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Une nouvelle étude prévoit une population mondiale de seulement 6,29 milliards d’habitants d’ici 2100, bouleversant la plupart des modèles alarmistes sur le climat

Auteur : Jade | Editeur : Walt | Jeudi, 30 Juill. 2020 - 16h15

Les inquiétudes des alarmistes du changement climatique reposent en grande partie sur les estimations de la population mondiale (et de son empreinte carbone correspondante), qui devrait atteindre entre 9,4 et 12,7 milliards d’ici à 2100. Ces estimations sont basées sur le rapport des Nations Unies sur les perspectives de la population mondiale en 2019.

Aujourd’hui, une nouvelle étude publiée dans The Lancet le 14 juillet 2020 renverse ces estimations de la population – et l’alarmisme sur le changement climatique correspondant – sur sa tête. Selon l’étude, mise en évidence dans un article du WSJ intitulé « Snooze The Climate Alarms », la population mondiale est maintenant estimée à 6,29 milliards d’ici 2100, soit environ 33% de moins que les projections actuelles des Nations Unies.

La nouvelle étude suggère que la population mondiale atteindra un pic de 9,7 milliards en 2064 et qu’elle ne sera plus que de 6,29 milliards si les objectifs de développement durable des Nations unies en matière d’éducation et de contraception sont pleinement atteints. Si ces objectifs ne sont pas atteints, l’étude suggère que la population pourrait encore tomber à 8,8 milliards d’ici 2100.

Même dans le cadre du scénario de 8,8 milliards d’habitants, la différence est profonde. La Chine tomberait au troisième rang du classement mondial de la population, derrière l’Inde et le Nigeria. Des pays comme le Japon, la Corée du Sud, l’Italie, le Portugal et l’Espagne pourraient tous voir leur population baisser de 50 % par rapport à son niveau le plus élevé. L’Amérique serait estimée à 336 millions d’habitants, soit un peu plus qu’aujourd’hui.

La croissance économique qui devrait avoir lieu au niveau mondial serait un élément positif pour garder la population sous contrôle, selon le rapport, car elle entraînerait des améliorations futures des soins de santé et de l’éducation des femmes dans le monde entier – y compris des informations sur la contraception et l’urbanisation – et se traduirait par une baisse des taux de fertilité.

L’impact sur les émissions climatiques, du fait de la même croissance économique et du même déclin démographique, serait également profond. Plus important encore, l’étude montre un lien entre le progrès économique et la lutte contre le changement climatique que la plupart des parties du mouvement « vert » ignorent.

L’article d’opinion du Wall Street Journal parle ensuite de l’importance des décideurs politiques dans la réalisation de ces liens. « Les stratégies conventionnelles de lutte contre le changement climatique sont conçues de manière trop étroite », écrit l’auteur Walter Mead. « Un effort mondial ciblé visant à garantir que les objectifs des programmes de développement durable en matière d’éducation et de contraception soient pleinement atteints pourrait avoir un impact à long terme bien plus important sur les émissions que des choix politiques plus coûteux et impopulaires comme les taxes sur le carbone ou l’utilisation obligatoire d’énergies renouvelables coûteuses ».

La reproduction est mise en avant comme l’un des nombreux comportements humains qui changent avec une plus grande richesse et une meilleure éducation. Ceux qui ont accès à ces deux éléments sont également plus enclins à préserver leur environnement naturel, explique M. Mead. Les pays pauvres sont peut-être plus enclins à tirer profit des ressources naturelles dont ils disposent, mais les pays riches investissent dans la réparation de ces dommages, affirme-t-il.

M. Mead plaide également en faveur de l’agriculture industrielle, qui suscite souvent la colère du mouvement « vert » :

Le passage de l’agriculture traditionnelle à des « fermes industrielles » plus intensives heurte les sensibilités vertes, mais peut permettre d’atteindre des objectifs écologiques. Les fermes industrielles produisent plus de nourriture sur moins de terres et sont souvent plus efficaces en termes de carbone que les petites fermes biologiques adorées par les hippies. Les États-Unis produisent aujourd’hui beaucoup plus de nourriture qu’au XIXe siècle, mais à mesure que les terres marginales sont retirées de la production, les forêts reviennent. En Amérique, les forêts sont en expansion depuis plus de 50 ans, et même si la population a plus que triplé, il y a plus de terres boisées dans le pays aujourd’hui qu’en 1910. En Europe, les terres forestières ont augmenté d’une superficie équivalente à celle du Portugal entre 1990 et 2015.

