« Le Groupe de travail a été informé à travers ses entretiens avec des détenus que les aveux obtenus sous la torture constituent dans la plupart des cas le fondement des condamnations », a déclaré El Hadji Malick Sow, un juge sénégalais membre du groupe de travail, lors d'une conférence de presse.

« Ainsi que l'a dit le président du Conseil national des droits de l'Homme (officiel), 2014 doit être l'année où le Maroc abolit la torture », a-t-il ajouté.

En visite au Maroc depuis 10 jours, à l'invitation du royaume, la délégation a visité 12 centres de privation de liberté « sans restrictions ». Ils se sont notamment rendus à Rabat, Casablanca, Tanger (nord), mais aussi à Laâyoune, chef lieu du Sahara occidental, une région contrôlée par le Maroc mais revendiquée par les indépendantistes du Front Polisario, rapporte l’AFP.