www.zejournal.mobi
Vendredi, 29 Mars 2024

« Interruption Médicale de Grossesse » à 9 mois : la boucherie préparée par la macronie

Auteur : Pierre Olivier | Editeur : Walt | Vendredi, 19 Févr. 2021 - 14h18

Les députés ont voté dans la nuit du 31 juillet au 1er août 2020, après une longue journée de travail parlementaire, un amendement autorisant l’Interruption Médicale de Grossesse (IMG) jusqu’au 9e mois pour un motif nouveau : la « détresse psychosociale ».

Le vote a eu lieu dans l’indifférence générale ou plutôt dans la torpeur d’un été qui fut une petite parenthèse dans la dictature sanitaire qui confine les Français à tout bout de champ, en réaction à une épidémie dont la mortalité est loin d’être apocalyptique, à la différence des « projections » des experts qui ressemblent de plus en plus aux « prédictions » de madame Soleil… Mais les conséquences tragiques pourraient être à la hauteur du déni collectif.

Cet amendement au projet de loi bioéthique (voté par l’Assemblée mais rejeté par le Sénat) permettra, s’il est finalement adopté, de supprimer la vie d’un être humain ne présentant aucun problème de développement, et ce jusqu’au 9e mois de grossesse, pour un motif flou susceptible d’interprétations variées. Alors que l’on sait – mariage et adoption gay l’ont démontré – que les dérogations, au fil du temps, vont en s’élargissant.

L’Interruption Médicale de Grossesse ne doit pas être confondue avec l’Interruption Volontaire de Grossesse qui, elle, peut actuellement être pratiquée sans motif médical jusqu’à la 12e semaine de grossesse (une proposition de loi, en cours d’examen au Parlement, préconise de porter ce délai à 14 semaines). En l’état actuel du droit, en revanche, il faut, pour qu’un Interruption Médicale de Grossesse jusqu’au 9e mois soit autorisée, que la poursuite de la grossesse mette en « péril grave » la santé de la femme.

Or, le nouveau motif de « détresse psychosociale », institué pour élargir les circonstances autorisant cet avortement ultra-tardif jusqu’au 9e mois, est un concept bien difficile à mesurer. La détresse repose sur un ressenti, une émotion. Quant au caractère psychosocial, c’est l’habituel verbiage bobo-sociologique permettant de tout justifier.

Dans le cas d’une interruption médicale de grossesse, on ne peut pas, comme dans le cas de l’IVG, débattre sur le statut de l’embryon – personne humaine ou pas ? La réalité sera bien celle du meurtre d’un bébé parfaitement formé, possiblement jusqu’au dernier jour précédant l’accouchement, et sur les seules déclarations de la femme enceinte… : la boucherie légalisée !

L’existence de l’IMG, et les tentatives de sa facilitation et de son extension, montre qu’il s’agit de légitimer aujourd’hui des exceptions au « tu ne tueras pas », autres que celles dégagées petit à petit par la sagesse multimillénaire des sociétés européennes et théorisées par la doctrine catholique traditionelle (défense légitime, guerre juste, peine capitale). Il s’agit bien d’une nouvelle tentative d’avancée de la culture de mort. On va donner la mort à un bébé parce que la mère ne peut accepter sa naissance, pour des raisons diverses qu’on cherche précisément aujourd’hui à étoffer.

Si cet amendement entrait dans notre droit, l’interruption médicale de grossesse pour « détresse psychosociale » se substituerait évidemment petit à petit à toutes les autres formes d’avortements autorisés étant donné l’arbitraire total du motif invoqué, incontrôlable et impossible à réfuter…

Le résultat : l’avortement du premier au dernier jour de grossesse, sans limite ! Le projet maçonico-sataniste en marche…

Lucifer s’en réjouit d’avance.


- Source : Jeune Nation

Cela peut vous intéresser

Commentaires

Envoyer votre commentaire avec :



Fermé

Recherche
Vous aimez notre site ?
(230 K)
Derniers Articles
Articles les plus lus
Loading...
Loading...
Loading...