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Mise en examen de Richard Ferrand : ces déclarations embarrassantes de 2017 qui refont surface

Auteur : RT (France) | Editeur : Walt | Jeudi, 12 Sept. 2019 - 21h48

Richard Ferrand a fait savoir qu'il resterait président de l'Assemblée après sa mise en examen. Or, d'anciennes déclarations de l'intéressé et d'autres membres du camp Macron, datant de 2017, semblent s'inscrire en porte-à-faux avec cette décision.

Mis en examen ce 12 septembre pour «prise illégale d'intérêts» dans l'affaire immobilière des Mutuelles de Bretagne, Richard Ferrand a immédiatement annoncé, dans un communiqué transmis à l’AFP, être «déterminé à poursuivre [sa] mission» à la tête de l'Assemblée nationale. Lors de son élection au perchoir en septembre 2018, déjà, il avait averti à demi-mot qu'il ne démissionnerait pas en cas de mise en examen. «Le Parlement a son indépendance. Par conséquent, les parlementaires n'ont pas à être dans la main de l'autorité judiciaire», avait-il déclaré en soulignant qu'un «certain nombre de parlementaires mis en examen» continuaient à «exercer leur mandat».

Néanmoins, plusieurs déclarations de 2017 provenant du camp Macron, dont certaines du principal intéressé, semblent aller à l’encontre de ce vœu formulé par l’ancien ministre.

Quand Ferrand s'en prenait au candidat Fillon, l'«homme mis en examen»

Lors de la campagne présidentielle de 2017, Richard Ferrand a tancé de nombreuses fois le candidat François Fillon, allant même jusqu’à demander le retrait de sa candidature, après sa mise en examen dans l’affaire éponyme, concernant des accusations d'emplois fictifs et d'embauches familiales. 

En février 2017, invité de la matinale de Public Sénat et Sud Radio, Richard Ferrand s'était alarmé du fait que «cette affaire ne profite pas à la démocratie» en renforçant «le sentiment de scepticisme qu'ont beaucoup de nos concitoyens sur la probité, le sérieux, de son personnel politique».

«Fillon s'est présenté comme un saint et s'est positionné en martyr […] Cela souille tous les élus de France», a-t-il expliqué le 3 mars 2017 sur le plateau de France Inter. Quelques semaines plus tard, début avril, toujours sur l’antenne de la radio publique, celui qui était député socialiste du Finistère se demandait si François Fillon allait pouvoir «retrouver une crédibilité après ce qui lui est arrivé», ajoutant que les «les Françaises et les Français se demandent, au-delà de savoir si ce qu'il a fait est légal, si c'était acceptable».

Et en avril de la même année, il avait fustigé sur Twitter une «droite» qui «voudrait que soit placé dans nos mairies et nos écoles le portrait d'un homme mis en examen, qui a perdu toute autorité morale»...


- Source : RT (France)

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