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Mercredi, 24 Avr. 2024

Great Reset : protection des dauphins et disparition de l’homme

Auteur : Modeste Schwartz | Editeur : Walt | Mardi, 31 Janv. 2023 - 20h10

Certains Sapiens sapiens aiment interagir avec les dauphins : comportement inadmissible pour les « amis (autoproclamés) de la nature » de rite davosien, qui vont obtenir son interdiction.

Pendant des millénaires, l’espèce humaine a interagi avec le monde animal, provoquant parfois la disparition de certaines espèces (comme le lynx), favorisant parfois l’apparition d’autres (comme le chat).

C’était avant l’apparition de ce « monde associatif » qui, dans l’Occident davosien, remplace désormais si avantageusement le peuple et l’électorat : en France, la section gretathunbergienne de cette nouvelle espèce d’hommes-soja, quoique quittant rarement la ruche humaine des métropoles, aime beaucoup les dauphins – notamment sur Facebook – et a donc entrepris de faire interdire les excursions en Méditerranée destinées aux touristes désireux de nager à proximité de ces cétacés.

Comme il s’agit, en outre, d’excursions à 300 € la journée, les gueux qui s’y adonnent – à la différence des jet-setters philanthropes de Davos – sont facilement soupçonnés, dès qu’ils font fonctionner des embarcations à moteur, de chercher à parrainer la « transphobie du régime russe ».

Les dauphins plébiscitent le Reset – l’espèce humaine n’est plus consultée

Converti au transhumanisme, ce monde associatif, à qui Laurent Alexandre a promis qu’ils allaient pouvoir « charger leur conscience sur un disque dur », compte bien forcer la République – qu’il tient en otage – à interdire cette forme de tourisme, pour contribuer à la création d’un biotope antihumain, exclusivement consacré au bonheur (supposé) des dauphins.

C’est à cette engeance que je pensais en 2020 à Minsk, quand j’écrivais, dans le Magicien de Davos :

« Ces sous-hommes à lunettes, généralement incapables d’allumer un feu, et qui connaissent la nature principalement à travers des documentaires animaliers, la vénèrent néanmoins sous les traits d’une Gaïa brumeuse, dernière rédemptrice imaginable de leur inadéquation personnelle à la vie humaine, c’est-à-dire hétérosexuelle, audacieuse, inégalitaire et pas Charlie du tout. C’est l’autel sur lequel, sur un signe de leurs maîtres, leur lassitude existentielle consentira finalement – comme à un acte de compassion – à vous sacrifier, vous, vos malheureuses entreprises et vos minables familles, qu’eux-mêmes, moches et inutiles, n’ont jamais songé à fonder. Pour que le ratage complet de leur existence d’avortons conserve un sens, il faut absolument dépouiller la vôtre du sien ».


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