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Jeudi, 28 Mars 2024

Scandale Infosys : faites ce que dit Sunak, pas ce qu’il fait

Auteur : Modeste Schwartz | Editeur : Walt | Samedi, 18 Févr. 2023 - 12h33

Leader 100% Davos, Rishi Sunak nous garantit qu’il n’a rien à voir avec la société Infosys, détenue par sa richissime épouse, et qui commerce allègrement avec « l’agresseur russe ». Ce qui sous-entendrait qu’il n’a en réalité rien à voir avec sa propre femme – mensonge qu’il nous débite face caméra, sans cligner de l’œil : mensonge légalement exact dans les termes de la fable culturelle féministe que l’Occident se raconte à lui-même – l’Occident, mais pas le sous-continent indien d’où Sunak et son épouse sont issus.

Et comme, pour nous, la famille n’est pas censée exister, la nation non plus. Du coup, la russophobie de l’hallucination médiatique occidentale n’est qu’un rideau de fumée toxique à l’usage des naïfs, et de quelques possédés nostalgiques de la « construction européenne » précédente (celle d’Adolf). Prendre au sérieux la russophobie d’un davosien comme Sunak est donc presque aussi naïf que d’adhérer à ce discours russophobe.

La droite de Sunak ne doit pas savoir ce que fait la gauche de Gazprom

En réalité, pendant les travaux du Great Reset (actuellement au chapitre 2 : « vraie-fausse guerre mondiale »), toutes les ventes – à part celle de la galette des boulangeries françaises – se poursuivent : celle de l’uranium et du gaz russe à l’Occident – et en général celle des hydrocarbures russes, partiellement réorientés vers la Chine (c’était d’ailleurs tout l’intérêt de la manœuvre !) ; et même celle du diesel russe à l’Ukraine, qui en a bien besoin pour faire avancer sur Soledar les tanks allemands de la démocratie LGBT.

Heureusement qu’il y a BHL et toute la menue domesticité balto-polonaise de l’OTAN pour répéter sur le ton de la crise hystérique que « nous » voulons détruire la Sainte Russie de Vladimir Poutine – mensonge effronté qu’une grande partie de la « dissidence » européenne a décidé de prendre pour parole d’évangile, étant donné qu’il présente l’avantage de la conforter dans un biais cognitif d’origine religieuse : Jésus de Nazareth étant un peu passé de mode, on va compter sur Vladimir Poutine pour notre salut. Le tout étant qu’il ne nous coûte aucun effort – en dehors de nos prières électroniques sur Facebook.


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