs propres rangs. Les vraies raisons de cette invasion ne sont pas morales ni politiques, mais bien économiques : on court à la gamelle. La chance des barbares, c’est que les pouvoirs en Europe sont prêts à sacrifier le niveau de vie de leurs habitants pour punir ces mêmes habitants. Parce que le Profit le veut !

Les punir de quoi ? De réclamer toujours plus, plus de justice sociale, économique, de ne pas vouloir revenir en arrière, aux âges barbares. Eh bien notre dominance nous punit en nous infligeant des barbares en nombre grandissant – soit la paupérisation forcée – tout en nous disant que c’est un peu de notre faute, qu’on s’est enrichis sur l’esclavage, qu’on est trop riches, alors que les revendications sociales du peuple ont entamé le Profit, qui est prêt à tout pour ne pas payer son dû (il s’est enrichi sur notre dos, sur notre sueur), pour ne pas redonner, pour ne pas ruisseler.

Ceux qui disent que la France redistribue énormément sont des ânes : elle redistribue de moins en moins au peuple, et de plus en plus aux actionnaires, aux usuriers, c’est-à-dire à la Banque. On le voit avec la fonte des services publics, qui alimentent l’usure à leurs corps défendant.

L’injection migratoire

Les barbares qui viennent frapper à nos portes, et frapper à coups de pied dans nos portes, sont bien les petits soldats du Profit. C’est l’armée de réserve du Capital qu’on n’a pas vue venir, car on croyait que c’était les chômeurs de nos vertes contrées. Eh non, c’est bien un peuple anti-peuple qu’on nous injecte dans le corps social, pour nous empêcher de manifester, de demander justice. Pour nous faire taire.

C’est pourquoi Darmanin, Véran et Keller sont obligés de mentir. Véran ment sur le niveau de vie du peuple, qui doit forcément baisser sous l’impact barbare ; Keller ment sur les objectifs de l’Union européenne, en faisant croire qu’elle agit par humanité ; et Darmanin ment sur les barbares qui vont bien évidemment entrer chez nous, parce que c’est le programme oligarchique. Ce que la Banque veut, le politique le veut.


- Source : E&R

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