www.zejournal.mobi
Vendredi, 26 Avr. 2024

Quel avenir pour les Gilets jaunes?

Auteur : Jean-Yves Jézéquel | Editeur : Walt | Vendredi, 28 Févr. 2020 - 07h19

Certes, la « convergence des luttes » actuelles en France s’est installée sur le terrain à cause de la réforme des retraites, décidée tambours battant par Macron, le voyageur de commerce de la société des anonymes du Consortium ultra libéral de l’Union Européenne. De ce fait, la visibilité des Gilets jaunes a été amoindrie par une arrivée massive du rouge des syndicats et des partis de gauche dans la rue… Mais ce n’est pas pour cela qu’il faudrait déclarer que le mouvement spécifique des Gilets jaunes a été détruit !

Car les revendications essentielles des Gilets jaunes ont reçu, de la part de Macron arrogant et méprisant pour le petit peuple des modestes, la réponse définitive que rien ne changera dans sa politique et que la direction prise par l’idéologie ultra libérale de Maastricht et du Traité de Lisbonne, l’emportant sur toutes les Constitutions et sur tous les peuples dépossédés de leur souveraineté, sera maintenue quoi qu’il arrive. 

L’unique réponse du pouvoir, pervers par définition, est et restera donc logiquement celle de la répression acharnée des Gilets jaunes par tous les moyens, car « seule l’Union Européenne ultra libérale prévaut ! » Ce qui « prévaut » c’est précisément ce qui est dénoncé par les Gilets jaunes comme étant la cause de leur malheur depuis 40 ans : l’ultra libéralisme. L’Union Européenne, fille bâtarde de l’ultra libéralisme mondialiste, est leur seule ennemie véritable aujourd’hui, puisqu’au final, c’est elle qui impose sa loi incompatible avec la vie réelle des gens modestes.

Ainsi donc, les revendications des Gilets jaunes demeurent actuelles, dans leur ensemble. C’est pour cela que ce mouvement va continuer sa route jusqu’au moment où le petit peuple des humbles, des modestes, de ceux qui souffrent et qui sont méprisés par la caste des « élites » dominantes, exerçant sur lui le pouvoir en dépouillant ce peuple de ses droits naturels et constitutionnels, aura compris qu’il ne doit plus servir les intérêts des puissants pour retrouver sa liberté et ses propres intérêts ! Par conséquent, cela devra bel et bien passer par une fin nécessaire de l’Union Européenne telle qu’elle est aujourd’hui…

Dans un article précédent, on a donné en exemple ce qui se passe dans l’État du Chiapas au Mexique. Chacun peut y revenir et comprendre que « rien n’est donc terminé » pour les Gilets jaunes en France. (Cf., www.mondialisation.ca du 30 septembre 2019)

Insistons à nouveau pour souligner à quel point le seul et véritable ennemi des Gilets jaunes c’est la dictature ultra libérale anonyme de l’Union Européenne. L’objectif essentiel des Gilets jaunes sera atteint, comme on le disait dans les articles de l’année précédente, lorsqu’une Europe des nations aura été enfin reconnue et créée, ce qui implique la fin radicale et sans appel de l’Union Européenne présente et de la monnaie unique, qui ne peuvent se justifier que par l’idéologie fasciste de l’ultra libéralisme. On pourra également se reporter à l’article de 2017 qui a expliqué pourquoi l’ultra libéralisme est un fascisme. (Cf., www.mondialisation.ca du 18 mai 2017)

Méfaits de la propagande

Il est également notoire que pour beaucoup de personnes encore aujourd’hui, même pour des gens qui ont une certaine culture et un niveau d’études non négligeable, ce que dit la télé « est » par essence, et ce qu’elle ne dit pas « n’est pas en soi ». On a beau proposer de l’information objective et documentée à longueur d’années sur la réalité des choses vécues par le peuple des modestes, cela n’étant pas relayé par les télés, reste dans l’angle mort d’une vision de « l’info » tronquée par l’omission volontaire des médias collabos et cette information se transforme quasi en l’équivalent d’une désinformation ! C’est un comble ! 

