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Vaccin Covid-19 – Lettre ouverte à Mr Michel Onfray, philosophe et polémiste

Auteur : Dr Gérard Delépine | Editeur : Walt | Jeudi, 08 Sept. 2022 - 16h16

Monsieur,

Ce fut un immense plaisir de vous entendre sur Cnews sur l’émission de Yvan Rioufol, le dimanche 4 septembre 2022, plaider avec détermination et éloquence pour la sortie de l’Europe de Maastricht. Ce fut un ravissement de vous entendre défendre une ligne politique souverainiste cohérente en cette période où tant de politiques se comportent en girouettes, mais toujours pro Maastricht, pour plaire aux électeurs d’après les sondages biaisés dont nous abreuvent les médias dominants.

Créer un mouvement d’union large pour le Frexit qui se présenterait aux élections européennes donnerait enfin de l’espoir à la majorité des classes populaires et devrait les motiver pour sortir de l’abstention où les a enfermés jusqu’à présent l’absence d’alternance politique crédible.

Mais pour être totalement crédible, il est nécessaire que vous constatiez et admettiez votre erreur lorsque vous avez réclamé une « obligation vaccinale » anti-covid comme Ursula von der Leyen le demandait. On peut comprendre que vous ayez « cru » en un médicament abusivement qualifié « vaccin » présenté comme « la solution » à la crise covid. Je ne conteste pas non plus votre droit à vous le faire injecter, mais votre célébrité utilisée dans cette manipulation mondiale nous a attristé, effondré.

Ce traitement est expérimental, car ses essais phase 3 ne sont pas terminés (ils le seront peut-être en 2023). Imposer une obligation pour un médicament expérimental est contraire au code de Nuremberg[1], base de l’éthique médicale depuis 1946[2], mais aussi à la déclaration d’Helsinki de l’Association Médicale Mondiale[3], et à la convention d’Oviedo[4], texte juridique contraignant que la France a signé et transposé en droit national.

L’avis du conseil de l’Europe du 27 janvier 2021[5] l’a rappelé en demandant instamment aux États membres et à l’Union européenne de :

« s’assurer que les citoyens sont informés que la vaccination n’est PAS obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ne souhaite pas le faire personnellement » et « de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner ».

L’absence de consentement libre et éclairé pour un traitement expérimental a, en effet, été le principal motif de la condamnation des médecins nazis lors du procès de Nuremberg.

Je suis médecin, j’ai exercé en France près de 50 ans. De principe je ne suis ni pro ni anti-vaccin. J’ai toujours défendu les vaccins efficaces sans danger qui permettent d’éviter les maladies graves. Je suis contre les vaccins inutiles et contre les vaccins insuffisamment étudiés comme celui contre la dengue (qui a causé des centaines de morts aux Philippines), comme le vaccin Gardasil (qui augmente paradoxalement le risque de cancer invasif du col) et, pour l’instant, contre les pseudos vaccins Covid dont l’efficacité prétendue est contredite par les données officielles de l’OMS.

Les données officielles de l’OMS confirment en effet que loin d’éradiquer la maladie les campagnes de vaccination ont été suivies d’une accélération des contaminations (rythme mensuel de nouveaux cas par million multiplié par 3).

Cet échec des pseudo vaccins n’est pas dû aux non-vaccinés comme tente de le faire croire la propagande dominante, car les données officielles de l’OMS montrent que ce sont les pays très vaccinés qui souffrent de cette explosion de contaminations.

L’inefficacité totale des pseudo vaccins à prévenir les transmissions, maintenant prouvée, enlève toute justification à une éventuelle obligation vaccinale. De même les vaccins ne sont pas efficaces contre les formes graves, car les mortalités n’ont pas diminué depuis les vaccins.

Toutes les données présentées, officielles et publiées par l’OMS, démentent formellement la propagande officielle de la prétendue utilité des injections anti-covid. L’acceptation apparente des injections par la population a été extorquée par des mensonges permanents sur la nature et l’efficacité des pseudovaccins et des chantages répétés d’une violence extrême excluant des catégories de professionnels de leur sacerdoce et les discriminations exercées contre les vaccino prudents :

car la sécurité alléguée des vaccins n’a pas été confirmée, bien au contraire. De nombreux médecins le craignaient d’emblée, car leur élaboration a utilisé des techniques nouvelles jamais employées en infectiologie, a souvent sauté les étapes de sécurité :

pas d’études animales sérieuses, essai mélangeant phase 2 et 3, trop peu de sujets dans les essais, études sur des sujets en bonne santé de 18 à 55 ans qui ne constitue pas la population pour laquelle le vaccin pouvait être utile), recul de suivi ridicule (quelques semaines) et leur mise sur le marché trop rapide.

De même leurs indications, qui pouvaient se discuter pour les personnes à risques (pour lesquels existaient d’emblée des traitements précoces efficaces) n’auraient jamais dû concerner la majorité de la population (les moins de 65 ans) qui ne risquait presque rien et les enfants qui ne risquaient rien du tout. De ce point de vue, les chiffres actuels des organes officiels de surveillance des accidents vaccinaux (VAERS aux USA et Eudravigilance en Europe) sont angoissants et confirment qu’on aurait dû appliquer le principe de précaution tant que les essais n’étaient pas terminés.

