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Vendredi, 29 Mars 2024

Comment la caste a obtenu le consentement aveugle de la majorité au vaccin

Auteur : Éric Verhaeghe | Editeur : Walt | Mardi, 25 Oct. 2022 - 20h26

Dimanche, l'un de nos lectrices, qui est aussi la grand-mère (94 ans...) de ma femme, m'a expliqué qu'elle aimait beaucoup le Courrier, mais qu'elle ne partageait pas mon point de vue sur le vaccin. Je lui ai promis de récapituler au calme aujourd'hui les raisons pour lesquelles, dès le mois de février 2020, le Courrier (dont j'étais alors le seul rédacteur attitré) a dénoncé l'utilisation du COVID à des fins politiques, y compris l'utilisation du vaccin. L'occasion était offerte de rappeler, avec un peu de recul historique, l'enchaînement irrationnel des événements.

J’ai voulu citer ce tweet de Tristan Mendès-France, délateur stipendié par la caste pour ficher tous les résistants, car il me semble résumer en une phrase lumineuse le problème qui se pose avec le vaccin : selon ce triste sire, ceux qui refusent le vaccin ont un jour commencé à éprouver de la “défiance vis-à-vis du “système”. Cette défiance les amènerait à refuser la vaccination. 

On ne pouvait mieux résumer la différence éthique qui sépare les propagateurs ou adeptes de la propagande officielle, et les résistants au vaccin. D’un côté, il est question de pathos comme la confiance ou la défiance vis-à-vis du pouvoir. D’un autre côté, il est question de rationalité, de principe de précaution, et d’analyse bénéfice-risque. 

Avant de montrer la profonde médiocrité intellectuelle de tous ceux qui tentent de nous faire passer des vessies pour des lanternes, et la propagande officielle pour une vérité infaillible digne de Pie X, je voudrais ici rappeler les grands piliers de ce qui a fondé le scepticisme vis-à-vis des injections à l’ARN Messager qui ont été pratiquées à coups d’obligation vaccinale et de passes bannissant les hésitants. 

La rationalité combattue par la caste

Premier point, essentiel, fondamental, capital : refuser l’injection à l’ARN Messager pour tous (y compris dès 6 mois) est, de mon point de vue, un choix qui s’impose par la simple raison.

Je précise bien les termes : je ne condamne pas ici les vaccins éprouvés par des années d’observation et d’études, fonctionnant avec des principes actifs “sous contrôle”. Je ne condamne pas non plus l’ARN Messager pour les personnes vulnérables. Je ne condamne pas non plus l’ARN Messager pour ceux qui souhaitaient absolument être injectés. Je suis un adepte du libre choix en matière de santé. 

Je condamne l’idéologie aveugle du vaccin qui a conduit à discriminer socialement et à violer les libertés naturelles et fondamentales de tous ceux qui ne donnaient pas leur consentement rationnel, c’est-à-dire libre et éclairé, à une injection dont il n’était plus possible de discuter les fondements sans être mis au ban de la société, et ce quel que soit l’âge, quels que soient les pathologies, les antécédents ou les co-morbidités. 

De mon point de vue, le seul fait que ce droit au consentement libre et éclairé ait été bafoué à coup de passes vaccinaux et d’interdiction diverses et variées est une bonne indication de l’irrationalité qui a guidé la stratégie vaccinale. Il ne s’est pas agi de prévenir la maladie, ni de la soigner, mais simplement d’appliquer une doctrine politique aveugle et sourde à tous les avertissements. 

D’où le poids de la propagande, qui n’a jamais cherché à convaincre, mais simplement à “inspirer confiance” par des techniques de manipulation puisée dans les manuels de psychologie sociale. D’où le poids donné à des Mendès-France qui ont joué le rôle de commissaires politiques bannissant, désignant à la vindicte, diffamant au besoin, sans jamais examiner le fonds des arguments. 

Et le principe de précaution, bordel ?

Or, du point de vue de la simple raison, il était évident qu’il fallait appliquer au vaccin à ARN Messager un principe de précaution au moins égal à celui appliqué à tous les autres vaccins utilisés dans le monde. 

J’ai rappelé dans le Courrier que le BCG a mis plus de 70 ans à être commercialisé et généralisé. D’une manière générale, l’autorisation de mise sur le marché d’un produit pharmaceutique prend plusieurs années. 

Ce n’est pas pour rien : c’est pour se donner le temps de vérifier que ses effets secondaires ne sont pas pires que ses avantages !