On pourrait ainsi relever les réactions sidérées de certaines personnes comme des journalistes qui finissent par apprendre « accidentellement » comment le petit peuple des Gilets jaunes a été odieusement maltraité (violences policières inédites, violences judiciaires inédites, violences fiscales inédites, violences sociales inédites, violences verbales inédites, mépris exceptionnel, injures, insultes comme celle d’antisémitisme alors que les Gilets jaunes, c’est la revendication du « bien vivre » de gens modestes…). A entendre leurs réflexions, on peut citer chez les « sidérés » qui n’ont découvert que récemment la violence, sous toutes ses formes, infligée aux Gilets jaunes : Anne Sinclair, Stanislas Guerini également patron de LREM, Patrick Cohen, Jean-Michel Aphatie… et bien des personnes venant de l’armada des journalistes travaillant assidument pour la cause de l’U.E. et son congénital ultra libéralisme. Cette population de chiens de garde de l’étatisme maastrichtien est bien entendu intolérante puisqu’elle ne comprend pas et condamne tous ceux qui par leurs paroles ou leurs revendications menacent directement la sacro-sainte Union Européenne ne serait-ce qu’en ne parlant pas le même langage inféodé !

La technique de la criminalisation, de la propagande, d’une mobilisation permanente des médias au service de cette propagande, les subventions publiques qui permettent de contrôler les médias, un système électoral volontairement truqué en faveur de la caste politique qui l’a concocté depuis longtemps, et l’élimination du vote quand il ne convient pas, comme l’illustre si bien le referendum de 2005, sont la manière courante de se moquer du peuple et de le dresser à sa soumission. 

On accuse « d’extrême violence » le petit peuple des modestes qui demande qu’on cesse de le maltraiter, car cela dure depuis 40 ans ! Beaucoup de personnes ont gobé ce discours fallacieux véhiculé par la propagande du régime macronien. Macron twittait : « une fois encore, une extrême violence est venue attaquer la République… » Tout cela se rapporte toujours à ce qui se passe à Paris et dans les grandes villes, là où le pouvoir peut organiser la destruction en règle du mouvement spécifique des Gilets jaunes qui manifestent partout ailleurs dans la paix. 

Pourquoi les médias relaient avec empressement cette propagande du système qui protège à mort l’européisme menacé en soi par les revendications du peuple des dominés et des exploités ? Faut-il rappeler l’hécatombe des blessés, des défigurés, des énucléés, des estropiés, des massacrés en masse parmi les Gilets jaunes ? Faut-il rappeler la condamnation de Macron (qui est responsable des morts et des nombreux blessés graves à vie) et de ses valets, par le haut-commissariat aux droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies, représenté par Michelle Bachelet… Si Macron se moque éperdument de la justice sociale des plus défavorisés et des droits de l’homme, s’il viole allègrement le droit constitutionnel et les règles républicaines, c’est parce qu’il n’est pas le président des Français, mais un fondé de pouvoir qui roule pour la caste des financiers ayant mis la main sur l’UE pour en faire une juteuse affaire commerciale. Et cela est précisément montré du doigt par les Gilets jaunes !

Diffamation contre les Gilets jaunes

On doit se souvenir encore que les médias du système ont ouvertement attribué aux Gilets jaunes une sympathie pour Hitler en allant même jusqu’à dire que les Gilets jaunes représentaient à merveille ce peuple allemand qui avait « démocratiquement  porté Hitler au pouvoir ». Le peuple est ignare, inculte, abruti. Il est coupable des pires maux de la Terre. Il ne sait pas voter et lorsqu’il vote il vote n’importe quoi. Il faudrait carrément l’empêcher de voter, comme cela a été le cas avec ce qui concerne l’Union Européenne (Referendum annulé, les dirigeants du Conseil européen ne sont pas élus par les peuples européens, on impose les règles de Bruxelles à coups de 49.3…) Faut-il encore une fois rappeler que ce sont les « élites intellectuelles » allemandes qui ont porté Hitler au pouvoir et non pas le petit peuple des modestes ? (Cf., Hitler, Ian Kershaw, Flammarion, 1991, page 337-340 cité par Michel Onfray in Grandeur du petit peuple, Albin Michel, 2020, page 245) La preuve a été faite que ce sont les « élites intellectuelles » qui ont permis le désastre hitlérien et non pas le peuple des modestes auquel les « élites » font porter facilement le chapeau de leurs défaillances. 