Il conclut : « Si le développement économique étend les bienfaits d’une plus grande liberté et d’une meilleure éducation à une plus grande partie du monde, les demandes populaires pour un air plus pur, une eau plus propre et la protection de la nature ne feront que croître ».

***

«Fake News» du réchauffement climatique : Les incroyables magouilles de L’IPCC

Pour faire passer la toxicité du CO2 vis-à-vis du climat l’IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) a d’abord construit la courbe de réchauffement dite en crosse de hockey, une fabuleuse escroquerie, qui a été ensuite effacée des rapports annuels (Assessment Reports) destinés aux décideurs politiques et aux parasites qui veulent se goinfrer avec toutes les technologies dites «vertes» en passant par les universitaires pas très scrupuleux travaillant peu ou prou sur des sujets ayant une liaison directe ou très indirecte avec le «changement climatique». Ces climatologues d’opérette, plus motivés par leur idéologie que par la déontologie scientifique de base, ont donc « trafiqué », comme on dirait dans n’importe quel laboratoire de recherche en mal de notoriété, les données existantes et bien réelles pour masquer l’effet du Soleil sur le climat et faire ainsi ressortir artificiellement celui du CO2. C’était le but de la magouille qui après une propagande internationale fantastiquement bien organisée a été imprimée dans les esprits tant des politiciens que du grand public qui de toutes les façons sont perméables à toutes sortes de racontars puisqu’ils n’y comprennent rien du tout.

L’activité du Soleil se manifeste par ce que les spécialistes appellent l’irradiance c’est-à-dire l’énergie sous forme de radiations électromagnétiques, ultra-violet, visible et infra-rouge atteignant la surface de la Terre en provenance du Soleil. Il existe toutes sortes d’indices appelés « proxys » pour recalculer ce flux d’énergie exprimé en watt par mètre-carré durant les années passées et depuis l’arrivée des satellites il est encore plus facile de mesurer cette énergie à une distance du Soleil de une unité astronomique, la distance moyenne entre la Terre et le Soleil. Cette reconstruction a aussi pu être corrélée au nombre de taches solaires depuis que l’on dispose d’observations fiables et régulières depuis le début du XVIIIe siècle. L’irradiance solaire a ainsi pu être rapprochée de ce nombre de taches solaires et des proxys, que ce soient les cernes de croissance des arbres, l’abondance en carbone-14 et béryllium-10 (pour l’activité magnétique solaire) et oxygène-18 (pour les températures) dans les carottes de glace, les concrétions calcaires ou encore les coraux et les coquilles de mollusques. Bref, le scientifique dispose d’une quantité immense de données toutes disponibles au public.

Il suffit donc pour un scientifique un tant soit peu honnête d’analyser ces données et de constater que le climat est intimement dépendant de l’activité du Soleil et par voie de conséquence de l’irradiance solaire qui varie en gros entre 1364 et 1367 W/m2 à la surface de la Terre dans la zone intertropicale, par temps clair et quand le Soleil est au zénith. Il est intéressant de noter ici que la mission satellitaire SORCE a mesuré l’irradiance solaire dans l’espace à une distance de une unité astronomique du Soleil entre les années 2003 et 2013 et est arrivée à la conclusion qu’au cours d’une année cette grandeur varie entre 1319 et 1407 W/m2 soit un variation de 6,5 % par rapport à la moyenne de 1360 W/m2 pour deux raisons : l’orbite de la Terre est une ellipse et l’axe de rotation de la Terre n’est pas perpendiculaire au plan de son orbite autour du Soleil. Néanmoins une grande partie de cette énergie est captée par les hautes couches de l’atmosphère, en particulier par l’ozone, dans les longueurs d’onde de l’ultra-violet lointain, le rayonnement le plus énergétique provenant du Soleil, puis elle se dissipe dans l’espace.

