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Orion 23 : Macron prépare l’engagement de la France contre la Russie

Auteur : Antonin Campana | Editeur : Walt | Vendredi, 24 Févr. 2023 - 21h33

Quand il s’agit de guerre on parle souvent d’engrenages…

Or, il n’y a pas de mécanique aussi bien huilée que le jeu d’engrenages de la guerre contre la Russie !

Merkel, Porochenko, Hollande ont avoué sans honte que les accords de Minsk avaient pour seul but de mettre en mouvement le jeu inexorable des pignons, crémaillères et roues dentées qui ferait de l’Ukraine un bélier dirigé contre la Russie, et donc l’élément déclencheur d’une troisième guerre mondiale.

Ils savaient !

Macron, quant à lui, était le « garant » de ces accords de Minsk. Et il n’a pas alerté la « communauté internationale » lorsque le régime ukrainien, installé par les États-Unis, votait des lois qui rendaient ces accords inapplicables, et donc la guerre inéluctable (loi sur la réintégration du Donbass, en 2018, et la loi sur la langue, en 2019. Nos articles sur le sujet : ici et ici).

Macron savait !  

Mais l’engrènement n’est pas terminé. Des exercices militaires, baptisés Orion 23, viennent de commencer dans notre pays. Cet exercice est « d’une ampleur inédite depuis trois décennies » nous apprend le ministère des Armées. Il va regrouper des centaines de véhicules et jusqu’à 40 000 hommes dont des troupes « alliées » de l’OTAN : Américains, Belges, Italiens et Anglais.

 

Alors que le contexte international exigerait une action diplomatique et une politique d’apaisement, Emmanuel Macron lance donc, sous le regard de l’OTAN (et celui de la Russie !), un exercice militaire d’une ampleur inédite dont le scénario est un « engagement à haute intensité » dans le cadre d’un « conflit majeur entre États » !  

Aveuglement, bêtise ou goût du sang ? 

Le ministère des Armées nous apprend qu’Orion 23 simule « une Small Joint Opération (SJO) » (sic). Une Small Joint Opération est un concept de l’OTAN qui correspond, en français, à une « opération de coercition majeure ».

Plus précisément, une Small Joint Opération est un engagement multinational coercitif sous la direction d’une « nation-cadre ». Selon les normes de l’OTAN, une « nation-cadre » est une nation qui a les capacités d’agir seule et de faire une « entrée en premier » sur un théâtre d’opération (sous coordination OTAN bien sûr). L’entrée en premier, caractérise, selon le ministère des Armées une « projection de puissance interarmées… dans une zone fortement défendue » ! Cette « nation-cadre » doit également être en mesure d’assurer le commandement d’une force multinationale (et de tenir des fonctions clés, en matière d’information et de communication par exemple).

En fait, Macron se sert de Orion 23 pour montrer à l’OTAN (en clair aux États-Unis) que la France peut parfaitement être une « nation-cadre » dans une opération militaire de haute intensité dirigée contre un État, qui est évidemment la Russie ! Le message que Macron adresse aux américains, et que les Russes entendent parfaitement, est le suivant : « l’armée française est une bonne élève de l’OTAN, elle est soumise et suit bien les consignes de l’Organisation. Elle est prête, Orion 23 va vous le prouver, à « entrer en premier » dans les zones « fortement défendues » par la Russie ! Elle n’attend plus que votre ordre pour le faire ! ».

Dit autrement, Macron signifie aux États-Unis qu’après avoir sacrifié leur dernier Ukrainien, ils pourront sacrifier leurs premiers Français !

Comprenons bien : cet homme, Macron, ne veut pas la paix ! Il a parié sur la guerre (son avenir en dépend) et joue la provocation envers la Russie. Il n’est qu’un rouage dans le jeu des engrenages qui nous mène inexorablement à un conflit armé contre la Russie. Les Français ont dormi durant la manipulation du Covid, ils feraient bien de réagir avant de se réveiller dans une tranchée ukrainienne !

***

Macron prépare les Français à faire des sacrifices pour le bien de l’Ukraine

par Pierre Duval

La société française est extrêmement préoccupée par le conflit ukrainien et surtout en raison de ses conséquences économiques. Le comportement du président français, Emmanuel Macron, interroge. Il semble qu’il devrait écouter ses électeurs, agir et contribuer à la conclusion rapide d’un accord de paix. Mais, en réalité, Emmanuel Macron se comporte à la fois de manière ambiguë et agressive.

