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«Je déteste les blancs» : les tweets de la secrétaire générale du syndicat FSE refont surface

Auteur : RT (Russie) | Editeur : Walt | Vendredi, 24 Janv. 2020 - 08h03

Le syndicat étudiant UNI s'est insurgé contre la nomination à la tête de la Fédération syndicale étudiante (FSE) d'une jeune femme connue sur Internet pour avoir produit nombre de tweets racistes, notamment envers les «blancs».

La dénonciation du racisme est un sujet récurrent de ses tweets... tout comme la question des «blancs». Sur Internet, la nomination d'Hafsa Askar au poste de secrétaire générale de la Fédération syndicale étudiante, un syndicat étudiant généralement classé à l'extrême-gauche, n'est pas passée inaperçue. La jeune femme s'est en effet distinguée sur Twitter par nombre de commentaires racistes, principalement dirigés contre les «blancs».

«C'est elle qui parlait des blancs comme une "sous race" qu’il faudrait "gazer". C'est aussi elle qui se moquait de Notre-Dame», a rappelé le syndicat classé à droite UNI, capture d'écran à l'appui, après l'annonce de cette nomination.

Si le tweet faisant référence au gazage des blancs, comme le compte associé, a depuis disparu du réseau social, ce qui ne permet pas de savoir dans quel contexte ce dernier a été produit, l'examen du profil utilisé par la jeune femme aujourd’hui sur le réseau social contient néanmoins nombre de références aux «blancs».

«[Tout] ce que j'ai à dire c'est les blancs arrêtez de [vous] reproduire», gazouillait entre autre la jeune femme en novembre 2016 dans un message toujours visible à l'heure où nous écrivons ces lignes.

«Je vous déteste presque autant que je déteste les blancs [la Licra], n'hésitez surtout pas à me faire un procès, mes [messages privés] sont ouvert à vos [questions]», assénait-elle à l'encontre de l'association antiraciste quelques jours plus tôt. Là encore, le tweet était encore en ligne après sa nomination.

«Ca me manque de faire du racisme anti-blancs [...] flemme de me faire suspendre mon compte toutes les heures», ironisait-elle encore en mars 2019, toujours sur le réseau social.

Des accusateurs «racistes et antisémites»

À ses détracteurs du syndicat UNI, l’intéressée n'a pas tardé à répondre sur Twitter dans plusieurs messages, les accusant notamment d'être «les plus gros racistes et antisémites du monde universitaire».

«Quand plusieurs membres de ton "syndicat" ce sont littéralement fait exclure d'universités pour harcèlement et agressions sexistes, homophobes, antisémites, racistes et j'en passe, on s'écrase», a-t-elle par ailleurs dénoncé, manifestement peu encline à renier ses propos passés.

En 2017, les tweets de la jeune femme, qui était alors vice-présidente de l'Unef à Lille, avaient déjà largement fait réagir sur les réseaux sociaux, au point de susciter un commentaire de la Licra, qui avait interpellé le syndicat sur les agissements de sa cadre locale. Ce syndicat fait par ailleurs l'objet de critiques, y compris formulées par d'anciens membres, pour ses dérives communautaristes flirtant avec le racisme. Des faits rapportés d'agressions sexuelles et de viols en son sein ont par ailleurs récemment terni son image.


- Source : RT (Russie)

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