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Jeudi, 28 Mars 2024

De chez Rothschild à la présidence de la République

Auteur : Justhom | Editeur : Walt | Lundi, 10 Févr. 2020 - 09h11

C’est Jacques Attali qui avait repéré Macron pour ses « qualités » de menteur et de manipulateur et il a pensé qu’un tel énergumène pourrait être utile à la politique du Parti socialiste. Il le présenta à François Hollande, (celui qui prétendait haïr la finance). C’est ainsi que séance tenante, il l’embaucha en 2012, en qualité de Secrétaire général adjoint à la présidence de la République. Il y restera jusqu’en 2014, année où, il fut nommé ministre de l’Économie de 2014 à 2016. En 2016, il démissionna de sa fonction pour se consacrer à la campagne des présidentielles de 2017.
Voilà comment on passe de la gestion de la finance privée à la gestion de la finance publique et cela d’une façon totalement décomplexée. La collusion des genres est pourtant interdite mais cela ne gêne personne et surtout pas l’ambitieux personnage.

Rothschild va pouvoir commencer à rentrer dans son investissement

Macron le menteur et le manipulateur est à pied d’œuvre, le ver est dans la pomme et elle est bien juteuse. Elle nourrit bien… les profiteurs s’épanouissent.
Comme son aîné le banquier de chez Rothschild, Pompidou, qui avait fait voter cette loi de 1973 qui permettait aux banquiers de faire non pas ruisseler des euros dans leurs caisses mais de véritables cascades de francs et maintenant d’euros sonnants et trébuchants. Au point où, l’État, depuis cette date, est endetté à hauteur de 2415 milliards d’euros (septembre 2019).
Depuis mai 2017, un autre banquier est à la tête du pays, il suit les pas de son aîné… il a le même driver…

Des lois d’inspiration macronnienne
A peine dans « l’usine à gaz » qu’est le pouvoir, il est opérationnel. Certes, les lois votées ne porteront pas son nom mais suintent de toutes parts la haine que les travailleurs(es) lui inspirent.

Le démantèlement organisé du droit syndical

Il est Secrétaire général adjoint de l’Élysée auprès de François Hollande quand François Rebsamen, le ministre du Travail de l’époque fait voter la loi sur la réforme des prud’hommes. Avec cette loi, il n’est pas difficile de déceler la patte de Macron. Sa méthode c’est « en même temps ».
Sous le fallacieux prétexte de créer un véritable statut de défenseur syndical avec la garantie que le salarié aura face à son adversaire de classe une défense de qualité, le ministre sous tutelle et sa loi annoncent la mise en place d’un tronc commun de formation initiale obligatoire des conseillers prud’homaux qui fait que les travailleurs(es) en conflit avec leur patron n’auront plus la liberté de choisir leurs conseillers prud’homaux en fonction de leur appartenance syndicale.
Les élections prud’homales seront supprimées et le nombre de conseillers sera désigné sur la base du nombre d’adhérents à chaque syndicat.
Mais, c’est un tiers des salariés qui ne sera pas représenté car ils travaillent dans des entreprises qui n’ont pas de représentant du personnel. Cette loi va creuser les inégalités car si les travailleurs(es) n’ont pas les moyens de se payer un avocat, ils, elles seront livrés(es) à la voracité des patrons. Cette loi affaiblit la législation et rend plus difficile l’exercice du mandat de conseiller prud’homal. Elle met en place une relation de travail encadrée par le pouvoir politique et instaure une relation de « gré à gré », déséquilibrée entre le patron et le salarié.

Heureuse coïncidence
Alors que ce grand économiste siège au ministère de l’Économie, il vend Alstom à perte le 5 novembre 2014 à l’américain Général Electric plutôt qu’à l’européen Siemens, à perte. Toujours dans l’ombre, Rothschild est intervenu pour conseiller Alstom d’accepter la transaction…

Le patronat est roi
La loi El Khomri, du 8 août 2016 relative au travail qui devait aux dires de la ministre du Travail « Moderniser le dialogue social et assurer la sécurisation des parcours professionnels » a consisté dans le langage macronnien du « en même temps » à réécrire le code du travail pour le démanteler. C’est ainsi que pour licencier les travailleurs(es) le patronat y trouve une plus grande souplesse. La place des travailleurs(es) handicapés(es) au sein de l’entreprise n’est plus qu’un vœu pieux. Les CDD, le travail précaire et saisonnier sont devenus la règle. Bref, le temps des petits boulots et des petits salaires est monnaie courante… Le patronat est roi.


- Source : Le Monde Libertaire

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