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« Vous êtes mon employé » : Emmanuel Macron pris à partie par des manifestants

Auteur : Le Point | Editeur : Walt | Mercredi, 15 Juill. 2020 - 15h58

Sortie mouvementée pour Emmanuel Macron en cette soirée du 14 juillet. Le chef de l'État se trouvait avec Brigitte Macron et plusieurs personnes de son entourage dans le jardin des Tuileries lorsqu'il a été pris à partie par un groupe de Gilets jaunes. Ceux-ci lui ont réclamé l'interdiction des BRAV-M, les brigades de répression de l'action violente. Ils réclament aussi plus de « justice ». De son côté, le chef de l'État, qui a affirmé avoir entendu leur message, a lancé un appel à rester « cool ».

Dans une séquence diffusée sur Facebook, on peut voir un groupe de manifestants identifier le chef de l'État dans le jardin des Tuileries. Alors qu'ils cherchent à se rapprocher d'Emmanuel Macron, ses gardes du corps font barrage. Mais, alors que la séquence est diffusée en direct sur le réseau social, le président de la République se retourne pour entamer le dialogue. Les manifestants réclament l'interdiction des BRAV-M, les brigades de répression de l'action violente motorisées, une unité de la police régulièrement mobilisée au cours des derniers mois, notamment lors du mouvement des Gilets jaunes. Alors qu'Emmanuel Macron précise que « ce n'est pas le président de la République qui fait ça », il incite aussi les militants à garder leur calme. Il souligne aussi que, selon lui, ce n'est pas normal de l'interpeller alors qu'il se balade ainsi avec son épouse. Ce à quoi un Gilet jaune lui répond immédiatement, « vous êtes mon employé monsieur le président ! ». Du tac au tac, ce dernier souligne alors que l'on est un « jour férié ».

Balkany, Darmanin et les soignants

La discussion entre le chef de l’État et les manifestants part alors dans plusieurs directions successives. C’est d’abord le nom de Gérald Darmanin, contesté en raison de l’enquête pour viol, qui est évoqué. Comme ces derniers jours, le chef de l’État défend son ministre au nom de la présomption d’innocence : « Vous n’êtes pas juge, moi non plus. »

Les manifestants invoquent alors « l’injustice », citant le cas de Patrick Balkany, l’ancien maire de Levallois qui a été libéré le 12 février après une expertise médicale. Comme le note le manifestant, l’ancien édile dansait pourtant dans les rues de la ville des Hauts-de-Seine à l’occasion de la Fête de la musique.

C’est ensuite la politique même du gouvernement qui revient au centre de l’échange. « On sort à peine du coronavirus et on reparle déjà de la réforme des retraites. Pourquoi vous faites ça ? Le Premier ministre il ne veut pas se calmer ? » interroge ainsi un manifestant.

Lire l’article entier sur lepoint.fr

Bonus : ce n’était pas la fête du 14 juillet pour Macron


- Source : Le Point

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