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Covid : je veux (peut-être) de l’omicron

Auteur : Zola | Editeur : Walt | Mercredi, 01 Déc. 2021 - 21h08

L’omicron affole le monde, fait fermer les frontières, chuter les bourses, paniquer les gouvernements. Et pourtant, les informations actuelles penchent vers le plus gentil de tous les variants. Ils sont devenus fous, on le sait, mais cela semble s’aggraver. Jusqu’où cette panique avant toute réflexion ? Pour gouverner correctement, il faudrait commencer par garder la tête froide. Quels sont les faits, à la date d’aujourd’hui ?

Le premier omicron a été déclaré par l’Institut national sud-africain des Maladies transmissibles (NICD) le 24 novembre à partir d’échantillons prélevés dans un laboratoire du 14 au 16 novembre. Il présente un nombre très important de mutations, ce qui affole certains, ignorant que quantité ne veut pas dire qualité. On ne sait pas encore ce que valent ces mutations cliniquement, mais ce que l’on sait aujourd’hui, n’a pas de quoi affoler comme on le fait, loin de là. Certes il faut rester prudent, observer avant de conclure trop rapidement, mais aujourd’hui certains sont dans l’excès.

Ce que l’on sait de mieux et de plus fiable, après quelques jours, vient des médecins de terrain, ceux qui ont vu et traité les patients atteints par l’omicron. Il est vrai que depuis le début de cette crise, ce sont ceux que l’on écoute le moins, au profit de ceux qui ne voient pas les patients et ne les traitent pas.

Le Dr Angélique Coetzee (interview à Newsroom Afrika), est médecin généraliste (une tare pour les « spécialistes »), membre du Conseil d’Administration de l’Association médicale sud-africaine. Alors qu’elle ne voyait plus de cas de covid depuis deux mois, elle voit un patient qui se plaint de fatigue extrême et de douleurs musculaires. Devant ces troubles d’origine virale, elle le fait tester. Les résultats reviennent positifs, de même que pour le reste de la famille, quatre personnes. Dans le même temps arrivent 7 autres patients, présentant tous les mêmes troubles, le tout orientant vers une contagion importante. C’est à ce moment-là qu’elle a réalisé qu’il se passait « quelque chose d’autre », et qu’elle le signale au NCID. En dix jours, elle arrive maintenant à une trentaine de patients, présentant tous à peu près les mêmes troubles, différents de ceux du delta, se rapprochant du beta. Essentiellement fatigue importante, 2 jours, avec courbatures et douleurs musculaires et quelques maux de tête. Parfois une toux sèche. Tous bénins, pas de problème avec la saturation d’oxygène.

Un point la trouble également : aucun de ces patients n’a de problème de goût ou d’odorat. C’est intéressant, signifiant sans doute que le gonflement de l’épithélium olfactif ne se produit pas (du moins chez les patients qu’elle a vus jusqu’à présent), et que les éventuels effets neurologiques et l’éventualité d’une longue maladie peuvent être moins fréquents. Elle signale également le fait que cela atteint une population plutôt jeune, moins de 40 ans, dont un enfant de 6 ans (avec fièvre et pouls rapide). Chez ses patients, moitié de vaccinés, moitié non vaccinés, et c’est une grande majorité d’hommes. Pour les 4 premiers du Botswana, 4 vaccinés, tous cas bénins. À ce stade, on ne sait pas ce que cela donne chez les personnes âgées.

Si ce médecin et les autorités Sud-africaines insistent sur le caractère bénin de la maladie sur tous les sujets traités, l’OMS et les pays occidentaux sont plus sur une dramatisation, l’information ne circulant pas bien. Avant d’affoler tout le monde, il faut rapidement vérifier cet aspect bénin sur les 100 premiers cas, et si cela se confirme, il faut vite faire le contraire de ce qu’ils vont probablement faire, mais cela, on en a l’habitude.

