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Thérapies de réorientation : l’Utah rejoint l’Amérique de Poutine

Auteur : Modeste Schwartz | Editeur : Walt | Vendredi, 24 Févr. 2023 - 20h53

En rejoignant la vingtaine d’États américains qui interdisent les thérapies de réorientation (ou au moins leur application aux mineurs), l’Utah cherche-t-il à nous dire, comme Vladimir Poutine, que père et mère ne sont pas des « parent 1 » et « parent 2 » ?

Tel semble en effet être le dernier débat « politique » sérieux agitant le monde blanc. Et comme personne ne se pose la question des causes culturelles de la fragilisation du concept même de différence sexuelle, même ceux qui hésitent à abandonner cette différence sur la voie du transhumanisme ont l’air de penser qu’il leur suffira, pour s’en sortir, de prohiber quelques conséquences monstrueuses du phénomène – comme ces thérapies de réorientation souvent irréversibles, vendues aux gosses comme un nouveau gadget par l’activisme trans, auquel les réseaux de la Société ouverte ont ouvert la porte des écoles.

C’est ce que semble penser le président progressiste et covidiste de la Fédération de Russie (1.4 enfant/femme), quand il répète jusqu’à la nausée son mantra du rejet des néologismes « parent 1 » et « parent 2 ». Gageons que le 1.4 enfant russe qui aura réussi à naître en dépit des injections de Spoutnik V infligées à la mère lui en sera infiniment reconnaissant.

En quête d’une thérapie contre la réorientation larvaire de l’humain

Il faut dire que là, il s’agit du sort des enfants – d’autant plus sacrés pour l’Occident finissant que – grâce au féminisme – ils sont devenus rarissimes. C’est d’ailleurs le magazine féminin Elle qui nous informe de la décision du législateur de l’Utah, présenté comme « un moment extraordinaire dans l’histoire de la communauté LGBTQ de l’Utah ». Pour plus de progressisme, cette décision de bon sens semble d’ailleurs avoir été négociée avec cette communauté imaginaire.

Il n’est donc pas un instant question de rétablir une quelconque normalité anthropologique. Un peu comme dans la version la plus communément admise de l’anti-covidisme : on n’ose pas contester l’idée même de rendre l’homme illusoirement immortel en administrant à la population tel ou tel produit censé sauver les nonagénaires de la grippe – on se contente de râler, en grognant que l’hydroxyde chloroquine aurait été plus efficace – ce à quoi le génial Loukachenko ajoutera : « tout comme le sauna avec une bonne vodka ! »


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