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La vaccination a-t-elle diminué la mortalité ?

Auteur : Lalaina Andriamparany | Editeur : Walt | Jeudi, 27 Oct. 2022 - 15h40

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la surmortalité causée par la pandémie de COVID-19 entre 2020 et 2021 serait d'environ 15 millions de personnes dans le monde. L'âge étant un facteur de risque majeur de décès chez les patients covid hospitalisés, le nombre de décès est plus important dans les pays à population vieillissante. Des chercheurs ont mis en évidence les taux de surmortalité élevés durant la pandémie dans les pays à population vieillissante. Mais paradoxalement, le Japon est un des pays les plus vieillissants au monde, or les données épidémiologiques ont montré que le nombre de décès pendant la pandémie de COVID-19 était faible.

L’OMS a rapporté que le Covid-19 a généré une surmortalité dans les pays à population vieillissante. Pourtant, au Japon, le nombre de décès était faible. Le Japon compte plus de 36 millions de personnes âgées de 65 ans et plus, soit plus de 30% de la population. Dans une étude publiée dans la revue médicale américaine JAMA Network Open, des chercheurs ont observé le lien entre la surmortalité et les facteurs économiques, la santé, le bien-être durant la pandémie de coronavirus 2019. Dans cette étude, les chercheurs ont pu identifier les facteurs qui pourraient expliquer ce faible nombre de décès chez les personnes âgées au Japon. Pour rappel, l’été dernier, le Covid a battu des records au Japon. Malgré cette résurgence des cas, les autorités avaient décidé d’assouplir les restrictions et de rouvrir les portes du Japon aux touristes. Une étude de la Tokyo Foundation for Policy Research indique que la vaccination et les infections naturelles ont permis d’atteindre une immunité d’environ 90% dans les principales zones de population.

Analyse des associations entre des covariables et la surmortalité

Lors de cette étude, les experts ont analysé les associations entre la surmortalité et 51 covariables avant et pendant la pandémie de Covid-19. Ils ont utilisé des données anonymes et accessibles au public.

Parmi les covariables, il y a le statut vaccinal, le mode de vie, l’espérance de vie, les ratios de population vieillissante, la prévalence des maladies liées au mode de vie, la mortalité par groupe d’âge, les politiques nationales de santé ainsi que les facteurs économiques.

Notons que les covariables associées aux pays à population vieillissante comprennent l’espérance de vie  et le pourcentage de personnes complètement vaccinées. Les chercheurs ont comparé ces différents facteurs à la surmortalité annoncée par l’OMS entre janvier 2020 et décembre 2021.

Ils ont utilisé une approche de conception d’étude écologique. Les facteurs associés à la surmortalité ont été examinés à l’aide de modèles de régression linéaire, tandis que la force des corrélations a été déterminée à l’aide du coefficient de Pearson.

Les résultats de l’étude

Notons que les chercheurs ont inclus 158 pays vieillissants dans cette étude. Ils ont découvert les associations entre trois facteurs et la surmortalité dans quarante de ces pays. Ces covariables comprenaient l’espérance de vie, le taux de vaccination ainsi que le produit intérieur brut (PIB) par habitant.

Suite aux analyses de régression linéaire multiple, les chercheurs ont découvert que l’espérance de vie à 60 ans était le seul facteur qui présentait une corrélation importante avec la surmortalité.

Toutefois, ils ont aussi constaté que certaines covariables comme les maladies cardiovasculaires, les troubles respiratoires chroniques, le diabète entre 30 et 70 ans ou encore la probabilité de décès dû au cancer sont associés à la surmortalité. Enfin, cette étude a révélé l’absence de corrélations entre le taux de mortalité et le groupe d’âge de 0 à 5 ans. Elles sont faibles chez les individus de 5 à 60 ans.

Pour expliquer le faible taux de décès au Japon, le modèle d’étude écologique utilisé lors de cette analyse a permis de découvrir que cela est dû à la meilleure qualité des soins de santé attribuée à la population vieillissante, mais également de la résilience de ces systèmes de soin face aux pandémies et autres problèmes de santé mondiaux.

Par ailleurs, si à l’approche de l’automne et de l’hiver, les autorités sanitaires ont lancé la campagne de rappel visant à enrayer un probable pic d’infections au COVID-19 . On s’aperçoit de jour en jour que les stratégies sanitaires de lutte contre le COVID-19 menées dans la plupart des pays occidentaux ont des effets délétères sur la santé.

Nous avions déjà rapporté le constat de l’avocat Todd Callender, co-directeur d’un groupe d’assurance, qui a dénoncé la surmortalité des personnes entièrement « vaccinées » Selon ce dernier, depuis la vaccination de masse, « la surmortalité aurait augmenté de 84 % et les maladies de 1 100 % ». L’avocat estime qu’aux Etats Unis, 25 millions de personnes ayant reçu les injections pourraient décéder d’ici la fin 2022.


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