Dans le cas des vaccins à ARN Messager, Pfizer en tête, la procédure d’autorisation conditionnelle n’a pas seulement été dangereusement accélérée, mais elle a été rendue anecdotique par les campagnes de vaccination massive quasiment obligatoire. Voilà donc un produit sous autorisation conditionnelle que les gouvernements occidentaux ont imposé avec des techniques à la chinoise de crédit social, comme le passe vaccinal, tout en déliant les laboratoires de leur responsabilité contractuelle en cas d’effet secondaire. 

Cette précipitation est d’autant plus intrigante que nous savons aujourd’hui que l’achat des vaccins Pfizer dans l’Union a été réalisé dans des conditions irrégulières. Le Parquet européen s’est d’ailleurs saisi de ce dossier de plus en plus louche. 

En outre, les déclarations d’effets secondaires devant les organes de pharmacovigilance, à commencer par les effets secondaires graves, ont battu des records historiques (et de très loin) comme la directrice de l’ANSM l’a elle-même reconnu devant le Sénat

Ces éléments rappellent que le simple bon sens imposait et impose encore d’appliquer à l’ARN Messager le principe de précaution. Il ne s’agit pas de défiance vis-à-vis du pouvoir, mais de simple prudence comme pour tous les produits pharmaceutiques nouveaux. 

L’analyse bénéfice-risque

Comme pour tous les produits pharmaceutiques, pour tous les vaccins, pour tous les traitements, l’analyse bénéfice-risque doit être au coeur du choix thérapeutique : statistiquement, le patient court-il plus de risques en ingérant ou en recevant un traitement qu’en ne le recevant pas ?

Là encore, les adeptes de la vaccinolatrie ont systématiquement refusé que cette question soit posée rationnellement, au profit d’une doctrine autoritaire dont les déterminants seront un jour éclairés par l’histoire, tant cette doctrine est suspecte. 

Ainsi, les chiffres de la mortalité connus dès la fin de 2020 ont montré que la mortalité des moins de 40 ans a diminué cette année-là, malgré les pics de COVID. Les chiffres de l’INSEE que nous citons montrent que la mortalité des moins de 40 ans a augmenté depuis les campagnes de vaccination, atteignant des niveaux jamais atteint auparavant. 

Début 2021, lorsque la campagne de vaccination a commencé, le bon sens rationnel aurait voulu que les pouvoirs publics limitent la vaccination aux personnes vulnérables, le bénéfice-risque pour les autres catégories de la population étant discutable et difficile à établir. 

Une chappe de plomb pèse aujourd’hui sur l’ampleur des désastres : ces sportifs de haut niveau qui s’effondrent en plein match ou en pleine compétition, ces AVC, ces thromboses, ces myocardites qui frappent des jeunes gens sans antécédent et en pleine forme, ces cancers virulents et atypiques qui apparaissent soudain, sont tus le plus possible par le cartel des médias subventionnés. Là aussi l’histoire condamnera tôt ou tard ceux qui nient les évidences. 

Mais, par une étrangeté qui reste encore difficile à expliquer, tous ces débats rationnels ont été condamnés avec une virulence inouïe, sous le prétexte qu’ils étaient le fait des “complotistes”. Et des miliciens de cette propagande moderne comme Tristan Mendès-France ont méticuleusement fiché, dénoncé et envoyé dans les camps de la mort sociale ceux qui revendiquaient simplement l’usage de leur propre raison. 

Propagande sectaire et conflits d’intérêt

Les raisons pour lesquelles l’irrationalité en blouses blanches a d’emblée pris le pouvoir, nous en connaissons l’essentiel. 

Après la pandémie ratée de H1N1 en 2009, brillamment analysée par le Sénat à l’époque, nous savons que Bill Gates s’est donné les moyens de ne pas manquer la pandémie suivante. Il a mené campagne pour la fabrication de vaccins en 300 jours, pour la vaccination mondiale, puis a créé le GAVI, l’Alliance Mondiale pour le Vaccin, grâce à laquelle il a infiltré la plupart des pouvoirs publics. Sa Fondation est devenue la principale financeuse de l’OMS, et sa collaboration étroite avec le Forum Economique Mondiale, notamment pour créer le CEPI, chargé de fabriquer des vaccins contre les SRAS. Rappelons que la CEPI fut créé à Davos avec le soutien du prince héritier de Norvège, Young Global Leader…

Nous sommes ici au coeur des liens d’intérêt entre les laboratoires pharmaceutiques et les pouvoirs publics, tels que le capitalisme financier de connivence les a industrialisés. Tout cela est public, et largement documenté pour peu que l’on s’y intéresse. 

