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Le scandale du Remdesivir désormais classé « traitement aggravant »

Auteur : Patrice ibertie | Editeur : Walt | Jeudi, 19 Nov. 2020 - 13h35

Après le scandale de la call girl, le scandale du Remdesivir désormais classé « traitement aggravant », alors que l’UE le 8 octobre s’est bêtement pressée d’en acheter 500 000 doses pour 1 milliards d’euros !

Macron savait que la molécule maudite était inefficace

Vous vous souvenez sans doute encore de l’étude concoctée par une call girl (Lancet gate) rétractée depuis, sauf en France …

Remdésivir ? La presse vous en parlait il y a quelques semaines comme la molécule miracle de Gilead, Yasdan et Karine Lacombe. Les « complotistes » osaient contester son inefficacité et les dangers pour les reins. Un milliard d’euros perdus pour le contribuable… Tout le monde avoue aujourd’hui ce que tous savaient depuis longtemps, même Macron.

Bien entendu il y a le niais de service, l’idiot amnésique : Castex… Il n’a même pas entendu parler du scandale de la call girl…

N’oublions pas l’Europe

La vengeance froide de Raoult : tendez l’oreille 20’

Didier Raoult : « J’ai vu la discussion entre Yazdan et le directeur de Gilead qui se tutoyaient et qui disaient « tiens, tu va acheter du remdesivir, bien sur ça donne des insuffisances rénales mais ça on le savait » devant moi et le président de la république.

À la faveur des ventes de ce produit, initialement développé en vain contre la fièvre hémorragique Ebola, le groupe a vu son chiffre d’affaires trimestriel augmenter au total de 17% à 6,58 milliards de dollars. Gilead est aussi redevenu rentable sur la période, en dégageant un bénéfice net de 360 millions de dollar

À sa manière, La Commission européenne a également adoubé le médicament en passant commande de 500.000 doses à Gilead début octobre. L’objectif est d’aider les pays européens qui pourraient avoir des difficultés à s’approvisionner, les États-Unis ayant préempté une partie des stocks disponibles.

Un produit désormais abandonné

Il y a néanmoins un hic, et de taille. La trajectoire de la molécule, dont ce quasi-milliard de dollars n’est que le commencement de profits bien plus larges, ne poserait aucun problème si son efficacité avait été solidement avérée par la science. Mais c’est loin d’être le cas.

Les études disponibles sont au minimim contradictoires et, en France, la Haute autorité de santé a qualifié de « faible » le service médical rendu. « C’est une autorisation troublante », déclare le docteur Peter B. Bach au New York Times. « C’est un ensemble très faible de tests pour approuver un antiviral ». Comme l’explique le quotidien américain, cette autorisation repose sur trois études : l’une payée par le gouvernement américain, les deux autres sponsorisées par Gilead.

Le service médical rendu est jugé faible compte tenu des données actuelles préliminaires qui montrent une réduction globale de 4 jours du délai de rétablissement clinique du patient (11 jours au lieu de 15) par rapport au placebo, et en complément des soins de support, ce qui est de pertinence clinique discutable. Le remdesivir ne montre pas à ce stade d’effet global sur la mortalité à 14 jours, avec un possible effet suggéré uniquement chez les patients qui nécessitent une oxygénothérapie à faible débit.

La commission de la transparence estime donc qu’une réévaluation est nécessaire sur la base les données de mortalité à 28 jours de l’étude américaine ACTT dès leur disponibilité et au plus tard en octobre 2020 dans un contexte de stratégies thérapeutiques très rapidement évolutives. Le remdesivir étant un antiviral, la HAS a également regretté l’absence de démonstration de son impact sur la charge virale.

Enfin, la HAS considère que l’accès au remboursement n’est pas justifié pour les patients hospitalisés pour COVID-19 avec une pneumonie nécessitant une oxygénothérapie à haut débit, ou une oxygénothérapie lors de la ventilation assistée non invasive ou invasive ou une oxygénothérapie par membrane extracorporelle, aucun bénéfice clinique n’ayant été suggéré dans ces populations à partir des données disponibles.

1. Le remdesivir ne peut pas être administré à grande échelle à un stade précoce de la maladie. En premier lieu, son coût est 400 fois supérieur à celui de l’hydroxychloroquine (2000 euros contre 5 euros pour un traitement de 10 jours). Deuxièmement, il est injectable (10 injections), ce qui rend son administration plus difficile que per os. Troisièmement, il présente une forte toxicité rénale qui empêche son utilisation précoce puisque la majorité des cas de COVID 19 évoluent spontanément de façon favorable.

2. Il serait absurde d’utiliser ce médicament en phase tardive sévère où le virus a disparu de l’organisme !

Le remdesivir n’est donc pas un traitement envisageable et ce à tous les stades de cette maladie.

Les « complotistes  » avaient raison, tout comme ils affirme que la covid peut être soignée !

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source : https://pgibertie.com


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