Les variations passées du climat depuis le début du XVIIe siècle sont bien documentées et elle suivent très fidèlement les variations de l’irradiance solaire telle qu’elle a pu être reconstruite à l’aide de ces proxys. Malheureusement pour les fonctionnaires de l’IPCC ces observations allaient à l’encontre de l’hypothèse de l’effet de serre du CO2 et des conséquences de cet effet de serre sur l’évolution du climat. Ces spécialistes, ou auto-proclamés comme tels, ont donc tout fait pour masquer l’effet de l’activité solaire sur le climat terrestre, quitte à carrément devenir malhonnêtes. Ce fut le cas grossier de la courbe en forme de crosse de hockey mais quel a été le cheminement de cette incroyable imposture ? Elle date de la fin des années 1990 et a été constamment modifiée pour satisfaire la mise en place du forcing radiatif provoqué par le CO2. Les curieux peuvent aller se délecter en lisant le rapport décrivant le « Coupled Model Intercomparison Project Phase 5 » (CMIP5) utilisé dans les rapports de l’IPCC (voir le lien). Pour établir une comparaison et faire ressortir cette imposture le Docteur Willie Soon du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, en collaboration avec deux scientifiques irlandais indépendants (voir le lien) ont pris la peine de mettre dans une même illustration les évolutions réelles de l’irradiance solaire en regard des données trafiquées par les sbires de l’IPCC en normalisant à la même échelle toutes ces représentations et c’est tout à fait clair : il y a eu de la grosse magouille, une grosse magouille inacceptable pour n’importe quelle personne ayant un tant soit peu d’esprit critique mais que les politiciens du monde entier ont pris pour argent comptant !

L’autre falsification sciemment organisée a concerné le choix à faire par l’IPCC entre deux cas de figure : un Soleil avec une variabilité réelle – telle qu’elle a été déduite de tous ces proxys mentionnés ci-dessus – ou une activité solaire réduite. Car pour faire « passer » l’effet de serre du CO2 et le forcing radiatif en résultant, l’activité solaire sous forme d’irradiance totale (TSI) réelle et telle que mesurée par ces proxys et rapprochée du comptage des taches solaires constituait une véritable épine dans le pied de ces menteurs patentés et mandatés par les Nations-Unies. Même chose ! Ils ont falsifié toutes les données en mettant au point des modèles uniquement écrits pour cette falsification finale.

L’illustration ci-dessus demande quelques explications. Les tracés en rouge représentent l’irradiance solaire totale telle que reconstruite à partir des divers proxys disponibles et en pointillés bleus le nombre de taches solaires (SSN) selon les observations disponibles. La courbe supérieure est la plus proche de la réalité. Elle a pourtant été réactualisée par le même auteur entre les années 1995 et 2000 pour des raisons obscures. Ces même données ont été à leur tour reprises par Wang et collaborateurs en 2005 et n’importe quel enfant de 5 ans dira que ce ne sont pas les mêmes courbes alors que les mêmes données ont été utilisées pour en arriver à ces représentations graphiques très différentes les unes des autres. La courbe de Wang et al. est plus conforme aux hypothèses de l’IPCC car un quelconque effet significatif de l’activité solaire sur les variations du climat terrestre ne peut plus être invoqué.

Toute cette histoire rocambolesque de réchauffement climatique provoqué par le CO2 est basée sur des mensonges réitérés et ça n’a pas l’air de déranger qui que ce soit, en tous les cas certainement pas le ministre français de pacotille en charge de la transition énergétique solidaire, je crois que c’est à peu près le libellé de son maroquin, qui prend des décisions totalement injustifiées quand les mensonges de l’IPCC sont ainsi dévoilés clairement, que ce soient les primes à la casse pour les vieilles voitures, la construction de milliers d’éoliennes dans la campagne profonde française ou encore le combat contre le chocolat qui provoque la disparition des forêts tropicales humides de la Côte-d’Ivoire (objet d’un prochain article) entrainant donc une insupportable augmentation du CO2 atmosphérique. Pour un ancien scientifique que je fus j’en reste ahuri de stupeur …

Source Anglaise : Willie Soon, Ronan Connolly, Michael Conolly, Earth-Science Reviews (2015) «Re-evaluating the role of solar variability on northern hemisphere temperature trends since the 19th century»

Traduction : jacqueshenry

Ajouts :

Une vidéo assez courte sur le sujet, et sur la même page vous avez d’autres reportages :


- Source : Aube Digitale

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