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Guerre d’Ukraine: Jour 75-76 – Le président argentin dénonce l’indifférence de l’Union Européenne à l’effet des sanctions sur le reste du monde

Auteur : Le Courrier des Stratèges | Editeur : Walt | Jeudi, 12 Mai 2022 - 13h48

10 observations pour mieux comprendre la guerre d’Ukraine:

1. Une Ukraine dans l’OTAN, avec des armes nucléaires stationnées sur son sol, était inacceptable pour la Russie.
2. La Russie s’est lancée dans la guerre en s’appuyant sur la supériorité – pour quelques années encore – de ses vecteurs nucléaires (hypersoniques). C’est à l’abri de sa dissuasion militaire modernisée que l’armée russe a fait le double choix, surprenant, d’engager un conflit à 1 contre 3, en termes d’effectifs, et de ne pas soumettre l’offensive à un calendrier contraignant, de manière à limiter les pertes au combat.
3. Moscou n’a jamais eu l’intention de prendre Kiev ni de conquérir tout le pays, dans la première phase du combat. L’intention était de faire pression sur l’Ukraine pour l’amener à la table des négociations. Mais le gouvernement de Kiev n’a jamais saisi la main tendue. Les Russes ont alors enclenché une deuxième étape.
4. A la première phase de “prise de gages” a succédé une deuxième phase: le gouvernement de Kiev n’ayant aucune autonomie entre la pression de Washington et celle des milices fascistes, les Russes ont amorcé une prise de contrôle systématique de tout le territoire se trouvant à l’est d’une ligne Kharkov-Odessa – la “Nouvelle Russie” reconstituée
5. Malgré l’entraînement intensif par des conseillers de l’OTAN de l’armée ukrainienne depuis 2014, la Russie n’a rencontré aucune difficulté militaire majeure depuis le 24 février. C’est au contraire l’armée ukrainienne qui perd pied progressivement pied – les pertes (tués et blessés) ont dépassé la barre des 50 000 début mai.
6. La Russie a résisté aux sanctions imposées par les Etats-Unis et l’Union Européenne comme le montrent le redressement du rouble et la montée des prix de l’énergie.
7. Les deux tiers de la planète ne se sont pas joints aux sanctions.
8. Non seulement l”Union Européenne n’a joué aucun rôle de médiation mais elle est aujourd’hui la plus durement touchée par l’effet en boomerang des sanctions. On ne peut pas exclure que l’UE – en tant qu’institution soit un “dommage collatéral” de l’affrontement géopolitique entre les Etats-Unis et la Russie – au vu de la crise économique, sociale et politique qui va tomber sur les Etats-membres d’ici la fin 2022.
9. On assiste en outre à une mise en cause du dollar comme monnaie de réserve mondiale. Un processus vers l’émergence d’un nouveau système monétaire international appuyé sur l’or, les réserves énergétiques et quelques monnaies dont le yuan, est amorcé. Il durera plusieurs années.
10. La première victime du conflit est l’Ukraine en tant qu’Etat post-soviétique et société à laquelle les Occidentaux n’ont pas laissé la possibilité de devenir une nation: la guerre conduit à une accélération de l’émigration, déjà ancienne, des classes moyennes; au basculement des russophones de l’Est dans le camp de la Russie alors qu’ils avaient été jusqu’en 2013 loyaux à la nation ukrainienne en formation; et la partition du pays apparaît aujourd’hui inéluctable. Une fois de plus le “nation-building” occidental engendre le chaos.

La Bataille d’Ukraine 

En suivant Southfront.org:

Les journées des 9 et 10 mai  ont été marquées par de nouvelles avancées des forces de la Russie et des Républiques de Lougansk et Donetsk dans la région du Donbass.

