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« Une coupe pour moi, pas pour toi ! » : Pelosi a rendu visite en cachette à un salon de coiffure fermé à San Francisco

Auteur : Jade | Editeur : Walt | Mercredi, 02 Sept. 2020 - 11h05

La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi (Démocrate-Californie) – qui a invité les gens à visiter le quartier chinois fin février pour prouver que le coronavirus n’était « pas un problème » – vient d’être surprise en train d’ignorer un décret de la ville de San Francisco ordonnant aux salons de coiffure de rester fermés pendant la pandémie.

Selon les images de vidéosurveillance obtenues par Fox News, la législatrice de 80 ans a été vue au salon de coiffure « eSalon » de San Francisco lundi après-midi pour un shampoing et une séance de brushing à 15h08, selon l’horodatage de la vidéo, qui la montre en train de marcher dans le salon sans masque sur la bouche ou le nez.

On peut cependant voir son styliste marcher derrière elle avec un masque noir.

Les salons de San Francisco étaient fermés depuis mars et n’ont été informés de leur réouverture que le 1er septembre pour les services de coiffure en extérieur.

La propriétaire du salon Erica Kious, dans une interview téléphonique avec Fox News mardi, a donné des détails sur la visite de Pelosi. Mme Kious a expliqué qu’elle a des stylistes indépendants qui travaillent pour elle et qui louent des chaises dans son salon.

« Un des stylistes qui me loue une chaise m’a contactée dimanche soir », a déclaré Mme Kious.

Une capture d’écran du message texte qu’elle a reçu d’un de ses stylistes, et obtenu par Fox News, dit : « Je serai là demain à 14h45. L’assistante de Pelosi vient de m’envoyer un message pour que je la coiffe ».

Kious a répondu : « Pelosi ? » –Fox News

« J’étais genre, tu te moques de moi là ? Est-ce que je laisse cela se produire ? Qu’est-ce que je fais ? » La propriétaire du salon, Kious, a déclaré à Fox News, ajoutant qu’elle « ne peut pas contrôler » ce que font ses stylistes s’ils lui louent des chaises – car « ils ne paient pas » en ce moment.

Selon Kious, la visite de Pelosi a été comme une « gifle en pleine face ».

« C’est une gifle qu’elle a reçue, vous savez, elle sent qu’elle peut aller faire ses affaires alors que personne d’autre ne peut entrer, et je ne peux pas travailler« , a déclaré Kious à Fox News, ajoutant qu’elle « n’arrive pas à croire » que la présidente de la Chambre n’avait pas de masque. (D’après les images, il semble que Pelosi avait une sorte de couverture autour de son cou).

Nous sommes censés admirer cette femme, n’est-ce pas ? C’est juste dérangeant.

« Le fait qu’ils aient fait ça, et qu’elle soit entrée, c’est comme une gifle en pleine face. »

Le porte-parole de Pelosi, Drew Hammill, a dit à Fox News que la Présidente avait suivi simplement les règles.

« La Présidente porte toujours un masque et se conforme aux exigences locales du COVID. Cette entreprise a proposé à la Présidente de la Chambre de venir le lundi et lui a dit que la ville l’autorisait à avoir un client à la fois dans l’entreprise. La présidente a respecté les règles qui lui ont été présentées par cet établissement ».

Pas si vite, dit Kious, qui affirme que Pelosi a fait un shampoing et un séchage au sèche-cheveux, mais ajoute que « vous n’êtes pas censé sécher vos cheveux au sèche-cheveux » selon les précautions de sécurité du COVID-19 pour les salons de coiffure.

« Nous avons été fermés pendant si longtemps, pas seulement moi, mais la plupart des petites entreprises et je ne peux pas – c’est un sentiment – un sentiment d’être dégonflé, impuissant et honnêtement battu », a ajouté Kious. « Je me bats depuis six mois pour une entreprise que j’ai mis 12 ans à construire pour la faire rouvrir ».

« Je suis une mère célibataire, j’ai deux jeunes enfants et je n’ai aucun revenu. »

Il est clair que Pelosi prend cette affaire au sérieux…

Lisez le reste du rapport ici.

***

Le maire de Philadelphie humilié après avoir mangé en intérieur dans le Maryland alors que sa ville est toujours confinée

Autre exemple de l’hypocrisie libérale, le maire de Philadelphie, Jim Kenney, a été couvert de honte par sa ville – dont il a interdit l’exploitation des restaurants – et obligé de présenter ses excuses après avoir été repéré en train de dîner en intérieur dans le Maryland, sans masque, alors que sa ville reste confinée. Les restaurateurs de la ville sont furieux.

Une photo de Kenney a été diffusée en début de semaine et le bureau du maire a confirmé par la suite que Kenney se rendait dans un « restaurant d’amis » dimanche, selon ABC Philadelphia.

Le restaurateur bien connu de Philadelphie Marc Vetri s’est défoulé sur le maire sur Instagram, en écrivant : « Je suis heureux que vous appréciez de dîner en salle sans distanciation sociale ni port de masque dans le Maryland ce soir alors que les restaurants ici à Philadelphie ferment, souffrent et se battent pour chaque centime de dollar juste pour survivre. Je suppose que tous vos points de presse et votre récit de repas en salle peu sûrs ne s’appliquent pas à vous. Merci de nous avoir éclairés ce soir ».

Un autre propriétaire de bar de Philadelphie a commenté sur Facebook la photo de Kenney : « Il faut une sacrée paire pour faire cela. Cet enf**ré devrait être signalé dans tous les bars et restaurants de la ville ».

En attendant, les repas en salle à Philadelphie ne devraient pas reprendre avant le 8 septembre, avec plusieurs restrictions et une limite de capacité de 25 %. Kenney a « fermement maintenu » sa décision d’attendre jusqu’à cette date pour reprendre les repas en salle. Kenney a déclaré au début du mois : « Nous devons suivre ce que le Département de la santé nous demande de faire. Je vous prie de suivre les règles ».

Le bureau du maire a commenté la photo :

« Le maire s’est rendu dans le Maryland plus tôt dans la journée pour fréquenter un restaurant appartenant à l’un de ses amis. Pour ce que ça vaut, il est également allé à Rouge pour profiter d’un dîner en plein air à Philadelphie sur le chemin du retour. Il se réjouit à l’idée d’étendre la restauration en salle dans la région la semaine prochaine.

Tout au long de la pandémie, le maire s’est toujours appuyé sur les conseils du commissaire à la santé, qui, dans ce cas précis, a tenu à attendre le 8 septembre pour reprendre les repas en salle. Si les élus fédéraux s’en étaient également remis aux experts de la santé au cours des cinq derniers mois, ce problème ne se poserait peut-être même plus aujourd’hui.

Bien sûr, nous comprenons les frustrations des restaurateurs locaux qui ont été parmi les plus durement touchés par la pandémie. Mais il y a 782 cas au total dans le comté où le maire s’est brièvement rendu, contre plus de 33 000 cas à Philadelphie. Des circonstances radicalement différentes ».

Mais le tollé a été si important que Kenney a finalement décidé d’offrir un mea culpa sur Twitter :

« Je suis désolé si ma décision a nui à ceux qui ont travaillé pour maintenir leurs entreprises dans des circonstances difficiles », a-t-il écrit.


- Source : Aube Digitale

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