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Lundi, 29 Avr. 2024

Darmanin, accro au pouvoir, déclare la guerre à la drogue

Auteur : E&R | Editeur : Walt | Mercredi, 13 Sept. 2023 - 20h32

Il a bien appris de son mentor, le petit Darmanin : à la Sarkozy, il fait chaque jour son effet, un effet d’annonce, suivi d’un shoot de poudre aux yeux, et puis plouf, plus rien. Et on passe à l’effet suivant. Montée, descente, montée, descente : c’est carrément un métabolisme de drogué.

Les méchants dealers allaient voir ce qu’ils allaient voir, il y aurait des amendes, des peines de prison, le Président en personne qui se déplace à Marseille, ville gangrénée par les trafics (et l’immigration clandestine, mais n’y voyez aucun rapport), tout ça…

Entre-temps, ils se sont un peu butés les uns les autres, que ce soit à Nîmes ou à Marseille, et ils ont aussi tué une jeune fille, qui habitait au troisième étage d’un HLM, et qui a pris une balle perdue. Les témoins l’ont vue nager dans son sang. Il s’agissait d’une histoire de points de deals, des comptes réglés à la kalach.

Darmanin devrait être au courant que des années de lutte contre les narcotrafics ou les narcotrafiquants n’ont jamais rien donné. C’est comme la prostitution et les macs, il ne se sont jamais si bien portés. Surtout les macs, les filles, moins, et encore moins les mineures dans les cités.

Les cités, voilà un problème très français, ou plutôt très politique, puisque ce sont les dirigeants des 50 dernières années qui ont décidé – sous la pression du grand patronat, qui a préféré baisser les salaires plutôt que d’améliorer l’outil de travail – d’importer de la main d’œuvre bon marché. On sait tous ça, ça devient un marronnier. Sauf qu’aujourd’hui, la main d’œuvre continue d’affluer, et il y a moins de travail, sauf les boulots de merde dans le bâtiment, l’hôtellerie-restauration et l’uberisation.

C’est pourquoi nos chers dirigeants de gauche ont décidé de régulariser les sans-papiers (qui bossent) :

Les macronistes de gauche veulent donc du clandestin, mais les macronistes de droite, disons les darmanistes, veulent moins de dealers. Il va falloir qu’ils accordent leurs violons. À l’arrivée, on le sait, ces débats ne changeront rien à l’invasion prévue par les vrais dirigeants, les européistes de la Commission. Macron n’a même pas son mot à dire, comme le montre cette paparazzade légèrement retouchée :

La preuve, à Lampedusa, même si officiellement la France a fermé sa frontière à Vintimille, le débarquement continue. C’est une sorte de 6 juin 44, mais permanent, et pas pour nous sauver du nazisme.

En réalité ces clandos ne vont pas forcément devenir violeurs ou dealers, mais beaucoup vivront en marge, et possiblement de la délinquance. Et quand on voit la faiblesse de notre justice, dont le glaive en guimauve s’abat sur les vilains, ils ont peu de souci à se faire. Ce week-end, les magistrats, presque tous de gauche, étaient à la Fête de l’Huma. Le mur des cons n’a pas fini de se remplir...

Pour eux, Darmanin est un « con », car les gauchistes sont pour tout régulariser, la drogue, le sexe à tout âge, le changement de genre, l’adoption d’enfants par des couples pédos... Darmanin s’en fout, il a 2027 en ligne de mire, il va nous faire une Sarko 2005, vous savez, quand le ministre de l’Intérieur a mis le feu aux banlieues pour rafler la mise sécuritaire, et ne rien faire ensuite. C’est toujours la même chanson, le même joueur de pipeau, et le public, atteint d’effacement de la mémoire cache, retombe toujours dans le même panneau publicitaire : tout plutôt que le fascisme !

Or, le fascisme, c’est quand l’ordre républicain n’est plus assuré, et ce, à dessein. Cela maintient la population dans une peur de basse intensité, mais continue. C’est plus efficace qu’une police politique ! On laisse les Français se faire agresser et tabasser par les racailles, que la justice franc-maçonne défend, et le tour est joué. Les effectifs policiers n’ont cessé de baisser ces dernières années, malgré là aussi les effets d’annonce – 10 000 embauches de policiers et gendarmes pendant le deuxième quinquennat de Macron ! Mais on oublie les 3 000 qui partent à la retraite chaque année, estimation basse, tandis que les effectifs des racailles, ont, eux, augmenté.

À cela, deux raisons : la quasi-impunité (pour les peines inférieures à 2 ans, ce qui n’est pas rien), et le choc social de la politique néolibérale. Vous ajoutez là-dessus les clandos qui débarquent sur leurs barges fournies par les mondialistes, et vous avez le cocktail explosif français.

On n’a même pas fait l’effort de lire le programme de Darmanouche en matière de lutte contre la drogue, tenez, on va vous mettre l’intro de Libé, ça nous reposera :

« Les autorités ont envoyé la CRS 8 dans le quartier. Ils ont quitté leur poste dans la soirée après en avoir reçu l’ordre. Ça a flingué trente minutes après leur départ. » Cette anecdote récente, racontée avec dépit par un policier qui enquête sur les trafics de stupéfiants à Marseille, symbolise l’inanité des choix politiques faits depuis des années pour lutter contre cette criminalité. Les sorties médiatiques de Gérald Darmanin en témoignent : la boussole de l’action publique a pour point cardinal les coups de communication. Le ministre de l’Intérieur a déjà fait sien le concept de « guerre contre la drogue », forgé il y a plus de cinquante ans par l’ancien président américain Nixon, et devenu depuis le symbole de l’échec des politiques répressives. Il l’a récemment décliné en comparant son approche de la lutte contre les stups à « la bataille de Stalingrad ». Aux métaphores martiales s’ajoute un immodéré goût des chiffres, fabriqués par les policiers et censés démontrer l’efficacité de leur action.

Rien à retirer, tout est dit. Fausse dureté d’un côté, extrême licence de l’autre, c’est l’illustration du « ni droite ni gauche » macronien. La drogue, c’est mal, mais 7 % des cadres en prennent sur leur lieu de travail, et on ne parle même pas de l’afterwork, comme disent les trentas. La coke était la drogue des stars dans les années 80, elle est devenue la drogue des cadres, puis de la classe moyenne, et enfin du populo. En descendant les couches sociales, sa pureté a chuté de 90 %. Tout le monde n’a pas droit au caviar blanc de Gérard Fauré ! Même Pogba se came, autant dire que Darmanin peut ramasser l’océan à la petite cuillère. Mais il ratisse à droite, c’est l’objectif principal.

Pour l’instant, les racailles travaillent pour lui, sans le savoir. Les dommages collatéraux de l’alliance entre racailles d’en haut et d’en bas, ils sont pour nous.

La mexicanisation du trafic de stupéfiants en France


- Source : E&R

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