Les développements militaires les plus actifs ont lieu autour d’Izioum dans le sud de la région de Kharkov, dans la zone de l’agglomération de Severodnetsk-Lisichansk dans la région de Lougansk et dans la campagne à l’est de la ville de Donetsk

A Kharkov, les unités russes ont pour la plupart terminé le regroupement autour de la capitale provinciale en établissant des positions fortifiées dans sa campagne. Selon les rapports, le regroupement se poursuit dans un contexte d’affrontements directs limités avec les forces de Kiev. La plupart des combats se sont déroulés sous la forme de duels d’artillerie. La situation générale dans la campagne de Kharkov pourrait être décrite comme des batailles positionnelles prolongées. En tout cas les tentatives ukrainiennes de la fin de semaine dernière pour mettre les troupes russes en difficulté n’ont pas porté leurs fruits. L’armée ukrainienne voit sa mobilité se réduire de jour en jour du fait de la puissance de feu de l’artillerie et des forces aérospatiales russes. 

Pendant ce temps, des combats intenses provoqués par les opérations offensives actives des forces armées russes se déroulent dans la zone située au sud d’Izioum. Les unités terrestres russes avancent vers l’autoroute Barvenkovo-Slaviaansk au milieu d’intenses frappes d’artillerie et aériennes sur les positions des forces de Kiev.

Des affrontements sont en cours dans toute la zone autour d’Izioum. En particulier, le 10 mai, les troupes russes ont pris le contrôle de Bolchaïa Kamichevakha, et ont engagé les unités de Kiev dans une nouvelle série d’affrontements autour de Novaïa Dimitrovka.

Le gouvernement de Kiev a dû engager des renforts pour tenter de contenir l’avancée russe à cet endroit et a donc a dégarni les autres secteurs de la zone d’opérations. Le 7 mai, les forces dirigées par les Russes avaient pris le contrôle définitif de la zone clé de Popasnaïa. À partir du 10 mai, les militaires russes ont créé une menace d’encerclement de l’ensemble des forces de Kiev dans la zone de Severodonetsk-Lisichansk.

Les positions des troupes de Kiev à Zolotoïe sont déjà presque coupées de leurs homologues à Bahmout et Slaviansk. Aujourd’hui 11 mai, les unités russes et les milices populaires du Donbass préparent une avancée à partir de la zone de Popasnaïa.

Il est probable que le gouvernement de Kiev essaie de laisser une partie du groupement restant dans le secteur de Severodonetsk-Lisichansk comme couverture pour ses troupes en retrait. Par conséquent, la ville de Bahmout deviendra le prochain point d’appui clé des troupes de Kiev.

Quant à Slaviansk et Kramatorsk, les dirigeants de Kiev encourageront les formations radicales à y prendre des civils en otage pour tenter de reproduire le scénario de Marioupol. Ainsi, les forces russes devront une fois de plus mener une opération complexe pour secourir les civils dans des conditions de guerre urbaine, au milieu de combats intenses.

Au nord de Donetsk, dans le district d’Avdiivka, les unités de la République Populaire de Donetsk et les troupes russes ont pris le contrôle de Novoselovka, Verhnetoreckoïe, Novobahmoutovka et bloqué Avdiivka par le nord-est. Néanmoins, les forces de Kiev sont toujours en mesure de garder le contrôle d’Avdiivka même en utilisant des positions bien fortifiées. Ce secteur tombera avec la chute du reste de la défense de Kiev au nord de celui-ci.

Dans la région de Mariinka, au sud-ouest de Donetsk, des combats de position sont en cours et la ligne de front reste stable.

Dans la région d’Ougledar, l’avancée du groupement des forces russes et de la République de Donetsk a réalisé une percée tactique en encerclant la ville par son flanc est. Le sort d’Ougledar semble scellé et la ville sera probablement libérée lorsque les Russes intensifieront leurs opérations dans le secteur situé à l’ouest de Donetsk.

La ligne de front reste stable dans les directions de Gouliaï-Pole, Zaporojie, ainsi que près de Krivoï Rog et Nikolaïev.

À Marioupol, la garnison des forces de Kiev qui se cache dans l’usine Azovstal et qui est principalement composée de radicaux est au bord de l’effondrement. Le manque de ressources et les avancées russes ont déjà contraint les radicaux à libérer un grand nombre de civils qui étaient des otages.

