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Tyrannie sanitaire macronienne : Hôpitaux, trains, ces services publics interdits aux non-vaccinés

Auteur : Francesca de Villasmundo | Editeur : Walt | Samedi, 24 Juill. 2021 - 09h39

Taxables et corvéables à merci, de nombreux Français, depuis cette nuit 22-23 juillet 2021, se voient dorénavant interdits d’user de certains services publics, subventionnés pourtant par les impôts, taxes et charges sociales qu’ils payent.

Monter dans un Intercités, un TGV, que ce soit pour des motifs professionnels ou de loisirs, se rendre à l’hôpital pour une consultation médicale ou voir un enfant ou un parent, un ami hospitalisé, ne sera plus possible sans le fameux sésame de la tyrannie macronnienne en marche, le passe sanitaire.

« Le principe d’égalité » inscrit dans la Charte des services publics de mars 1992 qui « implique qu’aucune distinction ne soit faite entre usagers quant à l’accès au service public comme au service rendu lui-même. Chacun doit être à même de bénéficier des prestations du service public sans se trouver en position d’infériorité en raison de sa condition sociale, de son handicap, de sa résidence, ou de tout autre motif tenant à sa situation personnelle ou à celle du groupe social dont il fait partie » est tout bonnement remisé au placard.

L’interdiction d’entrée dans les hôpitaux sans passe sanitaire restera dans l’histoire comme un des actes les plus ignobles du gouvernement Macron, de son ministricule Véran et de son parlement aux ordres. Alors que durant la journée du 22, les députés saisis par une illumination de bon sens avaient supprimé l’obligation du passe sanitaire liberticide pour entrer dans les hôpitaux et Ehpad, contre l’avis du gouvernement à 70 voix pour, 67 contre, après des heures de marathon pour discuter des plus de 1000 amendements déposés pour contrer le projet de loi gouvernemental, et après avoir sermonné ses troupes, le gouvernement, Veran en tête, a fait revoter l’Assemblée Nationale à 5h du matin en seconde délibération l’obligation du « passe de la honte » dans les hôpitaux qui a finalement été adoptée.

Parallèlement, les mêmes députés ont rejeté un amendement prévoyant la mise en place du sésame pour accéder à l’Assemblée Nationale, au Sénat et aux conseils régionaux et départementaux tout en adoptant l’article premier du projet de loi Sanitaire qui prévoit la généralisation du passe sanitaire, et prolonge l’Etat d’urgence sanitaire jusqu’au 31 décembre à 132 voix pour, 106 contre. Ils ont également voté un amendement gouvernemental qui permet la suspension du contrat de travail, et le licenciement des salariés assujettis au passe sanitaire qui refuseraient de s’y soumettre par 114 voix pour, 94 contre.

Commentaire d’un conseiller d’un ministre important :

« On va mettre en place un confinement de fait pour les personnes [n’étant pas vaccinées]. Ça va être primauté aux vaccinés et vie de merde aux non vaccinés ».

La folle volonté macronnienne n’a aucun garde-fou : nous basculons en tyrannie !

***

Le gouvernement fait revoter les députés en pleine nuit pour imposer le pass sanitaire à l’hôpital

Par Anna Dedkova - Sputnik

Revirement à 180 degrés à l’Assemblée nationale. Après le rejet initial du pass sanitaire dans les établissements de santé, Olivier Véran a initié à 5h du matin une seconde délibération. Son obligation dans les hôpitaux a finalement été adoptée, et des réactions pour le moins mitigées s’en sont suivies.

Le destin du controversé pass sanitaire a été voté dans la nuit du 22 au 23 juillet entre les murs de l’Assemblée nationale. Dans l’après-midi, les députés se sont d’abord exprimés contre pour l’ensemble des patients et visiteurs des hôpitaux et maisons de retraite. Toutefois, la donne a changé au petit matin.

Un vote à la dernière minute

Le gouvernement est revenu sur ces amendements avec un nouveau vote qui a notamment remis l’obligation du pass sanitaire dans les hôpitaux et Ehpad.

«Si je devais résumer ce qui a été voté, il faut un pass sanitaire pour aller au restau, mais pas pour aller à l’hosto. Ce qui est totalement contradictoire avec l’esprit même du pass sanitaire qui consiste à faire des établissements où les personnes âgées, les personnes fragiles, les personnes malades résident, des sanctuaires éloignés du Covid», avait alors déclaré Olivier Véran, sollicitant une seconde délibération.

Les débats se sont achevés vers 5h40. Près de 1.200 amendements ont été passés en revue depuis l’après-midi du 21 juillet.

La discussion n’est cependant pas close. Le projet de loi doit encore être examiné par le Sénat avant de revenir devant l’Assemblée nationale et d’être définitivement adopté.

Ce que dit ce projet de loi

Selon le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire, il sera obligatoire à partir de début août «sauf en cas d’urgence» dans «les services et établissements de santé, sociaux et médico?sociaux, pour les seules personnes accompagnant ou rendant visite aux personnes accueillies dans ces services et établissements ainsi que celles qui y sont accueillies pour des soins programmés.»

Une décision controversée

De nombreux avis opposés se sont fait entendre suite au vote. La députée LFI Caroline Fiat, aide-soignante de profession, a évoqué les «derniers moments» des patients et la difficulté de demander aux familles des pass sanitaires (test Covid négatif, attestation de vaccination ou certificat de rétablissement) pour venir à leur chevet. «On saura protéger les patients», a-t-elle assuré.

Le chef de file des Patriotes a qualifié la décision de «coup de poignard contre la France et son peuple».

«À condition de respecter les gestes barrières», le LR Philippe Benassaya a souligné la «nécessité de préserver le droit de visite» des familles, particulièrement pour «voir une dernière fois un proche mourant».

Pour Jean Messiha, «la restriction sans précédent de nos libertés fondamentales en une seule nuit est une atteinte grave à la démocratie».

Au contraire des pompiers et des soignants, les policiers et gendarmes ne sont, pour le moment, pas concernés par l’obligation vaccinale. Les forces de l’ordre ne sont en effet pas dans «la même situation» que des «personnels qui travaillent dans des lieux où le pass sanitaire est exigé pour les usagers», avait expliqué le ministère de l’Intérieur au Parisien. Toutefois, Éric Coquerel a livré devant les députés une autre explication:

«Je comprends mieux pourquoi vous avez exempté une seule profession du pass sanitaire, les policiers. Parce que pour tenir, ce qu’il va se passer, et le fait que les gens vont se révolter, il va vous falloir les policiers. C’est une société injuste que vous êtes en train de préparer».

Le coût exorbitant du pass sanitaire à l’hôpital

Comme il implique le recours à du personnel de sécurité, le pass sanitaire nécessitera des financements.

Selon les estimations de la Fédération hospitalière de France (FHF), cette mesure coûtera 60 millions d’euros par mois aux hôpitaux. D’après Franceinfo, les chiffres ont été présentés au ministère de la Santé le 20 juillet lors d’une réunion avec les représentants du secteur hospitalier.

«Vous êtes obligés de passer à l’accueil pour rendre visite à un proche depuis le début de l’épidémie», a précisé la FHF à Franceinfo.


- Source : MPI

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