La déclinaison de ces liens d’intérêt est elle aussi parfaitement évidente. 

D’abord, les laboratoires pharmaceutiques ont largement soudoyé les fameux médecins de plateau que les chaînes d’information ont passé en boucle pour défendre les préceptes de la nouvelle religion vaccinale. Jamais une propagande aussi intense n’avait eu lieu, avec des médecins désormais bien connus pour avoir reçu de l’argent des laboratoires qu’ils défendaient devant les caméras au nom d’une médecine désintéressée.  

Ensuite, le cartel des médias subventionnés a fait son oeuvre. On a brutalement compris pourquoi des milliardaires comme Bernard Arnault avaient concentré la presse entre quelques mains. Rappelons ici qu’Arnault a soutenu Biden en même temps que la patron de Johnson & Johnson, à qui Biden a commandé des centaines de millions de vaccins après son élection… Comme par hasard, c’est le Parisien d’Arnault qui publiera la déclaration de Macron annonçant qu’il voulait “emmerder” les non-vaccinés. 

Psychologie sociale

Mais tout cela n’aurait probablement pas suffi à faire admettre un vaccin incertain à une majorité, si les pouvoirs publics ne s’étaient pas appuyé sur une industrialisation de la psychologie sociale, à grand renforts de manipulation des masses. 

Trois techniques essentielles ont été mobilisées pour hypnotiser l’esprit critique et la rationalité dans notre société. 

La première technique a consisté à recourir à la “social proof”, la preuve sociale, devenue levier majeur de la culture Internet. La preuve sociale consiste à faire recommander un produit par une personnalité de confiance. C’est la fameuse histoire des publicités pour les dentifrices vendues par des acteurs portant une blouse blanche, qui vous expliquent que grâce à ce dentifrice, vous n’aurez pas de caries. La blouse blanche inspire confiance. Ce système enfantin et connu de longue date a bénéficié d’une industrialisation intense durant toute la crise du COVID (pour céder la place, quelques mois plus tard, à des généraux en costume qui dénoncent la Russie selon les mêmes ficelles). 

La deuxième technique est le pendant de la première : elle a consisté à discréditer tous les opposants. On se souvient ici de la virulente campagne menée contre Didier Raoult, accusé d’être un imposteur, un harceleur, moral et sexuel, un menteur. La création du camp virtuel pour complotistes a permis de réserver un traitement de ce type à tous ceux qui résistaient. Les fact-checkers ont largement servi à ces campagnes de discrédit systématique. 

La troisième technique a reposé sur le principe de cohérence : au lieu de rendre le vaccin obligatoire (ce qui aurait posé des problèmes de responsabilité pénale s’agissant d’un produit sous autorisation conditionnelle), le recours à la responsabilité individuelle (je me vaccine librement pour sauver le groupe, faisait croire la propagande) a permis de piéger de nombreux personnes qui avaient peur de mourir. Le pouvoir leur a fait dire publiquement : j’aime le vaccin, rendant difficile tout retour en arrière. 

C’est le principe de cohérence très bien décrit par Cialdini

Bien entendu, de nombreuses autres techniques de psychologie sociale ont été mobilisées dans la gestion de la crise sanitaire, mais il me paraît important d’en décrire les trois piliers essentiels. 

Mendès-France et populisme

Dans la pratique, il faut souligner un point essentiel qui domine tous les autres : les Mendès-France et autres ont utilisé la peur, principe de base du populisme, pour faire admettre la violation systématique des libertés. 

La peur de mourir d’abord : que n’a-t-on fait avaler aux Français en leur expliquant à tout bout de champ que la mort les guettait s’ils n’obéissaient pas aux injonctions, souvent fluctuantes dans le temps, en matière de COVID ?

La peur d’être diffamé ensuite : l’accusation de complotisme a été utilisée de manière systématique pour faire taire tous ceux qui doutaient. 

Au final, ces commissaires politiques ont transformé le débat sur le vaccin en un débat sur le régime politique. Voulez-vous vivre dans la peur permanente (de mourir, d’être dénoncé, de subir une guerre nucléaire, etc.) ou voulez-vous vivre libre ?


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