Comme le montrent les événements de ces derniers jours, les forces armées de la Fédération de Russie ont réussi à utiliser leur avantage en matière de puissance de feu pour éliminer les effectifs et les équipements des forces de Kiev dans la région du Donbass. De leur côté, les troupes pro-Kiev sont en fait enfermées dans leurs positions fortifiées dans la région et sont incapables d’organiser un regroupement et un retrait rapide et réussi faute de disposer des mêmes avantages que les Russes en matière de puissance de feu et de puissance aérienne. Résultat, les troupes kiéviennes en sont réduites à des réactions désespérées: incendie des forêts de la région d’Izioum ou bombardement de zones civiles comme dans la région de Donetsk.

La région d’Odessa a concentré des tirs de missiles ou des frappes aériennes  russes le 9 mai, en particulier en fin de journée:

+ En soirée, le pont mixte ferroviaire/routier dans les arrières d’Odessa fut à nouveau attaqué par deux missiles russes.
+L’aéroport  d’Artsiz, dans les arrières d’Odessa, a également été frappé, pour y éliminer 6 hélicoptères Mi-8 (de transport, optionnellement armés) et Mi-24 (mixtes : transport et d’attaque)
+ Après les attaques importantes avec missiles anti-navires et sol-sol Onyx lancés par des Bastion depuis la Crimée sur les aéroports du sud de la province d’Odessa, qui servaient à attaquer l’île aux Serpents, les avions kiéviens ont dû être redéployés plus au nord et n’ont pas pu participer à d’autres attaques aujourd’hui.
 + Une base de mercenaires dans un grand hôtel sur le littoral d’Odessa, déjà attaquéé dimanche 8 mai, a de nouveau reçu des projectiles. Des obusiers US venaient d’y être déployés hier pour bombarder l’île aux Serpents.
+ Des bombardements ont lieu au nord-est d’Odessa.

Le ministère russe de la Défense a annoncé qu’au cours de la journée du 10 mai, l’aviation opérationnelle-tactique et de l’armée russe a touché 74 cibles, dont 2 postes de commandement, 20 zones de concentration d’effectifs et d’équipements militaires des forces de Kiev, ainsi que 2 dépôts de missiles et d’armes d’artillerie.

Les troupes de missiles et les unités d’artillerie russes ont touché 223 zones de concentration d’effectifs et d’équipements militaires, et ont détruit 3 postes de commandement et 2 dépôts de munitions.

Les frappes susmentionnées auraient permis d’éliminer plus de 100 membres des forces de Kiev et jusqu’à 19 véhicules blindés et motorisés.

Dans le même temps, les moyens de défense aérienne russes ont abattu un avion de guerre ukrainien Su-25 près de Shirokoe, dans la région de Dnepropetrovsk. En outre, un hélicoptère Mi-8 de l’armée de l’air ukrainienne a été abattu près de Novodmitrovka, dans la région de Kherson. Enfin, quatre drones ukrainiens ont été abattus près de Lisichansk, Krivoï Rog et Koulinovka.

On notera qu’en quelques jours les Kiéviens ont perdu une vingtaine d’avions supplémentaires, faisant monter le total à 164 avions de la chasse ukrainienne abattus depuis le début du conflit.

Le conflit géopolitique

La Biélorussie organise des manoeuvres sur sa frontière sud suite à des mouvements de troupes ukrainiens.

+ La Chambre des Représentants a adopté 40 milliards d’aide supplémentaire à l’Ukraine.

+ Selon le mercenaire britannique Matt Robinson, environ 70% des mercenaires étrangers qui sont arrivés en Ukraine sont déjà rentrés. Beaucoup d’entre eux repartent sans illusions. Certains affirment qu’ils ont été envoyés dans des attaques “suicidaires” sans armes ni uniformes appropriés, tandis que d’autres se plaignent de commandants ukrainiens corrompus. Ils signent des contrats de six mois, mais lorsqu’ils se retrouvent sous le feu de l’artillerie pour la première fois, ils n’ont qu’une seule idée: se sauver.Matt Robbinson juge désormais que l’image romantique qu’ont les Occidentaux de la guerre d’Ukraine ne correspond en rien à la réalité. Lui-même s’attendait à ce que les difficultés commencent dans une tranchée quelque part dans le Donbass, mais “l’enfer a commencé immédiatement après avoir franchi la frontière polono-ukrainienne“. Ansi, dans le bus qui allait en Ukraine, “un mercenaire polonais était tellement ivre qu’il pensait être emmené en Russie et a essayé de poignarder le chauffeur“. Matt est alors convaincu que “ce ne sont pas les combattants les plus expérimentés, les mieux entraînés et les plus adéquats qui se rendent en Ukraine“.

