Vaccination des enfants contre le « féminicide »
Il y a plus de « féminicides » que de « viricides ». Peut-être parce qu’hommes et femmes ne sont pas identiques biologiquement ? Voilà bien une idée reflétant la réalité, et qu’il est donc urgent d’extirper du crâne des gosses.
La mortalité grippale hivernale des vieux et des malades chroniques est a priori aussi vieille que la présence de Sapiens sapiens en climat tempéré. Nous sommes la première société humaine de l’Histoire à l’attribuer à l’action maléfique de petits pathogènes mystérieux propagés par des « malades asymptomatiques », et à en déduire qu’il est urgent d’inoculer aux enfants des substances douteuses.
La conflictualité matrimoniale, de même, est a priori aussi ancienne que le mariage lui-même. Chaque année, depuis des millénaires, une partie (infime) des adultes mariés meurt donc victime de la violence d’un conjoint – le plus souvent d’un conjoint mâle, étant donné l’avantage musculaire dont dispose – chez les mammifères – le mâle. Nous sommes la première société humaine de l’Histoire à attribuer cette dissymétrie à une idéologie, qui serait la négation du concept brumeux « d’égalité entre les femmes et les hommes », auquel le gouvernement Borne a carrément consacré un ministère.
Les tabassages continueront jusqu’à ce que la morale s’améliore
D’où, aussi, ce néologisme de « féminicide », chargé de suggérer l’idée délirante selon laquelle chaque mari violent serait en réalité un petit Hitler, décidé à exterminer, en lieu et place de « race juive », le « peuple féminin » ( ??).
A la tête de ce ministère, la garde rouge Isabelle Rome a donc entrepris – pendant que son collègue F. Braun s’occupe de rendre l’être humain immortel – de rééduquer les petits Français au rejet fanatique de la réalité. Des séances d’endoctrinement périscolaire sont désormais aussi envisagées. Justification officielle : « trente et une femmes ont été tuées par leur compagnon ou ex depuis le début de l’année ».
Soit, probablement, beaucoup moins en proportion que pendant la plupart des années de l’Histoire humaine. On reconnaît ici la magie des chiffres covidiens, si brillamment analysée par P. Chaillot : comme quelques centaines de nonagénaires ont été frustrés de leur illusion d’immortalité, ARNm pour tout le monde !
Ce très méthodique délire porte un nom : progressisme. Et la culture bâtie par et autour de ce délire en porte aussi un : Occident. Heureusement, c’est bientôt fini.
- Source : Le Courrier des Stratèges