Macron continue de protéger des ordures et des pervers de sa milice qui de manière malsaine ont manifesté leur plaisir de maltraiter des gens pacifiques et sans défense. A côté de cela, il y a également des fonctionnaires de police qui protestent et qui condamnent ce comportement ordurier de la macronie, car ils ont le sens de la République que Macron ne défend pas, puisqu’il est au service de la dictature européenne. A leur tour, ces policiers sont maltraités par le régime macronien puisqu’ils ont osé pointer la trahison de la caste des prédateurs européistes…

Il est aussi important de rappeler que ce ne sont pas des « Gilets jaunes d’extrême droite » qui ont agressé Alain Finkielkraut par des propos antisémites mais, relève Michel Onfray dans son livre déjà cité, c’est très clairement un musulman, qui est en cause dans cette affaire et qui est poursuivi aujourd’hui par les tribunaux. Pourquoi les médias ont-ils soigneusement évité de dire que la bande de gens vêtus de gilets jaunes, ayant ensemble agressé le philosophe, était un groupe de musulmans agissant à visages découverts ?

Les islamistes n’ont pas tardé à récupérer les revendications des Gilets jaunes pour alimenter leur stratégie : les Gilets jaunes contestent l’ultra libéralisme qui les martyrise et les élimine de la société devenue une société de riches, pour les riches. Or, l’islam conteste également la société du matérialisme marchand.

« Ce n’est pas pour combattre l’extrême droite que les musulmans doivent s’engager dans le mouvement des Gilets jaunes, mais  pour accomplir en plein jour les objectifs primordiaux de notre logos islam… Cette révolte sera ce que l’on en fera ! » (Cf., citation de mohamedlouizi.eu par Michel Onfray, in Grandeur du petit peuple, Albin Michel, 2020, page 271)

Les accusations contre les Gilets jaunes comme antisémites, Hitlériens, fascistes, homophobes, « foule haineuse » etc… sont purement diffamatoires et odieuses, compte tenu des véritables intentions qui animent le cœur et l’esprit du mouvement spécifique des Gilets jaunes, ouvertement sali par Emmanuel Macron et sa bande. 

Ce sont de faux Gilets jaunes, venus du milieu délinquant des banlieues – on le sait à partir d’un témoignage de la police présente sur les lieux, comme le rapporte Michel Onfray dans son livre déjà cité – qui avaient profané l’Arc de Triomphe et la tombe du soldat inconnu et non pas les vrais Gilets jaunes ayant exprimé leur tristesse et désarroi en observant comment ces voyous avaient souillé la mémoire de la France et desservi la cause des Gilets jaunes… On se souviendra que ce sont des Gilets jaunes qui ont défendu la tombe du soldat inconnu, lors de la fameuse manifestation sur les Champs Élysées. Mais les médias officiels n’en parleront que très peu parce que cela ne confirmait pas la criminalisation ou diabolisation du mouvement spécifique des Gilets jaunes par le pouvoir macronien européiste.

Stratégie

Faisons maintenant cette dernière remarque. Tant que le mouvement des Gilets jaunes se manifestera ailleurs qu’à Paris, il restera insaisissable, car Paris est la guillotine de la France jacobine : tout s’y décide, tout s’y traite, tous s’y enferme et tout s’y tranche ! En dehors de Paris, tout échappe à la main du pouvoir qui est organisé de telle sorte que l’obligation parisienne soit incontournable. Ailleurs qu’à Paris, le pouvoir s’est fondu dans le décor. Il faut donc contourner cette obligation de « monter à Paris » comme on monte à l’échafaud, en restant dans la France profonde, en organisant cette dissidence ou cette forme de sécession politique dans chaque Région, en s’emparant, non pas du pouvoir, mais du contrôle du pouvoir qui s’est fondu dans le décor.

Les Gilets jaunes menacent directement l’étatisme maastrichtien de l’Union Européenne ultra libérale. La répression policière est donc devenue une protection de ce Régime étranger venu piller la République française et son peuple (comme toutes les autres nations de l’U.E). Quelle sera la limite du supportable pour les forces de l’Ordre qui ne travaillent plus pour leur pays la France, mais pour une entité étrangère dont personne ne connaît les véritables bénéficiaires ?!