Dans le texte: Question posée par le présentateur : “Pourquoi tant de personnes en Lettonie ont-elles écouté la propagande du Kremlin sur l’identité du 9 mai et n’ont pas adopté une autre identité ?”. Réponse du Ministre de l’Intérieur Maria Golubeva: “Cela s’explique par le fait que beaucoup de gens sont plus à l’aise pour consommer des informations dans leur langue maternelle. Et en Lettonie, l’offre d’informations en russe dans les médias a toujours été assez limitée, il y avait peu de ces informations dans les médias. Les gens, même ceux qui connaissent le letton, ne choisissent pas toujours les informations en letton. C’est l’une des raisons pour lesquelles les gens ont écouté les informations préparées sur ordre du Kremlin. Tant que ce monument sera là, la discussion à voix haute dans la société se poursuivra. Ce monument apporte la discorde, donc les monuments de l’occupation doivent être éliminés, même si, peut-être, ce sera un moment émotionnellement difficile pour la population russophone. Il y aura une décision de la Diète, je voterais pour le démantèlement du monument.” Le 9 mai, des milliers de fleurs avaient été déposées devant le monument de la victoire à Riga. Le gouvernement a envoyé un bulldozer pour enlever ces fleurs. Et hier 10 mai, un nombre équivalent de fleurs a été rapporté.

La Suède et la Finlande ont l’intention de déposer simultanément une demande d’adhésion à l’OTAN la semaine prochaine.

Les revenus  supplémentaires reçus en 2022  par la Russie grâce aux revenus du pétrole et du gaz seront alloués au fonds de réserve du gouvernement russe, qui  sera augmenté de 791,6 milliards de roubles

Peter Szijjarto, ministre hongrois des Affaires étrangères : “Les propositions de l’UE sur les sanctions contre le pétrole russe sont toujours inacceptables, car si elles sont approuvées, elles entraîneront des conséquences dévastatrices pour l’économie hongroise. De telles sanctions détruiront de facto l’économie hongroise. L’Union européenne n’a encore proposé aucune solution aux problèmes qui se poseront en Hongrie en cas de mesures aussi restrictives. Budapest ne sera prête à approuver les sanctions de l’UE contre le pétrole russe que si ces problèmes sont résolus et s’ils ne concernent pas les oléoducs“. Je propose, désormais, dans notre nomenclature des gouvernements, de remplacer “illibéral” par réaliste; et “libéral” par “idéologique”.

Xi Jinping donne à Emmanuel Macron une leçon de gaullisme

 

+Le président chinois Xi Jinping a exhorté les Européens à prendre en main les questions de sécurité lors d’un entretien avec le président français Emmanuel Macron, mardi 10 mai. Après des remarques similaires faites lors d’un appel vidéo avec le chancelier allemand Olaf Scholz lundi 9 mai, Xi a continué à faire pression pour que l’Europe prenne en charge sa propre sécurité dans ce qui pourrait être considéré comme un coup à peine voilé porté aux États-Unis. L’idée que la perte de l’Europe en Ukraine est un gain pour l’Amérique a été largement partagée par de hauts responsables chinois ces derniers temps. Le porte-parole des affaires européennes de Pékin a tweeté : “Lorsque le conflit ukrainien se déroule sur le sol européen, l’Europe en souffre avant tout. Les États-Unis, eux, engrangent des milliards grâce au commerce des armes, aux ventes de pétrole et de gaz, et au retour des capitaux financiers en Amérique”.

Non seulement Emmanuel Macron a tronqué l’esprit des propos de Xi Jingping dans ce qu’il a lui-même tweeté. Mais en bon chien de garde de Washington, Josep Borrel, en charge de la “politique étrangère de l’Union” se bat depuis plusieurs jours contre ce qu’il appelle en privé de la “propagande chinoise”: “Nous condamnons l’agression russe contre l’Ukraine, nous soutenons la souveraineté de ce pays et la démocratie – non pas parce que nous suivons aveuglément les États-Unis, comme le suggère la Chine, mais parce que telle est notre position”, Noah Barkin, analyste des relations entre l’UE et la Chine, commente avec iranie que “Pékin est devenu plus fan de l’autonomie stratégique européenne que les Européens eux-mêmes”.