Compte tenu de ces données, il paraîtrait utile que vous reveniez sur votre position passée sur l’obligation pseudo vaccinale (que d’ailleurs aucun pays démocratique n’a imposée). Étant donné la propagande actuelle pour un xième booster, et surtout pour l’injection des jeunes selon les préconisations de la Commission européenne que le gouvernement français suit rigoureusement, et par ailleurs votre célébrité, vous pourriez aider à protéger singulièrement les enfants et les jeunes.

Il est toujours difficile de reconnaître ses erreurs passées, mais une telle attitude grandit ceux qui en sont capables. La Première ministre norvégienne, Erna Solberg, a reconnu à la télévision que le confinement était inutile et qu’elle l’avait décrété par peur ; elle a été félicitée pour cela par ses compatriotes. Merci de l’imiter !

Je regrette d’avoir été aussi long, mais l’énoncé des faits avérés est nécessaire tant les mensonges officiels sont permanents. Je reste à votre disposition pour vous fournir tout renseignement que vous pourriez désirer sur ce problème. En vous souhaitant beaucoup de succès dans vos projets.

Bien à vous.

Dr Gérard Delépine, chirurgien orthopédiste cancérologue et statisticien

Notes

[1] https://famous-trials.com/nuremberg/1903

[2] https://nouveau-monde.ca/les-decisions-du-proces-de-nuremberg-sont-dune-brulante-actualite/

[3] https://www.wma.net/fr/policies-post/declaration-dhelsinki-de-lamm-principes-ethiques-applicables-a-la-recherche-medicale-impliquant-des-etres-humains/

[4] https://www.coe.int/en/web/bioethics/oviedo-convention

[5] https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-9-2021-004802_FR.html

***

Étude rétrospective de l’impact de la vaccination COVID-19 sur l’évolution du nombre cumulé de décès COVID-19

par Collectif Reinfocovid.

La part des décès dans les classes d’âge au-delà de 60 ans reste pratiquement inchangée sur les trois périodes étudiées, avant, pendant et après vaccination. Ceci semble indiquer l’incapacité des vaccins à limiter la mortalité COVID-19 chez les plus fragiles, en dépit des messages répétés du Ministère de la Santé.

À retenir :

  • Le suivi du nombre cumulé de décès associés à la COVID-19 est un moyen simple d‘étudier l’évolution de la maladie.
  • La mise en place de la vaccination en France, début 2021, devait logiquement diminuer la mortalité COVID-19, en corrélation avec l’augmentation du nombre de personnes vaccinées, et en particulier dans les classes d’âges à risque (supérieures à ~60 ans).
  • L’observation des données Santé Publique France nous indique que ce n’est pas le cas.

***

Quel est l’effet attendu d’une vaccination ?

La vaccination consiste à présenter à notre organisme une partie (ou la totalité) d’un pathogène (virus, bactérie) que l’on aura préalablement inactivé ou atténué afin de le rendre inoffensif, sauf dans des cas exceptionnels. La personne vaccinée réagit contre ce (fragment de) pathogène théoriquement inactif, et met en place une défense immunitaire qui lui permettra de détruire le « vrai » pathogène lors d’une éventuelle infection ultérieure. Ainsi, un vaccin efficace permettra, en cas d’épidémie chez des personnes non vaccinées, d’éviter l’infection des sujets vaccinés, qui donc ne propageront pas la maladie, et bien sûr, n’en décèderont pas. Par ailleurs, un bon vaccin offre une protection qui s’étale suffisamment dans le temps pour ne pas être obligé de revitaliser une mémoire immunitaire à chaque saison. Un bon vaccin offre une protection de 10 ans ou plus (diphtérie, tétanos, polyomélite, coqueluche) et dans certains cas à vie (rougeole, rubéole, oreillons).

Observation des décès associés à la COVID-19 pour chaque classe d’âge, avant, pendant et après la vaccination

Le principal facteur de risque face à la COVID-19 est l’âge. La vaccination a donc logiquement été offerte en priorité aux personnes âgées. Nous avons étudié ici l’évolution du pourcentage des décès au fil du temps, selon les classes d’âge, en utilisant les données publiées par Santé Publique France. Nous avons effectué cette étude sur trois périodes distinctes :

AVANT la vaccination, du 18 mars 2020 au 5 janvier 2021 ;

PENDANT la vaccination, du 6 janvier 2021 au 31 décembre 2021, date à laquelle nous sommes arrivés au plateau de vaccination, avec plus de 90% de vaccination dans les classes d’âges concernées ;

APRÈS la vaccination, du 1er janvier 2022 au 28 juin 2022.

Les personnes âgées ayant été vaccinées en priorité, on s’attend à ce que leur proportion dans les décès associés à la COVID-19 diminue significativement dès le printemps 2021, pour atteindre un minimum relatif en 2022, puisque comme nous l’explique le ministère de la Santé, la vaccination contre la COVID-19 protège contre les cas graves et les décès, quels que soient les variants.