Le quotidien français, Le Parisien, un an après le début du conflit en Ukraine, a mené un « sondage sur la grande inquiétude des Français ». Ce qu’il ressort de ce sondage est une mine d’informations précieuses pour traduire la réalité du terrain en France et exprimer ce que les habitants dans le pays des droits de l’homme ressentent au quotidien depuis que le conflit en Ukraine a évolué sur douze mois.

Pour Le Parisien, 77% des Français interrogés craignent qu’une Troisième Guerre mondiale n’éclate en raison des événements internationaux actuels. 79% craignent que le conflit ne s’étende au-delà des frontières ukrainiennes. 89% des répondants craignent les conséquences économiques du conflit. 80% ont peur des conséquences financières « pour eux-mêmes et pour le foyer familial ». Et, seulement 34% sont prêts à faire des sacrifices matériels, dont faire face à une inflation galopante, à une hausse des prix de l’énergie, sans parler du reste des autres conséquences sur leur vie si le conflit s’éternise trop. 62% des Français pensent que le conflit en Ukraine se terminera par des négociations. 21% estiment que la victoire sera obtenue par l’armée ukrainienne, pendant que 15% table sur celle de l’armée russe.

Il n’est guère nécessaire d’ajouter quoi que ce soit à ces chiffres. Dès qu’il s’agit de l’économie – ou plutôt, de leur propre portefeuille – les Français font preuve d’un bon sens et d’une solidarité rares. Ils évaluent aussi sobrement la perspective d’une escalade du conflit. Comme l’écrit Le Parisien, « il y a une peur dans la société d’une Troisième Guerre mondiale et de l’utilisation de l’arme nucléaire ». 

Pour comprendre les positions des Français, il faut se tourner sur les déclarations contradictoires d’Emmanuel Macron. Peut-être appelle-t-il à la paix et pousse les parties présentes au conflit à venir s’assoir à la table des négociations ? « La Russie ne peut, ni ne doit gagner cette guerre, et l’agression russe doit échouer », a martelé le président français durant la Conférence de Munich sur la sécurité. D’ailleurs, dans son récent discours de Munich, il a déclaré que « nous sommes prêts pour un long conflit » avec la Russie : « Nous devons collectivement être crédibles dans notre capacité à durer dans cet effort. Et c’est ainsi que la France s’inscrit dans celui-ci. Voilà à la fois l’état d’esprit, la détermination, la volonté qui est la nôtre aujourd’hui aux côtés de l’Ukraine ». Emmanuel Macron a, aussi, de nouveau, évoqué son économie de guerre : « Nous devons regarder comment produire plus et plus vite et cette économie de guerre ». 

Pourtant, dans un entretien au Journal du Dimanche, Emmanuel Macron a fait une allusion à une éventuelle normalisation des relations avec la Russie, se posant en pacificateur pour mettre un terme à ce conflit. Il a affirmé vouloir « la défaite » de Moscou face à l’Ukraine, tout en mettant en garde ceux qui veulent « avant tout écraser la Russie », ce qui ne sera « jamais » la « position de la France ». « Je suis convaincu qu’à la fin ça ne se conclura pas militairement », a-t-il continué. Il a, donc, réaffirmé vouloir favoriser une issue négociée avec la Russie. Pourtant, il a lancé : « Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est que l’Ukraine mène une offensive militaire qui perturbe le front russe afin de déclencher le retour aux négociations ». Les observateurs notent l’incohérence des annonces du président français face à ce conflit en Ukraine et alors que la France, avec, lui avait, pourtant toutes les cartes en main pour éviter un tel début de conflit, notamment avec les accords de Minsk. Le comportement du président français inquiète alors que la France avait une grande tradition historique pour apaiser les conflits et mener à la paix.

Et pour que la Russie ne gagne pas, le gouvernement Macron aide ses adversaires non seulement en paroles, mais aussi en actes. Ainsi, Sébastien Lecornu, ministre français des Armées, a déclaré dans un entretien que les chars AMX-10, que la France a promis de fournir à l’Ukraine, commenceront à arriver à destination à la fin de cette semaine. Dans le même temps, le ministre a refusé de nommer le nombre exact de chars, « afin de ne pas fournir à la Russie des informations stratégiques ».

source : Observateur Continental


- Source : Autochtonisme

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