Le président argentin plaide contre la folie des sanctions

 

+ Le président argentin Alberto Fernandez, qui effectue une visite en Europe, a commenté les sanctions pour El Diario: “Ce sont des sanctions qui ont un impact très négatif sur le monde entier. Je comprends qu’ils cherchent à étouffer économiquement un pays qui en attaque un autre. Nous n’en faisons pas partie. Pour moi, le but de cette tournée est de parler à l’Europe et de faire part de l’inquiétude de l’Amérique latine face aux problèmes qui découlent de cette guerre. La sécurité alimentaire et la sécurité énergétique sont en jeu en Amérique latine, en Amérique centrale, dans les Caraïbes. 

Nous voyons comment se déroule cette guerre des puissants et nous devons agir pour demander qu’elle prenne fin, car les dommages causés à ces sociétés sont énormes. Et je ne peux pas rester sans rien faire et les regarder se vider de leur sang à la recherche de denrées alimentaires qui atteignent des prix exorbitants parce que ceux qui fournissaient 35 % du blé mondial sont partis.

Mon objectif est d’attirer l’attention de l’Europe sur tous ces dégâts. Et je le fais aussi parce que j’ai le sentiment que l’Europe est enfermée dans une guerre à deux, qui n’est pas l’Europe, qui est l’OTAN (les États-Unis) et  la Russie. Et je dis qu’il faut faire quelque chose parce que c’est impardonnable après la pandémie. Toutes ces sanctions économiques ne font que blesser davantage les gens et pour les pays de la périphérie, les dégâts sont immensément plus importants. C’est moralement indécent. (…) Il n’est pas possible que nous voyions tant de morts, tant de désolation, tant de menaces, et que cela soit résolu par des sanctions économiques qui compliquent certainement la vie de la Russie, mais qui compliquent surtout la situation pour le monde entier. Pas seulement la Russie. Je pense que nous avons un impératif moral pour réagir à cela : cesser le feu et rechercher la paix. Le monde n’a plus de place pour la guerre. Six millions de personnes sont mortes de la pandémie. Que faut-il pour que nous comprenions que cela n’est pas tolérable ? C’est pourquoi je cherche à parler aux secteurs décisionnels de l’Europe et à écouter nos amis espagnols”.

On se rappelle que l’Argentine a demandé officiellement à rejoindre les BRICS.

Wimbledon sanctionné par l’ATP pour avoir exclu les joueurs russes et biélorusses?

 

Le tournoi de Wimbledon sera-t-il ramené au rang de simple “série de matchs d’exhibition?” Wimbledon pourrait en effet être “puni” pour la suspension des joueurs de tennis russes si l’on en croit le  Telegraph Le conseil d’administration de l’Association des professionnels du tennis (ATP) devrait prochainement approuver une proposition des joueurs visant à ne pas attribuer de points de classement suite à la suspension des athlètes russes et biélorusses.  Il est à noter que la Women’s Tennis Association (WTA) est prête à se joindre à l’initiative. Selon la source, une décision finale sera prise dans les prochaines 48 heures. Si elle est acceptée, Wimbledon en 2022 ne sera qu’un tournoi d’exhibition à plus de 40 millions d’euros.
Auparavant, Ian Hewitt, le président du All England Lawn Tennis and Croquet Club (AELTC), avait déclaré qu’il refusait de considérer l’exclusion des joueurs de tennis russes et biélorusses de Wimbledon 2022 comme une discrimination L’AELTC a été le premier organisme de tennis à refuser aux représentants russes et biélorusses le droit de concourir.  Non seulement la WTA, l’ATP et Tennis Europe ont refusé de soutenir la décision des organisateurs de Wimbledon contre les Russes. Mais Novak Djokovic, Rafael Nadal, Stefanos Tsitsipas, Andy Murray et d’autres joueurs de tennis se sont exprimés contre cette suspension.

Le duc de Richelieu (1766-1822), gouverneur de la Nouvelle Russie de 1803 à 1814, a sa statue à Odessa face au port


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