Nous savons que la Constitution française de 1958, très abondamment modifiée à de multiples reprises sans l’avis du peuple français, a été finalement effacée par le Traité de Lisbonne, adopté par le Congrès de Versailles convoqué par Sarkozy en février 2008. De plus, nous savons également que l’Assemblée Nationale censée « représenter » le peuple, ne représente plus que la caste des « élites » s’étant emparée de l’exclusivité des pouvoirs pour la protection de ses intérêts et privilèges ainsi favorisés, en faisant bosser le peuple qui paie les impôts permettant aux profiteurs d’en haut d’en profiter un maximum dans une impudeur révoltante, jusqu’à organiser le détournement légal de l’impôt devenu routinier grâce aux pays membres de l’UE qui se sont spécialisés dans cette pratique flibustière…

Il n’est pas juste de dire que le mouvement des Gilets jaunes aurait été détruit. Disons qu’il est momentanément noyé dans le rouge, mais dès que les syndicats et partis de gauches auront sonné la fin des manifestations – précisément au moment où le cowboy « Macron l’inflexible » dégainera son 49.3 pour nous imposer violemment la politique ultra libérale de l’Union Européenne sur les retraites – nous verrons réapparaître le printemps des champs de jonquilles au milieu des coquelicots fanés de la saison précédente.

Rôle majeur des femmes 

« La femme est le seul avenir de l’homme » (Louis Aragon chanté par Jean Ferrat) Elle sera aussi sans doute le seul avenir des Gilets jaunes ! Au commencement de la révolte spécifique des « Gilets-jaunes », il y a eu cette pétition de Priscillia Ludosky, une femme de 32 ans habitant en Seine-et-Marne, demandant la baisse des prix sur le carburant à la pompe (1.254.000,00 signatures).

C’est encore elle, comme on l’a vu dans des articles précédents, qui organisait le « vrai débat » des Gilets jaunes et qui en a fait un compte rendu détaillé et précieux avec l’aide du LERASS, Laboratoire d’Études et de Recherches Appliquées en Sciences Sociales de l’Université de Toulouse, révélant la qualité du travail réel qui a été effectué par la sagesse du « petit peuple » des Gilets jaunes. (cf., article du 31 mars 2019, in www.mondialisation.ca)

On se souviendra également qu’en 1789, les femmes de Paris, excédées par les pénuries de pain et ne pouvant plus nourrir décemment leurs enfants, ont décidé? de former un cortège de protestation pour se rendre à? Versailles, afin d’y chercher « le Boulanger, la Boulangère et le petit Mitron »! C’est ce mouvement de colère digne, initié par les femmes, qui déclencha la participation des hommes passant à l’acte de ce qui allait devenir dans les jours suivants la Révolution. 

La mémoire de l’Histoire révolutionnaire française nous rappelle les figures emblématiques de ces femmes Charlotte Corday, Manon Roland, Germaine de Staël et d’autres… en 1789, et plus tard celle de Louise Michel au moment de la Commune de Paris. Les femmes ont été la manifestation de la conscience et de la dignité. C’est pourquoi, dans ce contexte actuel de l’extrême violence d’État, elles sont et restent sans doute le seul avenir possible des Gilets jaunes et une chance d’obtenir les changements nécessaires à la situation d’injustice qui frappe tant de personnes modestes en France, car elles resteront, quoi qu’il arrive, la voix de la conscience, cette lumière qui éclaire les ténèbres !

Ces humiliations répétitives du peuple sur lequel les « élites » exercent le pouvoir, vont immanquablement générer une réplique un de ces jours, parce que c’est une loi naturelle défensive. Ce que nous savons désormais avec certitude, c’est que Macron ignore tout de la vie de ceux dont il prétend administrer l’existence. Le cynisme et l’arrogance ont atteint des sommets dans sa gestion de la crise. 

