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Et si le CO2 produit par l’Homme n’influençait pas le climat ?

Auteur : Charles ANDRÉ | Editeur : Walt | Mardi, 08 Déc. 2020 - 07h53

A de nombreuses reprises, dans ces colonnes, nous avons attiré l’attention des lecteurs sur les manipulations des esprits par les artisans de la théorie « réchauffiste » : ONG, médias et pouvoirs publics. Nous avons aussi dénoncé le juteux business qui sous-tend les politiques écologistes forcenées et se moque totalement des conséquences économiques, sociales et même — paradoxalement — écologiques (lire par exemple : Fessenheim fermée : revoilà le charbon ! du 29 septembre 2020).

Aujourd’hui, nous nous intéressons à l’excellent travail de compilation effectué par Jérôme Gontier et publié sur le site « Attention aux mythes contemporains ! ». L’auteur, d’abord enclin à croire aux causes anthropiques du réchauffement climatique a entrepris des recherches poussées pour trier le bon grain de l’ivraie. Au terme d’un travail monumental, il a revu totalement ses convictions originelles. Aujourd’hui, il s’interroge et nous interroge : « Et si le CO2 produit par l’Homme n’influençait pas le climat ? »

En effet, les médias et nombre d’institutions martèlent que la Terre, et donc l’humanité, sont confrontées à un réchauffement climatique dû à une teneur croissante en CO2 atmosphérique d’origine anthropique. Mais qu’en sait-on au juste ? Nonobstant, de puissants mécanismes impliquant des intérêts colossaux se sont mis en marche pour, soi-disant, « sauver la planète » de ce fléau des temps modernes. La question qu’on peut alors se poser, nous dit Jérôme Gontier, est de savoir si les alarmistes climatiques, le GIEC en tête, ne se seraient pas éloignés de la rigueur scientifique. Il apporte des éléments de réponse que nous résumons ici.

1 – D’où nous vient cette impression de chaleur et pourquoi n’est-elle pas forcément justifiée ?

1.1) Il y a essentiellement le rôle des médias subventionnés :
Après s’être alarmée, dans les années 70, d’un possible retour à un âge glaciaire, la presse internationale s’inquiète désormais – de manière souvent contradictoire vraiment comique – d’un réchauffement climatique galopant. Ces médias ne font que refléter l’opinion de leurs propriétaires qui n’est autre que celle du pouvoir politique (pour mémoire : Philipe Verdier renvoyé de France 2, en 2015, pour refus d’obéissance à Laurent Fabius et publication d’ouvrage iconoclaste : Climat investigation chez Ring).

1.2) Il y a également les métamorphoses sémantiques :
L’hiver exceptionnellement rigoureux de 2008–2009 a été paradoxalement expliqué par le réchauffement climatique. Gênés par cette contradiction, certains ont alors préféré parler de « changement climatique » avant d’adopter le terme plus évocateurs de « dérèglement climatique ». Et quand la température ne monte pas comme prédit, les médias changent de sujet pour s’alarmer de l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère. Enfin, ils affectionnent particulièrement le flou artistique notamment quand ils évoquent « les 10 années les plus chaudes » sans qu’on sache de quoi il s’agit : moyenne des pics de température ? Moyenne des températures moyennes ? Fréquence des jours de fortes chaleurs ? Etc…

1.3) Il y a aussi les prédictions d’un futur menaçant :
L’argument de loin le plus couramment invoqué par les médias pour attester un « réchauffement climatique » est une augmentation importante de la fréquence des phénomènes « extrêmes » : ouragans et cyclones, inondations, sécheresses, canicules ou incendies exceptionnels… Des assertions fermement contredites par les recensions existantes de ces phénomènes : Météo-France ne montre aucun accroissement significatif depuis 1980 et la grande compagnie d’assurances AON, qui subit le coût des sinistres, ne signale aucune augmentation de fréquence de sinistres depuis 1950. Autres arguments évoqués : la rétractation des glaciers, la fonte des calottes glaciaires, la montée des océans (terreur ultime), la disparition des coraux… Tous exagérés (il y a 7 000 ans, les glaciers avaient déjà totalement disparu), mensongers (la fonte de plusieurs millions de Km3 de la banquise demanderait une énergie folle et des milliers d’années) ou chimériques (les coraux n’ont jamais disparu depuis 450 millions d’années en dépit de réchauffements fréquents et bien plus importants).

1.4) Enfin, le déferlement d’images catastrophes :
En particulier, et de manière inlassable, les pans de glaciers de l’Antarctique qui se détachent et s’effondrent dans la mer. Un phénomène pourtant tout à fait normal : les glaciers ne sont pas statiques, ils avancent et se brisent sur des ruptures de pente (séracs) ou en fin de parcours (océan).

2 – Quatre raisons de remettre en question le CO2 comme cause du réchauffement climatique

2.1) Le climat a toujours changé :
Dans un passé récent, les températures étaient comparables à celles que nous connaissons aujourd’hui. Aucune preuve scientifique ne démontre une influence déterminante sur le climat de la teneur en CO2 (produit par l’homme ou non). Par ailleurs, depuis 400 mille ans, les augmentations de teneurs en CO2 ont suivi celles des températures avec un retard d’environ 10 siècles ! Quant au niveau de la mer, depuis le début du XIXe siècle, il a monté (très légèrement) de façon constante indépendamment des variations de teneur en CO2 de l’atmosphère.

2.2) Les malformations congénitales du GIEC :
Cet organisme est perverti par des erreurs de raisonnement et un objectif dévoyé. Il est scientiste plus que scientifique et ses normes font appel à des jugements de valeur. En outre, il présuppose que l’Homme est néfaste à la nature.

2.3) Le rôle essentiel de la vapeur d’eau dans le maintien de la chaleur
Ce n’est pas le CO2 qui retient la chaleur, mais la vapeur d’eau. En Europe (environ 4 000 ppm) les nuits sont plus chaudes qu’au Sahara où l’air est totalement sec.

2.4) Une foison de preuves :
• Les grands cycles de glaciation-réchauffement sont régis par les cycles astronomiques dits de Milankovitch. Ce sont ces variations de températures qui ont défini la teneur en CO2 et non l’inverse.

Cliquer sur l’image pour télécharger le document complet au format .PDF.

• Le physicien Miklós Zágoni affirme : « C’est un non-sens de penser qu’un système “attend” les émissions de CO2 humaines pour élever sa température ». Les ressources nécessaires – les océans sont un réservoir quasiment infini de gaz à effet de serre sous forme de vapeur d’eau – sont immédiatement disponibles. L’ajout de CO2 dans l’atmosphère a donc un effet négligeable sur la température générale.
• Le CO2 d’une colonne d’air de 8 m seulement absorbe presque tous les rayons infrarouges interceptables émis par la Terre. Une teneur en CO2 plus importante ne fait varier que la hauteur de saturation de cette absorption.
• Les changements au sein des mécanismes dissipatifs de la chaleur, provoqués par une variation de la teneur en CO2, ne montrent aucun réchauffement climatique.
• La Terre ne peut pas accumuler de chaleur provenant de la stratosphère car celle-ci est plus froide. Ce serait contre le deuxième principe de la thermodynamique.

Ainsi exposées, ces « preuves » ne constitueraient cependant qu’une liste d’affirmations gratuites. C’est pourquoi Jérôme Gontier s’est employé à les étayer sur de nombreux documents sourcés. Cela fera l’objet d’un prochain article (à paraître demain).


- Source : Nice Provence Info

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