Cependant, l’observation des données met en évidence un tout autre message, beaucoup moins positif, visible sur la Figure 1.

Figure 1 : Évolution de la proportion de chaque classe d’âge dans les décès cumulés de mars 2020 à décembre 2021 (graphique du haut), de janvier 2021 à fin décembre 2021 (graphique en bas à gauche), et de début janvier 2022 à fin juin 2022 (graphique en bas à droite). Les barres bleues représentent la part (en %) de chaque classe d’âge dans l’ensemble des décès (axes verticaux de gauche), les barres vertes représentent le pourcentage de vaccination de chaque classe d’âge en fin de période (axes verticaux de droite).

Nous constatons que le pourcentage de décès des classes d’âge les plus élevées ne varient pas significativement sur ces trois périodes.

  • Pour les 80 ans et plus : 62,4% avant vaccination, 59,9% pendant et 57,8% après ;
  • Pour les 70-79 ans : 22% avant vaccination, 23,9% pendant et 22% après ;
  • Pour les 60-69 ans : 10,6% avant vaccination, 12,3% pendant et 11,6% après.

On pourrait penser que cette stabilité reflète une efficacité uniforme de la vaccination sur toutes les classes d’âges, d’où une parfaite conservation des proportions de ces différentes classes d’âge. Cependant, les graphiques du nombre de décès par classes d’âge (Figure 2) démontrent que nous restons toujours dans les mêmes ordres de grandeur de décès (par exemple, entre 28 000 et 29 000 décès SARS-CoV-2 positifs sur 12 mois pour les 80 ans et plus), y compris pour les 6 premiers mois de 2022 durant lesquels le variant omicron s’est généralisé, et pour lequel la mortalité COVID-19 a été rapidement rapportée comme très faible (1).

Figure 2 : Nombre de décès dans chaque classe d’âge, de mars 2020 à fin décembre 2020 (graphique du haut), de janvier 2021 à fin décembre 2021 (graphique en bas à gauche), et de début janvier 2022 à fin juin 2022 (graphique en bas à droite). Les barres bleues représentent le nombre de décès pour chaque classe d’âge (axes verticaux de gauche), les barres vertes représentent le pourcentage de vaccination pour chaque classe d’âge en fin de période (axes verticaux de droite).

Ces données publiques officielles suggèrent très fortement que le vaccin n’a absolument pas permis de contrôler la mortalité liée à la COVID-19 en France. De plus, les données récentes qui montrent que la létalité des variants omicron est ~3 fois plus faible que celle des précédents variants (2) posent question. Nous n’observons pas de baisse sur la mortalité générale. L’hypothèse selon laquelle la plus grande contagiosité de omicron expliquerait le nombre toujours élevé de décès en France va cependant à l’encontre des observations de décès dans les pays peu vaccinés, par exemple l’Afrique du Sud, où le taux de vaccination est 3 fois plus faible qu’en France. On constate ainsi sur la Figure 3 qu’avec un taux de vaccination 3 fois plus faible que la France, et la même dominance du variant omicron (100%), le nombre de décès par millions d’habitants en Afrique du Sud est beaucoup plus faible qu’en France.

Figure 3 : Comparaison des données France/Afrique du Sud. En haut à gauche : même proportion du variant omicron à partir de février 2022 (100% dans les deux pays) ; Taux de vaccination ~3 fois plus faible en Afrique du Sud qu’en France ; Mortalité journalière nettement plus faible en Afrique du Sud qu’en France. La même période est représentée sur les trois graphiques.

Conclusion

Il est clair au vu de ces données que la part des décès dans les classes d’âge au-delà de 60 ans reste pratiquement inchangée sur les trois périodes étudiées, avant, pendant et après vaccination. Ceci semble indiquer l’incapacité des vaccins à limiter la mortalité COVID-19 chez les plus fragiles, en dépit des messages répétés du ministère de la Santé. Pourtant, la maladie elle-même est désormais différente depuis l’arrivée des variants omicron, moins agressifs : elle affecte principalement les voies respiratoires supérieures et non plus les poumons.

Nos responsables politiques semblent progressivement prendre la mesure de ces réalités de terrain, puisqu’ils ont supprimé le passe sanitaire cet été, et donc l’obligation déguisée de la vaccination. Malheureusement, les soignants et pompiers suspendus n’ont toujours pas été réintégrés, bien que ces deux professions soient en manque de personnel par ces temps caniculaires… Le bon sens devrait néanmoins amener nos dirigeants à reconsidérer le bien-fondé de ces « punitions » qui ne reposent sur aucune donnée scientifique.

Source : Réinfo Covid

Références:

[1] https://www.eurosurveillance.org/content/10.2807/1560-7917.ES.2021.26.50.2101146

[2]        T. Nyberg et al., “Comparative analysis of the risks of hospitalisation and death associated with SARS-CoV-2 omicron (B.1.1.529) and delta (B.1.617.2) variants in England: a cohort study,” The Lancet, vol. 399, no. 10332, pp. 1303–1312, Apr. 2022, doi: 10.1016/S0140-6736(22)00462-7.


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