CONCLUSION

La violence d’État est utilisée illégalement et illégitimement, sans relâche, contre les Gilets jaunes, pour une répression partisane européiste de tous ceux qu’il considère comme une menace pour sa « politique » au service des objectifs de Bruxelles dont il est le serviteur inconditionnel. Ce comportement prépare le pire à venir. Seule une étrange inconscience peut ne pas le voir ! Macron osait en rajouter : « Si l’Europe déçoit, c’est parce qu’il n’y a pas assez d’Europe ! » Tout ce que les Gilets jaunes peuvent revendiquer, reçoit de la part de Macron une réponse négative. Il jubilait même en annonçant la montée du prix du carburant après Noël 2018 ! Ce cynisme ne peut pas rester impuni. Il génère une plus grande souffrance chez ceux qui s’aperçoivent qu’ils « ne sont vraiment rien » dans le regard de cette « élite » méprisante et qui décrète clairement l’élimination de cette population devenue inutile pour la caste des profiteurs d’en haut. Soyons courageux et réalistes en regardant en face les choses telles qu’elles sont !

La répression policière spectaculaire des Gilets-jaunes aurait pu faire basculer depuis longtemps ce mouvement dans la violence insurrectionnelle armée : en d’autres temps elle aurait déjà eu lieu… Il est impératif de rester vigilent à ce sujet et de ne pas laisser se consumer, les mèches qui sont régulièrement et volontairement allumées dans le but de provoquer l’erreur fatale des explosions de la violence qui ouvriraient les portes du massacre et de la réponse « naturelle » au massacre : la guerre civile. 

Dans un article précédent nous disions qu’aujourd’hui les citoyens sont parvenus à une maturité de leur conscience politique, sans doute à cause de l’implication massive des femmes, maturité qui déroute le Pouvoir obligé de s’en tenir à la pure et simple répression pour la répression, car cette maturité le dépasse et démontre trop directement à quel point l’européisme est une trahison des peuples européens sur trop de choses essentielles. 

Le Pouvoir s’est fondu dans le décor pour échapper à la sanction inévitable des peuples révoltés. Voilà pourquoi, ces peuples doivent comprendre aujourd’hui la nouvelle stratégie qui leur permettra de retrouver leur dignité, le « bien vivre ensemble », la liberté, la solidarité et l’amitié ainsi que leur souveraineté perdue. 

Mais cela est une direction humaniste diamétralement opposée au projet du fascisme ultra libéral qui ne défend que les valeurs marchandes et la cause de la prédation nécessaire par un petit nombre de dominants. Il sera difficile d’échapper à la guerre civile que les Pouvoirs en place préparent implicitement, car elle est inscrite dans l’essence même de leur projet parasitaire financier constituant en soi la nature du pouvoir installé désormais dans l’organisation elle-même de ce monde. Nous marchons à grands pas vers cette explosion prochaine violente, car c’est la forme actuelle du Pouvoir qui le veut. 

Les Gilets-jaunes et parmi eux le contingent majoritaire des femmes, n’ont jamais voulu cette confrontation là : ils indiquaient simplement la direction vers laquelle il fallait regarder d’urgence, car il s’agissait de voir en face l’intolérable et l’injustifiable. Ce regard interdit a été signifié comme interdit par les violences policières et judiciaires illégales de la macronie. 

Désormais nous en sommes à l’étape suivante qui se dessine : la récupération islamiste du mouvement citoyen de contestation des Gilets jaunes, pour une confrontation violente et la guerre civile souhaitée implicitement par la nature même du Pouvoir actuel qui s’est logé dans l’organisation de ce monde incompatible avec les valeurs humanistes des Gilets jaunes revendiquant leur prérogative pour le « bien vivre » des peuples. Dans ce contexte qui se dessine, le terrorisme a de beaux jours devant lui et il pourra avantageusement justifier la répression sanglante assurée par l’Etat macronien qui sautera avec empressement sur l’occasion rêvée de mettre fin aux Gilets jaunes – ce mouvement étant la seule menace réelle actuelle du système ultra libéral incarné par l’UE – au nom de la lutte contre le terrorisme…

Photo en vedette : 23/03/2019, Montmartre, acte XIX du mouvement des gilets jaunes. Auteur : Olivier Ortelpa from Paris, France. Source : Gilets jaunes, acte XIX, flickr.com.


Cela peut vous intéresser

Commentaires

Envoyer votre commentaire avec :



Fermé

Recherche
Vous aimez notre site ?
(230 K)
Derniers Articles
Articles les plus lus
Loading...
Loading...
Loading...