En effet, au lieu de fermer les frontières (on a vu avec les autres variants, et déjà avec celui-là, cette mesure totalement illusoire, il est déjà partout), il faut les ouvrir largement. Au lieu de renforcer les pass de tous ordres et les mesures barrières, il faut faire sauter tout cela, afin que le virus bénin se développe et que nous allions enfin vers une immunité collective plus efficace et surtout plus durable que celle du vaccin. Les Amish l’ont fait avec le delta, ils sont maintenant tous immunisés, sans traitement ni vaccin, et n’ont plus de soucis. Profitons de ce virus bénin si cela se confirme.

Voilà pour la situation, à ce jour, concernant l’omicron. Nos autorités, notre presse, ne veulent pas évoquer cette possible innocuité du variant, préférant insister sur la contagiosité, qui en soit n’est pas un problème plus grave que celle de la grippe saisonnière ou des gastro-entérites. Ces informations ne sont pas reprises, et pourtant diffusées par de grandes agences comme Reuters, et diffusées dans d’autres pays. Si l’ivermectine est susceptible de mettre à mal l’industrie pharmaceutique, est-ce que l’omicron mettrait à mal le pass ? Cet omicron va-t-il mettre fin, ou un début de fin, à l’épidémie actuelle ?

Depuis des mois, nous signalons ici que toutes ces grandes épidémies virales, depuis des siècles, se tarissent spontanément en 2-3 ans, nous y arrivons, cela se fera avec des variants de moins en moins virulents. Autre sujet intéressant : omicron va-t-il supplanter delta ? Rappelons le remarquable exposé de Jacques Fantini sur ces variants et sa dernière mise au point), les paris sont ouverts. Rappelons que lorsque delta arrive dans un pays, il a mis en général un mois et demi pour passer de moins de 5% à plus de 90% des cas. À suivre. Omicron annonce-t-il le début de la fin ? Nous attendons tous avec impatience ce messie. Est-ce le bon ?

***

Tous les cas confirmés d’Omicron en Europe sont des personnes « asymptomatiques ou présentant des symptômes légers »

Les mises en garde contre le nouveau variant semblent de plus en plus alarmistes. 

Sur les 44 cas confirmés du variant Omicron découverts en Europe, tous sont « asymptomatiques ou des personnes présentant des symptômes légers », selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a publié un communiqué plus tôt dans la journée dans lequel il déclare : « Jusqu’à présent, aucun cas grave ou décès n’a été signalé parmi ces cas. »

Les alarmistes ont tenté d’invoquer la population relativement jeune de l’Afrique du Sud (âge moyen de 27 ans) pour rejeter les conclusions des responsables de la santé selon lesquelles les cas n’ont été que « légers ».

Toutefois, étant donné qu’un schéma similaire a été observé sur un autre continent, cet argument perd de sa crédibilité.

Malgré les craintes que la variante puisse être plus nocive pour les personnes âgées, certains ont affirmé qu’il fallait pousser les rappels de vaccins pour les jeunes de 18 ans, un argument qui n’a pas non plus de sens.

De nombreux pays à travers le monde ont imposé de nouvelles restrictions sur la base des avertissements initiaux selon lesquels la nouvelle variante pourrait être pire que la delta, y compris en Angleterre où les masques ont été rendus obligatoires dans de nombreux lieux publics.

Le Dr Jenny Harries, l’actuelle directrice de NHS Test and Trace, s’est également emparée de la nouvelle variante pour exhorter les Britanniques à cesser de socialiser pendant les fêtes de Noël.

Comme nous l’avons souligné précédemment, le professeur Jim Naismith de l’Université d’Oxford a affirmé que, bien que l’Angleterre ait abandonné son obligation de porter un masque en juillet et que l’Écosse ait maintenu ses règles en vigueur, les données officielles montrent que cela « n’a fait aucune différence significative » sur les taux d’infection.

« Dans les deux pays, les niveaux très élevés de prévalence se sont maintenus pendant des mois. Il est donc peu probable que les nouveaux changements annoncés aient un impact important si Omicron se propage effectivement rapidement », a-t-il ajouté.

ASR


- Source : Covid Factuel

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